D’après le petit livre de Lise Bourbeau Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même, chaque être humain a eu une blessure pendant l’enfance, qui influe son comportement, ses pensées et même son physique ! Nous avons souhaité retranscrire au mieux quelques points liés à chaque blessure en utilisant les mots de l’auteur, dont nous vous recommandons vivement le livre pour avoir une vision complète et plus détaillée. Découvrez ces cinq blessures de l’enfance qui nous empêchent d’être nous-même !
Point important avant de commencer :
Il est très important que CHACUN découvre sa propre blessure EN TEMPS VOULU ! N’essayez pas de deviner qu’elle blessure a votre partenaire et surtout ne le forcez pas à le découvrir ! C’est un chemin PERSONNEL à découvrir et à suivre seul(e) ! Cet article vous aidera uniquement à découvrir la vôtre (si vous avez cliqué c’est que vous en avez envie) et à avoir un peu plus de compréhension et de tolérance des êtres humains qui nous entourent. On est tous différents et on réagit tous différemment en fonction de nos blessures de l’enfance. Il est d’ailleurs possible qu’une personne ait deux blessures.
Ce qu’il faut comprendre sur les blessures de l’enfance
Les blessures de l’enfance qui ont été reçues pendant l’enfance ne sont pas dues à la faute des parents. Eux-mêmes ont leur propre blessure et vos enfants en auront aussi. Les blessures se créent par le ressenti de l’enfant face à quelque chose ou lors d’une situation (qui peut être tout à fait banal). Suite à cela, on crée un MASQUE pour se protéger face aux autres. C’est l’EGO, qui nous fait créer ce masque et c’est à cause de l’ego que certains le garde.
Le but est de se connaître soi-même (et notamment sa blessure) pour se débarrasser de ce MASQUE, car il ne nous donne ni bonheur, ni épanouissement, ni satisfaction, mais au contraire de la frustration et une fausse image de nous-même. Cela prend du temps pour s’apercevoir que ce n’est pas nous qui agissons ainsi, mais que c’est notre MASQUE que nous portons et que nous affichons à la société par peur de réveiller notre blessure et de souffrir. La souffrance due à notre blessure peut être très douloureuse (et il ne faut pas jouer avec ça) ! « Selon la gravité de la blessure et l’intensité de la douleur, ce masque peut être porté très peu ou très souvent » dit l’auteur.
Voici un tableau avec les 5 blessures de l’enfance qui pourra vous aider sur lequel chaque souffrance est liée à un masque et a un antidote pour y remédier !
Les blessures de l’enfance : L’abandon
Fiche d’identité (simplifiée, pour la connaître dans son intégralité, procurez-vous le petit livre) : Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même
Masque : dépendant
Plus grande peur : la solitude
Vocabulaire : « je ne supporte pas », « je me fais bouffer », « on ne me lâche pas », « seul », « absent ».
Caractère : « victime », « besoin de présence, d’attention, de support et surtout de soutien », « difficulté à faire ou à décider quelque chose seul », « demande des conseils et ne les suit pas nécessairement », « voix d’enfant », « difficulté à se faire dire non (à accepter un refus) », « un jour joyeux, un jour triste », « tristesse », « attire la pitié », « recherche l’indépendance », etc.
La blessure de l’abandon
Dans les 5 blessures de l’enfance, l’auteure explique : « Abandonner quelqu’un, c’est le quitter, le laisser, ne pas vouloir s’en occuper. Plusieurs personnes confondent le rejet et l’abandon. […] Si dans un couple par exemple, l’un des partenaires décide de rejeter l’autre, il le repousse pour ne plus l’avoir à ses côtés. Si, par contre, il décide de l’abandonner, il le quitte, il s’en va pour s’en éloigner temporairement ou définitivement…« . Le sentiment d’insécurité affective relié à la blessure d’abandon correspond davantage à un abandon symbolique qu’à un abandon réel. Cependant, la douleur ressentie est toute aussi forte puisque la blessure d’abandon est très profonde et que celui qui en souffre se sent rejeté dans son être et a peur de l’abandon.
« Celui qui vit de l’abandon nourrit sa blessure chaque fois qu’il abandonne un projet qui lui tenait à coeur, qu’il se laisse tomber, qu’il ne s’occupe pas assez de lui-même et qu’il ne se donne pas l’attention dont il a besoin. Il fait peur aux autres en s’accrochant trop à eux et s’arrange ainsi pour les perdre et se retrouver à nouveau seul« .
Ton masque : la dépendance
« Lorsque ta blessure d’abandon est animée, tu portes le masque de dépendant. Celui-ci te fait devenir comme un petit enfant qui a besoin et qui cherche l’attention en pleurant, en te plaignant ou en étant soumis à ce qui se passe, car tu crois que tu ne peux y arriver seul. Ce masque te fait faire des pirouettes pour éviter qu’on te laisse ou pour avoir plus d’attention. Il peut même te convaincre d’aller jusqu’à te rendre malade ou être victime de différents problèmes pour obtenir le support ou le soutien recherché« .
« Quand le dépendant est en contact avec les problèmes que sa dépendance engendre, il souhaite à ce moment devenir indépendant. Se croire indépendant devient une réaction très courante chez les personnes dépendantes et elles aiment beaucoup dire aux autres à quel point elles se trouvent indépendantes. Cependant, cela ne fait qu’accentuer et cacher la blessure d’abandon puisqu’elle n’est pas soignée« .
« Il met en place plein de projets (que souvent il ne termine pas) qui lui remplissent ses journées, pour ne pas être seul un instant et ainsi éviter de penser à sa solitude. Il peut se faire croire qu’il est bien seul sans toutefois réaliser qu’il recherche fébrilement des occupations pour passer le temps. En l’absence de présence physique, la télévision et le téléphone lui tiendront compagnie« .
Ta plus grande peur
La plus grande peur du dépendant est la solitude. « Il est convaincu de ne pas pouvoir la gérer. C’est pourquoi il s’accroche aux autres et fait tout pour obtenir de l’attention. Il est prêt à faire de multiples pirouettes pour être aimé, pour qu’on ne le laisse pas« .
Il se demande ce qu’il va bien pouvoir faire seul et ce qui va lui arriver. « Lorsque le dépendant se sent abandonné, il croit qu’il n’est pas assez important pour mériter l’attention de l’autre ». La tristesse est l’émotion la plus intense ressentie par le « dépendant« . « Il la ressent au plus profond de lui sans comprendre, ni pouvoir expliquer d’où elle vient« . Pour éviter de ressentir cette émotion, il recherchera la présence des autres.
Le terme « laisser » est pour lui, synonyme « d’abandonner« . « Si, par exemple, le dépendant parle avec une personne qui lui dit : »je dois te laisser, je dois partir », le coeur lui fait mal. Le simple fait d’entendre le mot « laisser », même au téléphone, soulève des émotions en lui. Pour ne pas se sentir abandonné, il faudrait que l’autre lui explique la raison de son départ sans utiliser ce mot« .
« La personne dépendante est celle qui a la plus grande capacité à ne pas voir le problème dans son couple. Elle préfère croire que tout va bien parce qu’elle craint d’être abandonnée. Si l’autre lui annonce qu’il veut partir, elle souffre énormément parce que, ne voyant pas les problèmes, elle ne s’y attendait pas« .
Lorsque ta blessure prend le dessus
« Les peurs du dépendant qui l’empêchent de communiquer clairement et de faire ses demandes sont les suivantes : peur de pleurer ou de passer pour un bébé, peur que l’autre parte, que l’autre ne soit pas d’accord et ignore ce qui est dit ou demandé, de se faire dire non, de se faire refuser, de ne pas être soutenu comme il s’attend, de ne pas répondre aux attentes des autres. Si tu te vois dans ces peurs, voilà un bon moyen pour découvrir que tu n’es pas toi-même et que c’est ta blessure d’abandon qui prend le dessus« .
La guérison de ta blessure
« Nous ne portons nos masques pour nous protéger que lorsque nous avons peur de souffrir, de revivre une blessure. […] L’idéal est d’arriver à reconnaître rapidement le masque que nous venons de mettre afin d’identifier la blessure que nous essayons de cacher, et ce, sans nous juger, ni nous critiquer ».
La première étape consiste à reconnaître, accepter cette blessure et de devenir conscient du masque que l’on porte. « Aimer et accepter une blessure signifie la reconnaître, savoir que tu es revenu sur cette terre pour guérir ce genre de blessure et accepter que ton ego a voulu te protéger en créant un masque. »
« Aujourd’hui, par contre, ce masque te nuit plus qu’il ne t’aide. Le temps est venu pour toi de décider que tu peux survivre même si tu te sens blessé. Tu n’es plus ce petit enfant qui ne pouvait pas gérer sa blessure. Tu es maintenant un adulte avec plus d’expérience et plus de maturité, avec une vision différente sur la vie et qui a l’intention de s’aimer davantage. »
Tu peux voir que ta blessure est « sur le point de se rétablir lorsque tu te sens bien même si tu es seul et que tu recherches moins d’attention. La vie est moins dramatique. Tu as de plus en plus envie d’entreprendre des projets et même si les autres ne t’appuient pas, tu peux continuer« .
Ce qui se cache derrière une personne dépendante
« Une personne habile, tenace, persévérante, naturellement gaie, enjouée et sociable qui possède souvent des talents artistiques, etc.«
Les blessures de l’enfance : Le rejet
Fiche d’identité (simplifiée, pour la connaître dans son intégralité, procurez-vous le petit livre) : Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même
Masque : Fuyant
Plus grande peur : la panique
Vocabulaire : « nul », « rien », « inexistant », « disparaître ».
Caractère : « détaché du matériel », « perfectionniste », « intellectuel », « passe par des phases de grand amour à des phases de haine profonde », « ne croit pas à son droit d’exister », « se croit nul, sans valeur », « trouve différents moyens pour fuir », « se croit incompris », « recherche la solitude », « effacé », « capacité de se rendre invisible », « difficulté à laisser vivre son enfant intérieur », etc.
La blessure du rejet
Dans les 5 blessures de l’enfance, l’auteure explique : « Plusieurs personnes ont de la difficulté à faire la différence entre rejeter et abandonner. Abandonner quelqu’un, c’est s’éloigner de lui pour autre chose ou pour quelqu’un d’autre alors que rejeter quelqu’un, c’est le repousser, ne pas vouloir l’avoir à ses côtés ou dans sa vie. Celui qui rejette utilise l’expression « je ne veux pas » alors que celui qui abandonne dit plutôt : « je ne peux pas ». Le rejet est une blessure très profonde, car celui qui en souffre se sent rejeté dans son être et surtout dans son droit d’exister. »
« Celui qui souffre de rejet alimente sa blessure chaque fois qu’il se traite de nul, de bon à rien, de ne faire aucune différence dans la vie des autres et chaque fois qu’il fuit une situation« .
Ton masque : le fuyant
« Lorsque ta blessure de rejet est activée, tu mets le masque du fuyant. Celui-ci te porte à vouloir fuir la situation ou la personne avec qui tu crois que tu vivras du rejet, par peur de paniquer et de te sentir impuissant. Ce masque peut aussi te convaincre de devenir le plus invisible possible en te retirant à l’intérieur de toi-même, en ne disant ou en ne faisant rien qui puisse te faire rejeter davantage par l’autre. Ce masque te fais croire que tu n’es pas assez important pour prendre ta place, que tu n’as pas le droit d’exister au même titre que les autres. »
« La première réaction d’une personne qui se sent rejetée est de fuir. L’enfant en voie de se créer un masque de fuyant, lorsqu’il se sent rejeté, est celui qui vivra le plus souvent dans son monde imaginaire. »
Ta plus grande peur
« S’il a une demande à faire à quelqu’un et que la personne est occupée, il laissera tomber et ne dira rien. Il sait ce qu’il veut mais il n’ose pas le demander, croyant que ce n’est pas assez important pour déranger l’autre« .
Sa plus grande peur est la panique. « Aussitôt qu’il pense qu’il pourrait paniquer dans une situation, sa première réaction est de se sauver, de se cacher ou de fuir. Il préfère disparaître parce qu’il sait qu’en état de panique, il fige sur place. Il croit qu’en fuyant ainsi, il s’évitera un malheur. Il est tellement convaincu de ne pas pouvoir la gérer qu’il finit par croire facilement à une possibilité de panique future alors que ce n’est pas le cas« .
« Une autre caractéristique du fuyant est de rechercher la perfection dans tout ce qu’il fait, car il croit que s’il fait une erreur, il sera jugé. Pour lui, être jugé équivaut à être rejeté. Comme il ne croit pas à la perfection de son être, il se reprend en essayant d’atteindre la perfection dans ce qu’il fait. Il confond malheureusement le « être » avec le « faire ». Sa recherche de perfection peut même devenir obsessionnelle. Il veut tellement tout faire à la perfection que toute tâche lui prend plus de temps que nécessaire. Il s’attire ainsi d’autres situations de rejet de la part des autres ».
« La peur de paniquer fait aussi perdre la mémoire au fuyant dans plusieurs situations. Il peut croire qu’il a un problème de mémoire quand, en réalité, il s’agit d’un problème de peur« .
Lorsque ta blessure prend le dessus
« Les peurs du fuyant qui l’empêchent de communiquer clairement et de faire des demandes sont les suivantes : peur de ne pas être intéressant, d’être considéré comme nul ou sans valeur, d’être incompris, de paniquer, que l’autre l’écoute par obligation ou par politesse. Si tu te vois avec ces peurs, voilà un bon moyen pour découvrir que tu n’es pas toi-même et que c’est ta blessure de rejet qui prend le dessus ».
La guérison de ta blessure
« Nous ne portons nos masques pour nous protéger que lorsque nous avons peur de souffrir, de revivre une blessure. […] L’idéal est d’arriver à reconnaître rapidement le masque que nous venons de mettre afin d’identifier la blessure que nous essayons de cacher, et ce, sans nous juger, ni nous critiquer ».
La première étape consiste à reconnaître, accepter cette blessure et de devenir conscient du masque que l’on porte. « Aimer et accepter une blessure signifie la reconnaître, savoir que tu es revenu sur cette terre pour guérir ce genre de blessure et accepter que ton ego a voulu te protéger en créant un masque. »
Dans les 5 blessures de l’enfance, l’auteure explique : « Aujourd’hui, par contre, ce masque te nuit plus qu’il ne t’aide. Le temps est venu pour toi de décider que tu peux survivre même si tu te sens blessé. Tu n’es plus ce petit enfant qui ne pouvait pas gérer sa blessure. Tu es maintenant un adulte avec plus d’expérience et plus de maturité, avec une vision différente sur la vie et qui a l’intention de s’aimer davantage. »
Tu peux voir que ta blessure est « sur le point de se rétablir lorsque tu prends de plus en plus ta place, que tu oses t’affirmer. En plus, si quelqu’un semble oublier que tu existes, tu peux être quand même bien dans ta peau. Il t’arrive beaucoup moins de situations où tu as peur de vivre de la panique« .
Ce qui se cache derrière une personne fuyante
« Une personne débrouillarde, douée d’une bonne capacité de créer, d’inventer, d’imaginer, efficace et pense à d’innombrables détails, apte à réagir et en mesure de faire ce qu’il faut en cas d’urgence, peut très bien être heureuse seule, etc. »
Les blessures de l’enfance : l’humiliation
Fiche d’identité
Masque : Masochiste
Plus grande peur : la liberté
Vocabulaire : « être digne », « être indigne », « petit », « gros ».
Caractère : « a fréquemment honte de lui même et des autres ou peur de faire honte », « n’aime pas aller vite », « connaît ses besoins mais ne les écoutes pas », « en prend beaucoup sur son dos », « contrôle pour éviter la honte », « se croit malpropre, sans coeur, cochon ou moindre que les autres », « s’arrange pour ne pas être libre car être libre signifie illimité« , « s’il est sans limites, il a peur de déborder », « hypersensible », « se punit en croyant punir l’autre », « compense et se récompense par la nourriture », « veut être libre », « vit du dégoût »…
La blessure de l’humiliation
Dans les 5 blessures de l’enfance, l’auteure explique : « L’éveil de la blessure se produit au moment où l’enfant sent qu’un de ses parents a honte de lui ou a peur d’avoir honte lorsqu’il est sale, quand il fait un dégât (surtout en public ou en famille), lorsqu’il est mal habillé, etc. Quelle que soit la circonstance qui amène l’enfant à se sentir abaissé, dégradé, comparé, mortifié ou honteux au niveau du physique, la blessure s’éveille et prend de l’ampleur ».
« Celui qui souffre d’humiliation alimente sa blessure chaque fois qu’il se rabaisse, qu’il se compare aux autres en se diminuant et qu’il s’accuse d’être gros, pas bon, sans volonté, profiteur, etc. Il s’humilie en portant des vêtements qui le désavantagent et en les salissant. Il fait souffrir son corps en lui donnant trop de nourriture à digérer et à assimiler. Il se fait souffrir en prenant sur lui les responsabilités des autres, ce qui le prive de sa liberté et de temps pour lui-même« .
Ton masque : le masochiste
« Lorsque c’est la blessure d’humiliation qui est éveillée, tu enfiles le masque du masochiste. Celui-ci te fait oublier tes besoins pour ne penser qu’à ceux des autres en devenant une bonne personne, généreuse, toujours prête à rendre service, même au delà de tes limites. Tu t’arranges aussi pour prendre sur ton dos les responsabilités et engagements de ceux qui semblent avoir de la difficulté à respecter ce qu’ils doivent faire et cela, avant même qu’ils te le demandent. Tu fais tout pour te rendre utile, toujours pour ne pas te sentir humilié, rabaissé. Tu t’arranges aussi pour ne pas être libre, ce qui est si important pour toi. Chaque fois que tes actions ou agissements sont motivés par la peur d’avoir honte de toi ou de te sentir humilié, c’est signe que tu portes ton masque de masochiste. »
Ta plus grande peur
Dans les 5 blessures de l’enfance, l’auteure explique : « La plus grande peur du masochiste est la liberté. Il est convaincu qu’il ne saurait pas gérer le fait d’être libre à sa guise. Il s’arrange donc inconsciemment pour ne pas l’être et, la plupart du temps, c’est lui qui le décide. Il pense qu’en choisissant par lui-même, il ne sera pas controlé par les autres, mais ses décisions lui amènent souvent le résultat contraire, donc encore plus de contraintes et d’obligations. En voulant s’occuper de tous ceux qu’il aime, il croit assurer sa liberté, car c’est lui qui contrôle mais, en réalité, il s’emprisonne. Ce que le masochiste fait pour se libérer dans un domaine, l’emprisonne dans l’autre. En plus, il se crée plein de situations dans son quotidien qui l’obligent à faire des choses qui ne répondent pas à ses besoins. »
« Le masochiste a aussi le don de se punir lui même avant que quelqu’un d’autre ne le fasse. C’est comme s’il voulait se donner le premier coup de fouet, se préparant ainsi pour que ceux de l’autre fasse moins mal. Cette situation se produit lorsqu’il a honte de quelque chose ou qu’il a peur d’avoir honte face à l’autre. ».
« Au travail, le masochiste choisit un poste où il se voit obligé d’intervenir pour tout arranger afin que tout le monde soit heureux. Sinon il s’accuserait de n’avoir rien fait et en aurait honte parce qu’il se croit responsable du bonheur des autres« .
« Le dégoût est un sentiment souvent ressenti par le masochiste. Il se dégoûte lui-même ou les autres le répugnent. Il se crée souvent des situations où il vivra du dégoût et sa réaction première sera de rejeter ce qui le répugne. »
Lorsque ta blessure prend le dessus
Dans les 5 blessures de l’enfance, l’auteure explique : « Les peurs du masochiste qui l’empêchent de communiquer clairement et de faire ses demandes sont les suivantes : peur de blesser l’autre, de passer pour un égoïste s’il dévoile ses besoins et ses désirs, d’être abaissé ou humilié, que l’autre le fasse se sentir comme une poubelle, de se faire dire ou de sentir qu’il est indigne. Si tu te vois dans ces peurs, voilà un bon moyen pour découvrir que tu n’es pas toi-même et que c’est ta blessure d’humiliation qui prend le dessus ».
La guérison de ta blessure
« Nous ne portons nos masques pour nous protéger que lorsque nous avons peur de souffrir, de revivre une blessure. […] L’idéal est d’arriver à reconnaître rapidement le masque que nous venons de mettre afin d’identifier la blessure que nous essayons de cacher, et ce, sans nous juger, ni nous critiquer ».
Dans les 5 blessures de l’enfance, l’auteure explique : La première étape consiste à reconnaître, accepter cette blessure et de devenir conscient du masque que l’on porte. « Aimer et accepter une blessure signifie la reconnaître, savoir que tu es revenu sur cette terre pour guérir ce genre de blessure et accepter que ton ego a voulu te protéger en créant un masque. »
« Aujourd’hui, par contre, ce masque te nuit plus qu’il ne t’aide. Le temps est venu pour toi de décider que tu peux survivre même si tu te sens blessé. Tu n’es plus ce petit enfant qui ne pouvait pas gérer sa blessure. Tu es maintenant un adulte avec plus d’expérience et plus de maturité, avec une vision différente sur la vie et qui a l’intention de s’aimer davantage. »
Tu peux voir que ta blessure est « sur le point de se rétablir lorsque tu prends le temps de vérifier tes besoins avant de dire oui aux autres. Tu en prends beaucoup moins sur tes épaules et tu te sens plus libre. Tu arrêtes de te créer des limites pour toi. Tu es capable également de faire des demandes sans te croire dérangeant, voire emmerdant ».
Ce qui se cache derrière une personne masochiste
Dans les 5 blessures de l’enfance, l’auteure explique : « Une personne audacieuse, aventurière, possédant de grandes capacités dans beaucoup de domaines, a un talent d’organisatrice, généreuse, altruiste, serviable, joviale, bonne médiatrice, etc. »
Les blessures de l’enfance : la trahison
Fiche d’identité (simplifiée, pour la connaître dans son intégralité, procurez-vous le petit livre) : Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même
Masque : Contrôlant
Plus grande peur : la dissociation, la séparation, le reniement
Vocabulaire : « je suis capable », « fais-moi confiance », « je ne lui fais pas confiance », « laisse-moi faire seul », « je le savais », « dissocié », etc.
Caractère : « se croit très responsable et fort », « cherche à être spécial et important », « ne tient pas ses engagements et ses promesses ou se force pour les tenir », « ment facilement », « manipulateur », « séducteur », « a beaucoup d’attentes », « d’humeur inégale », « convaincu d’avoir raison et essaie de convaincre l’autre », « impatient », « intolérant », « comprend et agit rapidement », « performant pour être remarqué », « se confie difficilement », « ne montre pas sa vulnérabilité », « sceptique », « peur du désengagement », etc.
La blessure de la trahison
Dans les 5 blessures de l’enfance, l’auteure explique : « Le terme le plus important relié à la trahison est fidélité, contraire de trahison. Être fidèle, c’est garder ses engagements, être loyal et dévoué. On peut faire confiance à une personne fidèle. Quand la confiance est détruite, on peut souffrir de trahison. »
« Lorsque l’enfant commence à vivre des expériences de trahison, il se crée un masque pour se protéger, comme dans le cas des autres blessures. Ce masque est celui de contrôlant. […] le contrôlant, lui, contrôle pour veiller à bien respecter ses engagements, être fidèle et responsable ou pour s’assurer que les autres gardent bien leurs engagements« .
« Celui qui vit de la trahison entretient sa blessure en se mentant, en se faisant croire des choses fausses et en ne tenant pas ses engagements avec lui-même. Il se punit en faisant tout lui-même parce qu’il ne fait pas confiance aux autres et qu’il ne délègue pas. Ou lorsqu’il le fait, il est tellement occupé à vérifier ce que les autres font qu’il se prive de bon temps pour lui-même« .
Ton masque : le contrôlant
Dans les 5 blessures de l’enfance, l’auteure explique : « Lorsque tu vis la blessure de trahison, tu portes le masque du contrôlant qui t’amène à devenir méfiant, sceptique, sur tes gardes, autoritaire et intolérant à cause de tes attentes. Tu fais tout pour montrer que tu es une personne forte et que tu ne te laisses pas faire ou avoir facilement, en particulier lorsque tu décides pour les autres. Ce masque te fait faire des pirouettes pour éviter de perdre ta réputation au point même de mentir. Tu oublies tes besoins et fait ce qu’il faut pour que les autres pensent que tu es une personne fiable et en qui on peut avoir confiance. Ce masque te fait également projeter une façade de personne sûre d’elle, même si tu n’as pas confiance en toi et que tu remets en question tes décisions et tes actions. »
Ta plus grande peur
« La plus grande peur du contrôlant est la dissociation et le reniement. Il ne voit pas à quel point il crée des situations de conflit ou de problèmes pour ne plus parler à quelqu’un. Bien qu’il s’attire des séparations ou des situations où il renie quelqu’un, il ne voit pas qu’il en a peur. Au contraire, il se fait croire que ces séparations ou reniements sont mieux pour lui. Il pense ainsi qu’il ne se fera plus avoir. Le fait qu’il soit très sociable et qu’il aille facilement vers de nouvelles connaissances l’empêchent de voir le nombre de personnes qu’il a mises de côté dans sa vie. Ceux qui l’entourent s’en rendent compte plus facilement.«
Lorsque ta blessure prend le dessus
Dans les 5 blessures de l’enfance, l’auteure explique : « L’ego du contrôlant prend facilement le dessus lorsque quelqu’un le reprend dans ce qu’il fait, car il n’aime pas être surveillé, surtout par un autre contrôlant. Il éprouve beaucoup de difficultés avec les personnes autoritaires, car il croit qu’elles veulent le contrôler. Il se justifie et a toujours une bonne raison pour faire les choses à sa façon. Il admet assez difficilement ses peurs et il ne veut pas parler de ses faiblesses. D’ailleurs le contrôlant commence très jeune à dire : « je suis capable, laisse-moi faire seul. »Il veut faire les choses à sa façon mais aime bien que les autres le reconnaissent, le félicitent et, surtout, remarquent ce qu’il fait« .
La guérison de ta blessure
« Nous ne portons nos masques pour nous protéger que lorsque nous avons peur de souffrir, de revivre une blessure. […] L’idéal est d’arriver à reconnaître rapidement le masque que nous venons de mettre afin d’identifier la blessure que nous essayons de cacher, et ce, sans nous juger, ni nous critiquer ».
La première étape consiste à reconnaître, accepter cette blessure et de devenir conscient du masque que l’on porte. « Aimer et accepter une blessure signifie la reconnaître, savoir que tu es revenu sur cette terre pour guérir ce genre de blessure et accepter que ton ego a voulu te protéger en créant un masque. »
« Aujourd’hui, par contre, ce masque te nuit plus qu’il ne t’aide. Le temps est venu pour toi de décider que tu peux survivre même si tu te sens blessé. Tu n’es plus ce petit enfant qui ne pouvait pas gérer sa blessure. Tu es maintenant un adulte avec plus d’expérience et plus de maturité, avec une vision différente sur la vie et qui a l’intention de s’aimer davantage. »
Dans les 5 blessures de l’enfance, l’auteure explique : Tu peux voir que ta blessure est « sur le point de se rétablir lorsque tu ne vis plus autant d’émotions au moment où quelqu’un ou quelque chose vient déranger tes plans. Tu lâches prise plus facilement. Je précise que lâcher prise signifie arrêter d’être attaché aux résultats, arrêter de vouloir que tout se passe selon notre planification. Tu ne cherches plus à être le centre d’attraction. Lorsque tu es fier de toi suite à un exploit, tu peux être bien même si les autres ne te reconnaissent pas« .
Ce qui se cache derrière une personne contrôlante
« Une personne habile de se faire rassurante et protectrice ; sociable et bonne comédienne, sait rapidement comment les autres se sentent et dédramatise en les faisant rire, prend des décisions rapidement, etc. »
Les blessures de l’enfance : l’injustice
Fiche d’identité (simplifiée, pour la connaître dans son intégralité, procurez-vous le petit livre) : Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même
Masque : Rigide
Plus grande peur : la froideur
Vocabulaire : « pas de problème », « toujours/jamais », « très bon/très bien », « très spécial », « justement », « exactement », « sûrement », « d’accord ? ».
Caractère : « froid et difficulté à montrer son affection », « perfectionniste », « se contrôle », « se compare à mieux et à pire », « peut rire pour rien pour cacher sa sensibilité », « se justifie beaucoup », « performant pour être parfait », « n’admet pas qu’il vit des problèmes », « doute de ses choix », « trouve injuste d’en recevoir moins et encore plus injuste d’en recevoir plus que les autres » , « difficulté à recevoir en général », « difficulté à demander de l’aide », « rarement malade, dur pour son corps », « aime l’ordre », « se coupe de son senti », « vivant, dynamique », « ton de la voix sec et raide », « ne respecte pas ses limites, s’en demande beaucoup », « colérique », « envieux », « trop optimiste », etc.
La blessure d’injustice
Dans les 5 blessures de l’enfance, l’auteure explique : « Une personne qui souffre d’injustice est celle qui ne se sent pas appréciée à sa juste valeur, qui ne se sent pas respectée ou qui ne croit pas recevoir ce qu’elle mérite. Un personne peut aussi souffrir d’injustice lorsqu’elle reçoit plus que ce qu’elle croit mériter. Donc, la blessure d’injustice peut être causée en pensant que nous avons plus de choses matérielles que d’autres ou, au contraire, que nous n’en recevons pas assez« .
« Celui qui souffre d’injustice favorise sa blessure en étant trop exigeant envers lui-même. Il ne respecte pas ses limites et se fait vivre beaucoup de stress. Il est injuste envers lui-même, car il se critique et a de la difficulté à voir ses qualités et ce qu’il fait de bien. Il souffre quand il ne voit seulement que ce qui n’est pas fait ou l’erreur qui a été commise. Il se fait souffrir en ayant de la difficulté à se faire plaisir« .
Ton masque : le rigide
« Lorsque la blessure d’injustice est déclenchée, tu revêts le masque du rigide qui fait de toi une personne froide, brusque et sèche au niveau du ton et des mouvements. Tout comme ton attitude, ton corps devient rigide lui aussi. Ce masque te fait devenir aussi très perfectionniste et te fait vivre beaucoup de colère, d’impatience, de critique et d’intolérance face à toi-même. Tu es très exigeant et tu ne respectes pas tes limites. Chaque fois que tu te contrôles, que tu te retiens et que tu es dur avec toi-même, c’est aussi signe que tu as mis ton masque de rigide ».
Ta plus grande peur
Dans les 5 blessures de l’enfance, l’auteure explique : « La plus grande peur du rigide est la froideur. Il a autant de difficulté à accepter sa propre froideur que celle des autres. Il fait tout son possible pour se montrer chaleureux. Il se croit d’ailleurs chaleureux et il ne réalise pas vraiment que les autres puissent le trouver insensible et froid. Il ne prend pas conscience qu’il évite d’être en contact avec sa sensibilité pour ne pas montrer sa vulnérabilité. Il ne peut accepter cette froideur, car ce serait admettre être sans coeur, ce qui revient à dire injuste. Voilà pourquoi il est très important pour le rigide de se faire dire qu’il est bon, c’est-à-dire bon dans ce qu’il fait et rempli de bonté. Dans le premier cas, il se considère comme parfait et dans le deuxième, chaleureux. Il vit aussi difficilement la froideur des autres. Lorsque quelqu’un est froid avec lui, le coeur lui fait mal et il se demande tout de suite ce qu’il a fait ou dit de pas correct pour que l’autre agisse ainsi avec lui« .
L’émotion la plus courante chez le rigide est la colère, et notamment contre lui même. « Sa réaction première lorsqu’il est en colère est d’attaquer quelqu’un d’autre, même si elle est contre lui-même. En réalité, il est en colère contre lui-même pour ne pas avoir vu juste ou pour ne pas avoir fait la bonne action« .
Lorsque ta blessure prend le dessus
Dans les 5 blessures de l’enfance, l’auteure explique : « La blessure d’injustice affecte notre façon de communiquer. Les peurs du rigide qui l’empêchent de communiquer clairement et de faire ses demandes sont les suivantes : peur de se tromper, de ne pas être clair, d’être critiqué, d’avoir choisi le mauvais moment, de trop en dire, de déborder ou de perdre le contrôle, de déplaire, de passer pour trop exigeant, d’être jalousé ou envié, d’être jugé de profiteur. Si tu te vois dans ces peurs, voilà un bon moyen pour découvrir que tu n’es pas toi-même et que c’est ta blessure d’injustice qui prend le dessus ».
La guérison de ta blessure
« Si tu te reconnais dans cette blessure d’injustice et portant le masque de rigide, la première chose à faire est d’admettre le nombre de fois où tu es injuste envers les autres et surtout envers toi-même dans une journée. C’est la partie la plus difficile à admettre mais ce sera le début de ta guérison ».
Dans les 5 blessures de l’enfance, l’auteure explique : « Nous ne portons nos masques pour nous protéger que lorsque nous avons peur de souffrir, de revivre une blessure. […] L’idéal est d’arriver à reconnaître rapidement le masque que nous venons de mettre afin d’identifier la blessure que nous essayons de cacher, et ce, sans nous juger, ni nous critiquer ».
La première étape consiste à reconnaître, accepter cette blessure et de devenir conscient du masque que l’on porte. « Aimer et accepter une blessure signifie la reconnaître, savoir que tu es revenu sur cette terre pour guérir ce genre de blessure et accepter que ton ego a voulu te protéger en créant un masque. »
« Aujourd’hui, par contre, ce masque te nuit plus qu’il ne t’aide. Le temps est venu pour toi de décider que tu peux survivre même si tu te sens blessé. Tu n’es plus ce petit enfant qui ne pouvait pas gérer sa blessure. Tu es maintenant un adulte avec plus d’expérience et plus de maturité, avec une vision différente sur la vie et qui a l’intention de s’aimer davantage. »
Tu peux voir que ta blessure est « sur le point de se rétablir lorsque tu te permets d’être moins perfectionniste, de faire des erreurs sans vivre de colère ou de critique. Tu t’accordes le droit de montrer ta sensibilité, de pleurer devant les autres sans perdre le contrôle et sans peur du jugement des autres« .
Ce qui se cache derrière une personne rigide
Dans les 5 blessures de l’enfance, l’auteure explique : « Un personne créative, qui a beaucoup d’énergie, dotée d’une grande capacité de travail, sensible, soucieuse, ordonnée et excellente pour produire un travail qui exige de la précision, etc. »