5/ Elle ne laisse aucun répit et nuit à la complicité du couple
Elle peut conduire à l’absence de relations intimes, ou du moins les réduire à leur au strict minimum… Contrairement à la dépression, l’anxiété, loin de couper toute envie, conduit l’anxieux(se) à trop y penser, et à se faire une montagne de tout, à interpréter le regard de son partenaire, à remettre en cause son attractivité, et donc détruire toute entente intime. Désormais les séances câlins sous la couette deviennent presque une vraie torture puisque tout est analysé, l’abandon et le naturel ont laissé place à un sur-contrôle de soi, et à une analyse des moindres gestes de son partenaire…
Oké.
Merci de rappeler, encore une fois, à quel point les personnes anxieuses pourrissent la vie des autres, le tout sans parler des solutions bien sûr… Les personnes anxieuses détruiront votre relation, point. Je ne comprends même pas le but de l’article en fait…
Bon, en ce qui me concerne, je souffre d’anxiété ET de dépression, combo gagnant. J’ai décidé de ne plus tenter la moindre relation tant que je ne serais pas guérie, après avoir essuyé les remarques parfois acerbes de mes partenaires. Parce que c’est ce genre de remarques qui nous fait croire que nous ne méritons pas d’être aimés, que nous n’attirerons que des ennuis à notre partenaire, que nous ne saurons rendre personne heureux.
Je ne dis pas qu’il faut être le médecin de son ou sa partenaire, loin de là. La dépendance affective, on sait tous que c’est très mauvais. Seulement, quand une personne souffre d’une ou plusieurs maladies mentales, pas toujours prises au sérieux d’ailleurs, elle est réduite à ça. Cette personne est anxieuse ? Tirez-vous, elle n’a rien à vous offrir, la relation tiendra pas, etc.
Pourtant, lorsqu’on est anxieux ou dépressif, on n’espère qu’une chose : que ça s’arrête. On veut guérir, contrairement à ce que semblent croire certaines personnes. On ne fait pas « exprès » d’être malade. C’est pour ça que ce genre d’article culpabilisant me hérisse le poil.
Désolée mais sur le coup, je ne pouvais pas ne pas réagir, notamment pour les autres neuroatypiques qui me lisent peut-être – et si vous êtes là, les amis, sachez que vous méritez d’être aimés, que vous êtes de belles personnes, que vous pouvez offrir beaucoup plus que ce que vous croyez et que votre maladie ne vous définit pas. Et surtout : vous pouvez vous en sortir. Vous n’êtes pas seuls. <3
Sarey je suis vraiment désolée de la façon dont vous avez pris cet article. Ce n’est pas du tout ce que nous voulons dire par là ! Juste, que tout le monde doit se protéger. Je sais que vous lisez certains articles et textes depuis longtemps, il me semble même que vous en aviez écrit un magnifique ! Je vous invite à lire cet article qui parle de ce que j’ai vécu : http://www.parlerdamour.fr/la-depression-dans-le-couple-comment-gerer-mon-histoire/
Article très « intime » dans lequel je livre mon histoire, mes deux ans de dépression extrêmement difficiles à gérer et où j’ai pu en vouloir énormément à mon conjoint parce qu’il n’agissait pas comme je voulais… Puis le travail que j’ai fait pour m’en sortir…
Dans un tel cas, les deux partenaires souffrent et c’est ça qui est malheureux… Celui qui est en dépression est plus bas que terre et l’autre se sent impuissant et n’arrive pas à comprendre ce qu’il se passe.
Bien sûr que les gens dépressifs comme tous les autres méritent d’être aimés, ils ont même encore plus besoin d’affection que la plupart des êtres humains mais il ne faut pas chercher un remède dans l’amour. Et, comme je l’explique dans l’article que je vous ai mis en lien, tout cela est évidemment bien plus facile à dire qu’à faire mais on peut y arriver et en ressortir bien plus forts !
Je vous souhaite beaucoup de courage et de force et non, vous n’êtes pas seuls, vous n’êtes pas seule ♥
« Il ne faut pas chercher un remède dans l’amour. »
Pour ça, on est d’accord, ne vous inquiétez pas ! Si on n’est pas heureux(se) tout(e) seul(e), on le sera pas en couple non plus, c’est une règle quasi absolue.
J’apprécie que vous ayez pris le temps de me répondre, en tout cas (même si, si j’en crois l’en-tête de l’article, ce n’est pas vous qui l’avez écrit).
En fait, ce qui m’a mise mal à l’aise, c’est surtout le fait qu’on présente ce type de maladie comme un problème pour une vie de couple alors que c’est moins ça qui importe que le bien-être de chacun, tout simplement. Bon, je vais peut-être un poil dévier du sujet, mais j’ai le sentiment qu’on attache plus d’importance à cette question : « Que faire pour que mon couple ressemble à ce dont j’ai toujours rêvé ? » qu’à celle-là : « De quoi ai-je besoin de de quoi mon/ma partenaire a-t-il(elle) besoin ? » Et en fait, dans cet article, j’ai vraiment le sentiment que l’anxieux(se) est vu(e) comme un problème (et même plus que l’anxiété elle-même). Une maladresse de la part de l’auteur, peut-être ?
(Je précise que je sais très bien que la plupart des gens veulent une relation relativement calme et paisible quand même, et que c’est bien normal, j’en fais partie, mais dans de nombreux cas, ça tourne à l’égoïsme assez vite, comme j’ai pu le constater dans mes propres relations.)
Quant à l’article sur la dépression, je l’avais déjà lu et je m’étais sentie assez mal (la première fois que je me suis fait plaquer, c’était justement à cause de ma dépression et aujourd’hui, que je sois seule ou accompagnée c’est pareil, et certaines personnes ont même essayé de profiter de ma maladie pour me manipuler – un gros PN m’est tombé dessus l’année dernière, ça fait toujours plaisir. Donc oui, chercher un remède dans l’amour, c’est une mauvaise idée. Mais on remarque que si la dépression s’installe dans un couple de longue date, la rupture, ce sera presque toujours la faute de la personne malade, alors considérée comme coupable, invivable. Je le sais, je l’ai vécu).
Je sais pas si mon commentaire est super clair (la chaleur, tout ça) mais je voulais quand même préciser un peu ma réaction à chaud.^^
Merci encore de m’avoir répondu.
Tout commentaire est constructif de toute façon (à moins qu’il ne soit une suite d’insultes injustifiées ;)). L’article a effectivement été écrit par Antoine mais a été relu par moi-même et je l’ai validé. Je comprends votre interprétation même si ce n’est pas ce que l’on a voulu dire à travers.
Tout ce que vous dites est vrai, c’est toujours le « malade » le fautif dans la relation alors qu’il est déjà en affreuse souffrance. Mais pour certaines personnes, mieux vaut prévenir que guérir, je pense personnellement que tout le monde n’est pas capable de vivre avec quelqu’un dépressif. Il faut avoir de l’empathie mais aussi être assez fort pour ne pas sombrer et soutenir l’autre et ce n’est pas donné à tout le monde (ou du moins, certains n’ont juste pas envie de faire l’effort… Manque d’amour ?). Heureusement qu’il y en a quand même qui en sont capables !! Un nouvel article a été écrit aujourd’hui sur le sujet : https://www.parlerdamour.fr/gerer-depression-de-conjoint/
A bientôt et au plaisir de vous lire,
Léa