Qui mieux que les grands écrivains de la littérature française savent parler d’amour ? On vous met ici les plus beaux poèmes d’amour de la littérature française mais aussi quelques-uns, plus modernes, qui sont tout aussi touchants ! La poésie transporte, chante dans nos coeurs, éveille nos âmes.
Et qu’y-a-t-il de plus beau que l’amour ? Pas grand chose… D’ailleurs, certains et certaines tombent amoureux(ses) de l’amour avant de tomber amoureux(se) d’une personne. Parce que l’amour que l’on ressent est souvent inexplicable, parce que les mots semblent parfois trop faibles pour exprimer l’intensité des émotions qui dansent à l’intérieur de nous, les poèmes sont des aides précieuses ! Les poètes ont cette capacité à dire l’amour.
Les 20 plus beaux poèmes d’amour célèbres
Si vous êtes de nature romantique, vous trouverez ici de nombreux poèmes d’amour qui toucheront votre coeur et votre âme. N’hésitez pas à les envoyer à votre moitié pour lui exprimer ce que vous ressentez pour elle. Vous pouvez très bien lui envoyer par message, par mail mais, si vous voulez le/la toucher en plein coeur, nous vous conseillons de réécrire à la main, sur du beau papier, votre poème d’amour préféré.
1/ L’extase d’un baiser : François Tristan L’Hermite (1601-1665)
« Au point que j’expirais, tu m’as rendu le jour
Baiser, dont jusqu’au coeur le sentiment me touche,
Enfant délicieux de la plus belle bouche
Qui jamais prononça les Oracles d’Amour.Mais tout mon sang s’altère, une brûlante fièvre
Me ravit la couleur et m’ôte la raison ;
Cieux ! j’ai pris à la fois sur cette belle lèvre
D’un céleste Nectar et d’un mortel poison.Ah ! mon Ame s’envole en ce transport de joie !
Ce gage de salut, dans la tombe m’envoie ;
C’est fait ! je n’en puis plus, Élise je me meurs.Ce baiser est un sceau par qui ma vie est close :
Et comme on peut trouver un serpent sous des fleurs,
J’ai rencontré ma mort sur un bouton de rose. »
2) Un des plus beaux poèmes d’amour : Il n’y a pas d’amour heureux : Louis Aragon (1897-1982)
« Rien n’est jamais acquis à l’homme Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d’une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce
Il n’y a pas d’amour heureuxSa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes
Qu’on avait habillés pour un autre destin
A quoi peut leur servir de se lever matin
Eux qu’on retrouve au soir désœuvrés incertains
Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes
Il n’y a pas d’amour heureuxMon bel amour mon cher amour ma déchirure
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
Et ceux-là sans savoir nous regardent passer
Répétant après moi les mots que j’ai tressés
Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent
Il n’y a pas d’amour heureuxLe temps d’apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l’unisson
Ce qu’il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu’il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu’il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n’y a pas d’amour heureuxIl n’y a pas d’amour qui ne soit à douleur
Il n’y a pas d’amour dont on ne soit meurtri
Il n’y a pas d’amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l’amour de la patrie
Il n’y a pas d’amour qui ne vive de pleurs
Il n’y a pas d’amour heureux
Mais c’est notre amour à tous les deux
onnet : Alfred de Musset (1810-1857)
Se voir le plus possible et s’aimer seulement,
Sans ruses et sans détours, sans honte ni mensonge,
Sans qu’un désir nous trompe, ou qu’un remord nous ronge,
Vivre à deux et donner son cœur à tout moment ;Respecter sa pensée aussi loin qu’on y plonge,
Faire de son amour un jour au lieu d’un songe,
Et dans cette clarté respirer librement-
Ainsi respirait Laure et chantait son amant.Vous dont chaque pas touche à la grâce suprême,
Cest vous, la tête en fleurs, qu’on croirait sans souci,
C’est vous qui me disiez qu’il faut aimer ainsi.Et c’est moi, vieil enfant du doute et du blasphème,
Qui vous écoute, et pense, et vous réponds ceci :
Oui, l’on vit autrement, mais c’est ainsi qu’on aime.
4/ Stances galantes : Molière (1622-1673)
Souffrez qu’Amour cette nuit vous réveille ;
Par mes soupirs laissez-vous enflammer ;
Vous dormez trop, adorable merveille,
Car c’est dormir que de ne point aimer.Ne craignez rien ; dans l’amoureux empire
Le mal n’est pas si grand que l’on le fait
Et, lorsqu’on aime et que le coeur soupire,
Son propre mal souvent le satisfait.Le mal d’aimer, c’est de vouloir le taire :
Pour l’éviter, parlez en ma faveur.
Amour le veut, n’en faites point mystère.
Mais vous tremblez, et ce dieu vous fait peur !Peut-on souffrir une plus douce peine ?
Peut-on subir une plus douce loi ?
Qu’étant des coeurs la douce souveraine,
Dessus le vôtre Amour agisse en roi ;Rendez-vous donc, ô divine Amarante !
Soumettez-vous aux volontés d’Amour ;
Aimez pendant que vous êtes charmante,
Car le temps passe et n’a point de retour.
5/ Un des plus émouvants poèmes d’amour : Mon bras pressait ta taille frêle… : Victor Hugo (1803-1885)
Mon bras pressait ta taille frêle
Et souple comme le roseau ;
Ton sein palpitait comme l’aile
D’un jeune oiseau.Longtemps muets, nous contemplâmes
Le ciel où s’éteignait le jour.
Que se passait-il dans nos âmes ?
Amour ! Amour !Comme un ange qui se dévoile,
Tu me regardais, dans ma nuit,
Avec ton beau regard d’étoile,
Qui m’éblouit.
Poème d’amour #7 : Mignonne, allons voir si la rose : Pierre Ronsard (1524-1585)
Ronsard est l’un des plus célèbres auteurs de la Pléiade (groupe composé de sept poètes) qui diffuse l’Humanisme à travers la poésie. Dans ses Odes, Ronsard s’adresse à Cassandre Salviati qu’il a rencontrée en 1545 et qui a épousé Jean de Peigne en 1546. Ce poème d’amour est une véritable stratégie de séduction.
Ode 17
À Cassandre.
Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vostre pareil.Las ! voyez comme en peu d’espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Las ! las ses beautez laissé cheoir !
Ô vrayment marastre Nature,
Puis qu’une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vostre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir votre beauté.
8/ « A la belle impérieuse », Victor Hugo
L’amour, panique
De la raison,
Se communique
Par le frisson.Laissez-moi dire,
N’accordez rien.
Si je soupire,
Chantez, c’est bien.Si je demeure,
Triste, à vos pieds,
Et si je pleure,
C’est bien, riez.Un homme semble
Souvent trompeur.
Mais si je tremble,
Belle, ayez peur.
Poème d’amour #9 : « Les Yeux d’Elsa », Louis Aragon
Les yeux d’Elsa est un recueil de 21 poèmes d’amour publié en 1942 et le poème Les yeux d’Elsa est le premier. C’est l »une des oeuvres majeures de la poésie française.
Tes yeux sont si profonds qu’en me penchant pour boire
J’ai vu tous les soleils y venir se mirer
S’y jeter à mourir tous les désespérés
Tes yeux sont si profonds que j’y perds la mémoireÀ l’ombre des oiseaux c’est l’océan troublé
Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent
L’été taille la nue au tablier des anges
Le ciel n’est jamais bleu comme il l’est sur les blésLes vents chassent en vain les chagrins de l’azur
Tes yeux plus clairs que lui lorsqu’une larme y luit
Tes yeux rendent jaloux le ciel d’après la pluie
Le verre n’est jamais si bleu qu’à sa brisureMère des Sept douleurs ô lumière mouillée
Sept glaives ont percé le prisme des couleurs
Le jour est plus poignant qui point entre les pleurs
L’iris troué de noir plus bleu d’être endeuilléTes yeux dans le malheur ouvrent la double brèche
Par où se reproduit le miracle des Rois
Lorsque le coeur battant ils virent tous les trois
Le manteau de Marie accroché dans la crècheUne bouche suffit au mois de Mai des mots
Pour toutes les chansons et pour tous les hélas
Trop peu d’un firmament pour des millions d’astres
Il leur fallait tes yeux et leurs secrets gémeauxL’enfant accaparé par les belles images
Écarquille les siens moins démesurément
Quand tu fais les grands yeux je ne sais si tu mens
On dirait que l’averse ouvre des fleurs sauvagesCachent-ils des éclairs dans cette lavande où
Des insectes défont leurs amours violentes
Je suis pris au filet des étoiles filantes
Comme un marin qui meurt en mer en plein mois d’aoûtJ’ai retiré ce radium de la pechblende
Et j’ai brûlé mes doigts à ce feu défendu
Ô paradis cent fois retrouvé reperdu
Tes yeux sont mon Pérou ma Golconde mes IndesIl advint qu’un beau soir l’univers se brisa
Sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent
Moi je voyais briller au-dessus de la mer
Les yeux d’Elsa les yeux d’Elsa les yeux d’Elsa
10/ Un poème d’amour moderne (1987) de Marc Delaure : J’ai besoin de toi
De toi pour que l’aube m’éveille,
Pour sortir lentement des rêves
De toi pour trouver le sommeil
Et reprendre le fil des rêvesDe toi pour me lever matin
Avec toute l’ivresse au coeur
De toi dans l’espoir incertain
Pour les caprices du bonheurDe toi pour appuyer ma plume
Pour trouver les mots qui conviennent
De toi pour traverser la brume
Et prendre les chemins qui viennentDe toi dans l’absence ou l’étreinte
Pour le rire autant que les larmes
De toi pour effacer mes craintes
Dans le silence ou le vacarmeDe toi pour exciter mes sens
Odeurs des songes, parfums d’envies
Pour les caresses d’innocence
De toi pour le goût de la vieDe toi pour mon imaginaire
Pour rêver tout les paysages
De toi pour survoler la Terre
Pour les merveilles du voyageDe toi pour passions et désirs
Pour la chair et pour les pensées
De toi la pulpe du plaisir
Pour le bonheur de m’égarerDe toi pour t’avouer mon amour
Toi pour savourer le silence
Toi pour la nuit, toi pour le jour
Toi pour l’envolée d’une danseJ’ai besoin de toi mon amour,
Ainsi à toi toujours je pense
Les mots manquent, mais n’ai pas peur
D’accepter l’aveu sans méfiance :J’ai besoin de toi mon amour…
11/ Un autre poème d’amour moderne d’une lectrice de parlerdamour.fr (2017:) Rien.. Si peu, Si bien..
Si je n’écoutais que mes voix,
Je partirais bien loin d’ici,
Et pourtant c’est vers chez toi,
Qu’elles me ramènent aujourd’hui.Je n’arrive pas à expliquer
Cette histoire inachevée.
Je ne comprends pas pourquoi
Je pense encore tellement à toi.Je suis Mon chemin,
De plus en plus.. le Mien..
Et pourtant c’est vers toi
Que veulent se tendre mes bras.Une histoire de rien du tout
Pas grand-chose, même pas un ‘’ Nous’’
Et pourtant je reste là
Dans l’espoir que tu reviendras.Je n’arrive pas à oublier
Je me sens comme ensorcelée
Alors qu’il vaudrait mieux pourtant
Que je ne garde que ces moments.Tu étais là, tu m’as souri
Et déjà, ça m’a suffi.
Il a suffi d’un peu de toi
Pour qu’à nouveau je croie en moi.Je ne t’en tiens aucune rigueur,
Je n’ai vraiment aucune rancœur.
J’espère juste que tu sonneras
Me diras que tu es là.
J’ouvrirai la porte en grand,
Et les bras, évidemment.
Il y a trop longtemps que je t’attends.Un simple espoir, un fil ténu…
Et pourtant, moi j’y ai cru.
Ce n’était pas du dépit,
Plutôt une sincère envie,
Et pourquoi pas un bout de chemin
Avec toi, main dans la main.Je te regarde t’éloigner,
Je nous vois nous distancer.
Les larmes se tarissent,
Mais le cœur est lourd.Peut-on vraiment parler d’amour
Quand les histoires se finissent
Avant même qu’elles n’aient démarré ?Mon cœur est vide, mon cœur est las.
Je suis ici, mais déjà plus là..
Je ne regrette rien, sauf cette fin.
Tu me manques .. et c’est sans fin.
12/ « À Clymène », Paul Verlaine
Mystiques barcarolles,
Romances sans paroles,
Chère, puisque tes yeux,
Couleur des cieux,
Puisque ta voix, étrange
Vision qui dérange
Et trouble l’horizon
De ma raison,
Puisque l’arôme insigne
De ta pâleur de cygne,
Et puisque la candeur
De ton odeur,
Ah ! puisque tout ton être,
Musique qui pénètre,
Nimbes d’anges défunts,
Tons et parfums,
A, sur d’almes cadences
En ses correspondances
Induit mon cœur subtil,
Ainsi soit-il
13/ Blessure : Évariste Boulay-Paty
Il est de ces beaux yeux qui font défaillir l’âme,
Qui mettent la folie au cerveau le plus sain ;
Qui troublent tout en vous, raison, ferme dessein ;
Qui vous rendent semblable à la mobile lame ;Qui dardent, vrais soleils, de longs rayons de flamme ;
Qui, ruches de regards, en lancent un essaim ;
Qui, certains de leurs coups, vous traversent le sein,
Acérés et brillants comme une double lame.Il est des cœurs naïfs, tendres et palpitants,
Qui, déchirés ainsi, saignent longtemps, longtemps,
Et ne peuvent fermer leur blessure imprévue.Ces yeux dont les regards vous blessent à ce point,
Ces yeux, vous les avez ; et moi qui vous ai vue,
Moi, j’ai le pauvre cœur qui ne s’en guérit point !
Poème d’amour #14 : Pour le meilleur et pour le pire – Maxalexis (Les romances et poésies, 2014)
Amour de ma vie, toi qui embellis mes jours,
Toi qui fais ma joie, tu es ma raison de vivre ;
Aujourd’hui et demain, je veux t’aimer toujours,
Où tu souhaites aller… je suis prêt à te suivre.Je t’offre mes nuits, et je t’offre mon amour,
Mes plus douces caresses, mes plus doux câlins :
Aujourd’hui et demain, je veux t’aimer toujours,
Ici ou ailleurs, ou en de pays lointains.Viens, approche-toi, viens que je te dise encore
Combien tu m’es précieuse et combien je t’adore ;
Pour le meilleur et le pire, je t’aimerai chaque jour.Tu es ce beau soleil qui illumine mon âme
Et moi de tes rayons je brûle comme une flamme ;
Oui, ici ou en de pays lointains, je t’aimerai toujours.
15/ Henri-Frédéric Amiel (La part du rêve, 1863)
Va, ne crains plus les maux et le poids de la vie ;
Ceux qu’affranchit l’amour peuvent braver le sort ;
Contemplons l’avenir sans peur et sans envie :
L’amour est fort comme la mort.Lorsque de faux amis viendront à toi, soupire
De sincère pitié pour eux, et, plein de foi,
Plus haut qu’eux, bien-aimé, viens chercher le sourire :
Laisse-les tous, regarde-moi.Sans compter les périls, vole au but, cœur fidèle ;
Qu’importent les écueils, les autans, les frimas ?
Crois que la vie est juste et marche au devant d’elle,
Front haut, entouré de mes bras.Et, la main dans la main, dominant tout prestige,
Nous vivrons, nous mourrons, triomphants par l’amour ;
Non plus Toi, non plus Moi, mots que l’amour corrige,
Mais Nous, sans fin et sans retour !
Poèmes d’amour #16 : Claude-Charles Pierquin de Gembloux (Les nouvelles poésies, 1829)
L’amour est un regret… peut-être une espérance,
Quel vide il laisse au cœur lorsqu’il a disparu !
De quels plaisirs il dote l’innocence,
Qui sait le respecter comme une autre vertu !…Longtemps je passai seul, et seul avec mon ombre,
Quand d’autres jouissaient du bonheur d’être deux :
Ma vie était comme un nuage sombre
Sous un ciel triste et vaporeux ;
Et cependant à notre heure dernière
Que reste-t-il de nous ?… un nom !… de la poussière !…Si l’on eut de la gloire, un nom calomnié,
Une poussière inconnue et légère,
Si par l’envie encor notre éloge est nié !…
Ah ! l’amour seul peut consoler la vie,
Il peut lui seul en embellir le cours,
Cette existence à jamais poursuivie
Compte par lui des heures et des jours
Que n’ont point agités le malheur, ni l’envie ;
Des moments de bonheur… qu’on regrette toujours !…Ô de mes sens ravis ineffable délire !
Bonheur des voluptés qu’annonçait ton sourire,
Plus pur que l’ambroisie et plus doux que le miel,
L’ombre enfin des plaisirs que renferme le ciel,
Que nul mortel encor n’a décrit, n’a su peindre,
Que moi seul ai goûté, que nul ne saurait feindre !Dont la tristesse suit les rapides éclairs,
Comme pour annoncer la fin de l’univers,
Ou comme ces regrets que l’on accorde à l’être
Qui pour pleurer toujours parmi nous vient de naître ;
Abattement cruel qui succède à l’amour,
Ombre d’un beau tableau, sombre nuit d’un beau jour !L’amour, l’amour, voilà notre génie !
Sans lui, sans toi, la vie est sans couleur :
C’est la lyre sans harmonie,
Ce sont les roses sans odeur.
17/ La courbe de tes yeux : Poème d’amour culte de Paul Eluard
Ce magnifique poème d’amour touche le coeur de tous ceux qui le liront. C’est en 1926 que Paul Eluard publie son premier recueil, 2 ans après son voyage-fuite entraîné par sa crise existentielle. Ce premier recueil ; Capital de la douleur est dédié à sa muse ; Gala. Ce poème d’amour est l’avant dernier du recueil et retranscrit le bonheur d’aimer et d’être aimé.
La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécu
C’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu.Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs,Parfums éclos d’une couvée d’aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l’innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards.
Paul ELUARD, Capitale de la douleur, (1926)
18/ Nos deux corps sont en toi : Poème d’amour de Marguerite de Valois
Nos deux corps sont en toi est certainement le plus beau poème d’amour de la reine Margot (1553-1615), composé pour son amant, le seigneur de Champvallon.
Nos deux corps sont en toi,
Je le sais plus que d’ombre.
Nos amis sont à toi,
Je ne sais que de nombre.
Et puisque tu es tout
Et que je ne suis rien,
Je n’ai rien ne t’ayant
Ou j’ai tout, au contraire,
Avoir et tout et tien,
Comment se peut-il faire ?…
C’est que j’ai tous les maux
Et je n’ai point de biens.Je vis par et pour toi
Ainsi que pour moi-même.
Tu vis par et pour moi
Ainsi que pour toi-même.Le soleil de mes yeux,
Si je n’ai ta lumière,
Une aveugle nuée
Ennuie ma paupière.
Comme une pluie de pleurs
Découle de mes yeux,
Les éclairs de l’amour,
Les éclats de la foudre
Entrefendent mes nuits
Et m’écrasent en poudre.
Quand j’entonne les cris,
Lors, j’étonne les cieux.Je vis par et pour toi
Ainsi que pour moi-même.
Tu vis par et pour moi
Ainsi que pour toi-même.Nous n’aurons qu’une vie
Et n’aurons qu’un trépas.
Je ne veux pas ta mort,
Je désire la mienne.
Mais ma mort est ta mort
Et ma vie est la tienne.
Ainsi, je veux mourir
Et je ne le veux pas.
19/ Le pont Mirabeau – Guillaume Apollinaire
Le pont Mirabeau est l’un de mes poèmes d’amour préférés. Extrait de son recueil Alcools paru en 1913, Apollinaire y fait allusion à sa rupture avec Marie Laurencin, une peintre avec qui il a entretenu une liaison. Le pont Mirabeau est situé à Auteuil et fut emprunté par le poète lorsqu’il rentrait de chez son amante. On y retrouve la métaphore de l’eau pour exprimer la fuite du temps et de l’amour.
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peineVienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeureLes mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l’onde si lasseVienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeureL’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme la vie est lente
Et comme l’Espérance est violenteVienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeurePassent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la SeineVienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
20/ Allégeance : Poème d’amour de René Char
Allégeance est un poème d’amour de René Char présent dans son recueil Fureur et mystère publié en 1948. On y retrouve le thème de l’amour délaissé, de l’amour perdu et pourtant toujours si vivant.
Dans les rues de la ville il y a mon amour.
Peu importe où il va dans le temps divisé.
Il n’est plus mon amour, chacun peut lui parler.
Il ne se souvient plus ; qui au juste l’aima ?il cherche son pareil dans le vœu des regards.
L’espace qu’il parcourt est ma fidélité.
Il dessine l’espoir et léger l’éconduit.
Il est prépondérant sans qu’il y prenne part.Je vis au fond de lui comme une épave heureuse. À son insu, ma solitude est son trésor.
Dans le grand méridien où s’inscrit son essor, ma liberté le creuse.Dans les rues de la ville il y a mon amour.
Peu importe où il va dans le temps divisé.
Il n’est plus mon amour, chacun peut lui parler.
Il ne se souvient plus ; qui au juste l’aima et l’éclairé de loin pour qu’il ne tombe pas ?
5 poèmes d’amour d’illustres inconnus
Les poèmes d’amour qui touchent le plus le coeur et l’âme ne sont pas forcément les plus célèbres, cela dépend de la sensibilité de chacun.
A la femme de ma vie
Tout a commencé quand nos regards se sont croisés,
Tu as renversé mon cœur, tu l’as fait chavirer.
Un vent d’amour m’a fait perdre la tête.
Notre histoire est née pour ne pas qu’elle s’arrête.
Notre amour grandit de jour en jour.
Dans tes bras je pars m’envoler dans un monde doux et sucré.
Chaque retrouvaille déchaîne mon émoi.
Chaque enlacement m’attire vers toi.
Chaque bisou stimule mon amour.
Chaque regard fait fondre mon cœur.
Tel un soleil, tu brûles tout autour de toi, rien ne te résiste,
La glace devient vapeur, tes yeux étincelant me laissent sans voix.
Je me laisse doucement envahir par ta chaleur.
Telle une musique, tu es les battements de mon cœur,
Je me laisse bercer par tes bras, si doux, si fort à la fois,
Tes notes montent en force et retombent en douceur,
Ton rythme devient le mien, tu prends possession de moi.
Flamme de ma passion : Un des poèmes d’amour des plus passionné
Dans mon coeur brûle une flamme
Flamme d’amour et de passion
Mon coeur brûle, brûle pour cet ange
Une princesse enflamma toutes ces émotions
Cinq mois se sont écoulés
Mais jamais mon amour je n’ai nié
Sans elle, il me manque une partie
Partie qui fait de moi un homme accompli
Passion qui brûle au premier jour
Et durera sûrement jusqu’à la fin des temps
Temps qui file plus vite moment par moment
Surtout lorsque près d’elle se lève le jour
De plusieurs choses on pourra m’accuser
De t’aimer je nie toute culpabilité
Mais si aimer un jour devient un crime
Coupable je serai
Je manie mieux les mots d’amours
Que je le montre
Car avec eux mes sentiments existen
Toutes ma vie s’est trouvée dans mes pensées
De rages, de peines, de joie
Je t’adore
Toi, dans un samedi d’automne;
Avec un simple baiser à conquis mon coeur,
A changer ma vie d’un ton monotone,
Et me fais vivre le bonheur!
Aujourd’hui, malgré les interdits,
Et le distance “Je t’aime”
Je rêve, avec toi de faire ma vie,
Et comme pour Quasimodo être ta bohème!
Le matin, je pense à toi,
Et toute la journée, j’ai envie d’être dans tes bras
Mes pensées et mon coeur sont à toi,
Ma vie ne rime à rien sans tes bras!
Depuis, que tu es entré dans ma vie,
Tu me fais découvrir la vie en rose,
Et à fait renaître mes rêves et mes envies
Mon coeur devant toi, est en pause.
Tu m’es plus précieux que l’or,
Je te veux pour l’éternité.
Je t’aime, je t’adore,
Et me comble de ta gentillesse et ta beauté.
Extase : Un des poèmes d’amour les plus sensuels
N’oublie pas mon amour
N’oublie pas nos étreintes passionnées
N’oublie pas notre amour autrefois partagé
Ne me laisse pas m’en aller
Dans ce ciel étoilé
Mon amour,
Offre moi, le temps d’une nuit,
Cette extase merveilleuse.
Que nos corps tout comme nos âmes,
Passionnées et ivres de sentiments,
Se révèlent dans cette passion charnelle.
Je veux vivre à travers ton corps,
Vivre à travers ton âme.
Couvre moi de tes baisers chauds et ardents.
Enlace moi, effleure moi avec fièvre mais délicatesse,
Et fais moi partager ce bonheur irréel
Sous les étoiles du 7e ciel
De notre amour éternel.
Je m’accroche : un joli poème d’amour court
Tu es entré dans mon cœur,
Comme le soleil dans une journée,
Car tu as complètement changé ma vie.
Maintenant je n’ai qu’une seule peur,
Celle de te perdre…
Mais pourtant,
Je m’accroche à chaque moment
Dont tu es présent,
Et qui sera pour moi inoubliable,
Pour le reste de ma vie.
20 poèmes d’amour courts pour vos SMS
Il est vrai que la poésie et l’art de la rime se perdent un peu. A l’heure des messages instantanés et des SMS rapides, on ne prend plus le temps de se dire de belles choses romantiques. Et pourtant, SMS et poèmes d’amour ne sont pas incompatibles. Il est tout à fait possible de lier les deux dans de beaux messages d’amour pour la personne qu’on aime. Classiques du genre ou plus modernes, voici une sélection de 20 poèmes d’amour courts pour vos SMS.
Poème d’amour court #1 : « Chéri, tu m’aimes comment ? » de Maxalexis, Romances et Poésies, 2014
Je t’aime douce et
câline,
Toi que j’aime d’amour ;
Je t’aime espiègle et taquine,
Toi qui hantes mes jours.
Poème pour vos sms #2 : « Je t’aimerai toujours » de Claude-Emmanuel Lhuillier, Poésies diverses, 1682
T’aimer, te voir, est mon bonheur suprême,
À ton prénom seul je me sens enflammé ;
Rigueurs, dépit, caprices, rivaux même,
Rien ne pourra m’empêcher de t’aimer :
Tant que tes yeux, ton aimable sourire
Auprès de moi fixeront mon cœur ;
Je t’aimerai tant que de
ta personne
Seront jaloux les Grâces, les Amours ;
Je t’aimerai tant que tu seras bonne :
C’est dire, enfin : je t’aimerai toujours !
Poème #3 : « Mon amour » de Ralph Lafontaine, Poésie d’amour, 2011
À l’aube de mon bonheur
Il y a ton sourire
Débordant plein de chaleur
Débordant plein de soupirs.
C’est un besoin, une envie
Qui jour et nuit résonne
Qui t’appelle les jours de pluie
Et sur ma peau frissonne.
À l’aube de ma vie
Il y a ta présence
Sans toi mon cœur brise fuit
Sans toi ma tête ne pense.
Poème d’amour court #4 : « À toi pour toujours mon amour », de Pierre Chas, Poésies diverses, 1809
Prends mon cœur, il est à toi mon amour
Depuis longtemps j’en avais fait ton bien :
Il est sensible, il te sera fidèle toujours ;
Rien ne pourra jamais le séparer du tien.
Toujours fidèle au serment qui nous lie,
D’un feu constant je brûlerai pour toi :
Le Ciel te fit pour embellir ma vie ;
Mon bonheur est de vivre sous ta loi.
Poème d’amour pour vos sms #5 : « Quand je ferme les yeux » de Laure Bachelier, Poèmes d’amour, 2008
Quand je ferme les yeux
Vous êtes là près de moi
Je sens sur mon épaule
S’appuyer votre bras
D’un souffle la chaleur
Se poser sur mon cou
Quand je ferme les yeux
Je suis tout contre vous.
Quand je ferme les yeux
C’est votre voix tout bas
Qui me dit à l’oreille
Des mots d’amour si doux
J’ai encore sur ma bouche
De vos lèvres le goût
Quand je ferme les yeux
Je ne sens plus que vous.
Poème #6 : « Je ne sais pas vivre sans toi » de Carol Arnauld, Chanson d’amour, 1988
J’ai du mal à trouver les mots
Qui seraient pour toi les plus beaux,
Qui te ressembleraient un peu
Auraient la couleur de tes yeux.
Oui, j’ai du mal à trouver les mots,
Les mots d’amour, les mots qu’il faut,
Pour te dire que je ne sais pas
Je ne sais pas vivre sans toi.
Poème d’amour court #7 : « Je t’aime tant » de Fabre d’Eglantine, Le délire de l’amour, 1780
Je t’aime tant, je t’aime tant :
Je ne puis assez te le dire,
Et je le répète pourtant
À chaque fois que je respire.
Absent, présent, de près, de loin,
Je t’aime est le mot que je trouve :
Seul, avec toi, devant témoin,
Ou je le pense ou je le prouve.
Ton cœur m’est tout : mon bien, ma loi,
Te plaire est toute mon envie ;
Enfin, en toi, par toi, pour toi,
Je respire et tiens à la vie.
Ma bien-aimée, mon trésor !
Qu’ajouterai-je à ce langage ?
Dieu ! que je t’aime ! Eh bien ! encore
Je voudrais t’aimer davantage.
Poème d’amour pour vos sms #8 : « Oui de toi je deviens fou » de Christian Delagrange, Chanson d’amour, 1995
Oui de toi je deviens fou :
De tes yeux, de ton sourire ;
Et je te cherche partout
Lorsque tu viens de sortir.
Oui de toi je deviens fou
Et je t’aime à en mourir ;
Tu es pour moi je l’avoue :
Mon soleil, mon avenir.
Poème #9 : « Je t’aime » de Jean-François de Saint-Lambert, Les poésies fugitives, 1759
Chaque jour je découvre en toi
Des raisons d’ajouter à ma tendresse extrême :
II faut t’avoir aimée aussi longtemps que moi
Pour savoir à quel point je t’aime.
Poème #10 : « Déclaration » d’Évariste Boulay-Paty, Sonnets et poésies, 1851
Que j’aime la douceur timide
De votre regard souriant,
Que j’aime votre front candide
Où se peint votre esprit charmant.
Dans mes rêves pleins de mystère,
J’ai vu les anges les plus doux ;
Mais dans le ciel ni sur la terre,
Rien n’est si beau, si séduisant que vous.
Poème d’amour pour vos sms #11 : « Feu d’amour » de Philippe Brat, Poésie d’amour, 2008
Tu embrases mon cœur, tu incendies mon âme,
Ton regard est briquet qui enflamme l’étoupe ;
Quand après l’abordage, tu montes à mon bord
En sifflant un refrain, en jouant de la croupe !
Quand je saisis ton corps, c’est l’âme que j’enlace ;
Je m’abandonne en toi en véritable ami :
Le temps maudit s’écoule, le temps maudit passe,
Quand nos corps ne font qu’un, nos cœurs sont réunis !
Poème #12 : « Mon amour, que la nuit est bien lente » de Victor Hugo, Toute la lyre, 1888
N’est-ce pas, mon amour, que la nuit est bien lente
Quand on est au lit seule et qu’on ne peut dormir ?
On entend palpiter la pendule tremblante,
Et dehors les clochers d’heure en heure gémir.
L’esprit flotte éveillé dans les rêves sans nombre.
On n’a pas, dans cette ombre où manque tout soleil,
Le sommeil pour vous faire oublier la nuit sombre,
Ni l’amour pour vous faire oublier le sommeil.
Poèmes d’amour pour vos SMS #13 : Tu es le bonheur de ma vie
Tu es mon rayon de soleil,
Mon étoile qui brille au ciel,
La force qui me donne espoir,
Tu es la raison de ma résistance,
Tu es mon présent et mon avenir,
Le sang qui alimente mes veines,
L’ange qui veille sur mon cœur,
Tu es la raison de mon bonheur,
Tu es ma douce mélodie d’amour,
L’arc-en-ciel qui donne des couleurs à ma vie,
La douceur de mes jours et mes nuits,
A toi seul tu fais tout mon bonheur.
Poème #14 : T’aimer
T’aimer est un voyage au pays du bonheur
T’aimer soulage mon cœur de toute douleur
Vivre sans toi chéri est un naufrage mélancolique
Vivre avec toi mon amour est cadeau magnifique
Je t’aime
Poème d’amour court #15 : Tu m’as embrassé
Je m’en fous si je meurs demain, j’irai tout de suite au paradis,
Car tu m’as embrassé.
Je veux tout faire avec toi, même le repassage.
Toi et personne d’autre. Je n’ai pas envie de te lâcher,
J’ai envie que tu fasses partie de moi.
Ta beauté extérieure m’a attiré vers toi mais
C’est ta beauté intérieure qui m’a retenu.
Poème d’amour pour vos SMS #16 : Un amour unique
Vois-tu ce que je ressens pour toi,
Cette flamme qui est au fond de moi,
Tout cela est un grand et unique amour,
Qui s’amplifie et augmente chaque jour…
Poème d’amour qui touche le coeur #16 : T’aimer encore
Quand tu seras contre mon corps
Endormi tel un cheval mort
Quand se voilera tous mes sorts
Je te le jure mon cher trésor
C’est vrai, je t’aimerais encore.
Comme un parfum subtil et fort
Toujours tu es le miel et l’or
Dont tu parsèmes tous nos essors
Et pour cela même quand tu dors
Je t’aime, et t’aimerais encore.
Poème d’amour #17 : Ma vie sans toi
Ma vie sans toi n’est rien,
Il faut que tu le sache,
ma vie sans toi n’est rien,
je voudrai parcourir avec toi
ce long et beau chemin,
celui de notre amour
Qui nous mènera loin
Pour enfin aboutir
Au beau pays des rêves
ce pays s’appellerait
Bonheur
Poème #18 : Mon âme soeur
Tout mon amour t’est destiné,
A toi mon amour, ma passion,
Mon feu sacré, mon horizon.
Au-delà de ma vie, je t’aimerai,
Maintenant et pour l’éternité.
Ouvre-moi ton cœur, s’il te plaît !
Poème d’amour sms #19 : Envie de toi
J’ai vraiment besoin de toi
Que tu me dises que je suis celle que tu veux.
Que tu as aussi besoin de moi.
Que tu as envie de moi et que tu me désires.Je veux sentir la paume de ta main sur mon corps
Que tu me fasses sentir des frissons.
Et que tu me fasses l’amour à n’en plus en finir.Fais-moi voir en toi celui que tu es.
Dis-moi que tu es celui qui fait oublier les malheurs du passé.
Qui peut me faire épanouir dans tes caresses et tes baisers.Je veux aller au-delà de mes sentiments
Je te donne la clé de mon jardin secret
Car c’est toi que je veux !
Poème d’amour #20 : La tirade enflammée
Tes baisers sont comme des incendies que tu allumes au creux de moi.
Chaque instant passé dans tes bras réveille mon désir,
Je ne peux plus me passer de tes caresses.
Je t’aime et je veux te prouver mon amour en recouvrant ta douce peau de mes baisers.
Un des plus beaux poèmes d’amour de Victor Hugo :
Vous avez d’autres poèmes d’amour à proposer? N’hésitez pas! Les commentaires sont faits pour ça 🙂
Magnifiques! J’adore celui d’Aragon et celui de Molière!
Mon préféré est également celui d’Aragon 🙂
Quel bonheur de lire et relire ces magnifiques poèmes sur le thème éternel qu’est l’Amour!!!
et l ‘Amour est vaste….
Je vous propose le mien:
La douceur bleue du ciel
Qui avance au rythme du miel
Me plonge dans un univers,
Où seul survit l’Imaginaire.
Le bleu de la mer
M’aidera t-il à rencontrer ma douce mère
Dans mes rêves?
Mais si sévère et autoritaire
Dans le réel
Toi qui m’a portée
Sans jamais le souhaiter,
Qu’aurais pu faire
Pour t’enlever ce poids de fer
Pour te plaire
Mourir
Sourire
T’éblouir peut-être!!!!
Jeanne
Bonsoir Jeanne, ton poème est très touchant. N’hésite pas à m’en envoyer dans la rubrique « contact » pour que j’en publie si tu le souhaites 🙂
Très bonne soirée,
Léa