Lettre à mon amour, pour te dire que j’ai peur de te perdre. Te dire que je t’aime aussi d’ailleurs. Surtout. Parce que parfois, les sentiments se mélangent et qu’on a le sentiment de tellement aimer l’autre qu’on croit qu’il va nous échapper. L’angoisse et la peur entre alors en jeu et les émotions deviennent de plus en plus difficiles à gérer. Vous trouverez ici deux exemples de lettres d’amour sur la peur de perdre l’autre.
Lettre d’amour j’ai peur de te perdre
Mon Amour,
J’ai peur de te perdre. Il y a mon coeur qui se soulève, mon ventre qui se tort, mes neurones qui s’agitent, ma parano qui s’active. J’ai peur que tu changes mon amour, j’ai peur que tu ne sois plus celui que j’ai aimé. J’ai peur que ma jalousie revienne. J’ai peur. Tu n’es plus celui que j’ai rencontré et c’est bien normal. Les années ont passé, tu changes, comme moi, comme tout le monde. Tu prends des chemins différents, des chemins qui ne m’avaient pas frôlé l’esprit. Tu deviens de plus en plus connu, les petites nanas te trouvent beau et te l’expriment ouvertement quand toi, dans ton personnage, tu ne fais pas référence à ta petite chérie qui t’aime et qui en souffre en silence.
Peur de passer pour la fille chiante qui t’interdit de faire ce que tu aimes alors que ce que je désire le plus, est de te voir heureux. C’est le cas avec tes nouvelles activités mais suis-je prête à troquer toute ma joie de vivre pour la tienne ? Suis-je prête à endurer à nouveau les angoisses et les doutes qui m’avaient abandonnée depuis une année ? C’est compliqué pour moi. Je n’ai malheureusement pas encore assez confiance en moi pour rire de leurs commentaires, pour passer outre les séductions à ton égard. Ma réaction peut paraître tellement enfantine et irritante. Mais elle est là, réelle, présente. La peur s’est glissée en moi, la colère s’immisce aussi de temps en temps et se répercute sur toi.
Je t’aime tellement et je suis si fière de toi, de tout ce que tu entreprends. Pour rien au monde je ne voudrais être la source de tes frustrations ! Ecrire me fait alors du bien, cela m’évite d’avoir à te dire les choses en face et de débuter une dispute qui n’aurait pas de sens.
De voir que ça marche pour toi m’enchante et me terrorise car ce n’est pas un métier ordinaire. C’est donner de ta personne à un public, rendre ta vie, d’une certaine manière, publique. Non tu n’es pas un acteur de cinéma mais c’est tout comme pour moi. A partir du moment où tu commences à avoir des fans, c’est dangereux. Moi, fragile et méfiante de nature, la tournure que prend les choses ne m’aide guère à panser mes plaies. Mais que faire ? Que dire ? A part rester dans mon silence en te regardant évoluer et en ayant cette abominable sensation de te laisser partir. Sans moi.
Et en même temps, notre complicité est intacte. Bientôt sept ans d’amour, six ans de vie commune. J’ai ton sourire attaché à ma mémoire, chaque jour, chaque heure. Quand on s’engueule, je me remémore nos éclats de rire, nos regards amoureux. Et alors que j’écris, je me rappelle une scène… Toi et moi, allongés sur ton lit, 11 boulevard des Batignolles, avril 2010, à peine quelques semaines que l’on est ensemble et déjà collés. Un long, long moment à se regarder dans les yeux et à sourire. « On est gnian gnian hein ? » Et toi de me répondre : « Je ne me rappelle pas avoir été plus heureux. »
Je sais qu’il ne faut pas vivre dans le passé, tu me l’as assez répété. Pour moi, ce n’est pas de la nostalgie ni de la mélancolie. Le passé c’est nous, notre histoire, ce qui fait qu’aujourd’hui nous sommes plus amoureux que j’aimais. Le passé, les merveilleux moments ensemble, les journées entières à faire l’amour, les mojitos jusqu’à trois heures du matin, les danses endiablées et Titanic sur ton balcon d’un mètre carré, les galères, les maladies et les obstacles aussi, mais toujours, toujours, l’Amour. Le grand, le vrai, celui qui m’anime chaque jour. Celui que tu as créé chez moi et qui m’a rendu folle de toi, de tes yeux bleus, de tes dents que tu dévoiles quand je fais une blague pourrie, de tes mains sur mes cheveux quand je n’arrive pas à m’endormir et de tes caresses amoureuses que tu sèmes sur chaque parcelle de mon corps.
Je ne veux pas te perdre et je suis prête à me battre avec moi-même pour que ça n’arrive pas.
Lettre d’amour : « j’ai peur de ne pas être la seule dans ton esprit »
Tu vois, je suis terrifiée. Savoir qu’il y a des morceaux de ton passé que je ne connais pas qui t’ont blessé, qui t’ont démoli, ça m’effraie. Ça m’effraie parce que je sais que ce passé vit en toi chaque jour, que tu ne te reconstruis plus à cause de ça. Je sais que tous les jours tu repenses à ce passé et que très souvent tu hurles ta peine comme tu le peux.
Mais j’ai peur.
J’ai peur parce que tu ne mets jamais de mots dessus, sur ce qui te fait mal, ce qui te ronge. Sans ça, je ne peux pas le comprendre. Alors, je crois que ton passé est trop vivant dans notre présent. Et s’il vit trop en nous, je vais finir par croire que tu ne tourneras jamais la page, que je ne te rendrai jamais heureux, que tu ne t’abandonneras jamais entièrement à moi. Et j’ai peur que ce tout frais bonheur fiche le camp.
Je suis terrifiée à l’idée de savoir que je suis à tes côtés mais sans grande importance, parce qu’il y aurait quelqu’un de plus important dans ton passé. Je suis terrorisée d’imaginer qu’un intrus est interposé entre toi et moi dans ton esprit.
Je veux être la seule à occuper tes pensées.
Tout comme tu es le seul à occuper les miennes. Je ne veux pas être dans tes bras si tu es perdu ailleurs. Je ne veux pas que ce passé soit présent. Je veux simplement qu’il soit révolu, oublié. Même rien qu’un peu. Parce que je veux être ton présent et ton futur. Je veux nous construire notre univers, un univers rempli de tendresse et de douceur, de journées de soleil en plein mois de décembre, de fleurs ouvertes un matin de printemps. Tout ça, mais sans la bruine de l’automne passée, sans le gèle de l’hiver passé parce que j’ai peur. Oui, j’ai très peur. J’en tremble. J’en pleure. J’ai peur.
j’adore
Désolé,
ce genre de discours est plutôt destiné à ceux, à celui, à celle qui sait qu’ils reviendront ou et le désirent autant que l’auteur.
C’est perdre son temps que d’écrire ainsi dès lors que l’on sait que la situation est irrécupérable par entêtement et égo surdimensionné, rancoeur même si la rupture n’a aucun fondement et une décision irréfléchie ou réfléchie. Les mots ne peuvent guérir les maux, ceux qui ont pris une décision ferme, qu’ils aient tort ou raison ne reviennent jamais sur leur décision et il faut soi-même se persuader qu’il n’y a plus rien ni d’espoir et trouver le bonheur ailleurs et vite oublier ceux qui nous ont fait souffrir. Non, ça ne marche pas, oui peut-être une fois sur 50 parce que c’était plus un mal entendu malheureux qu’une vraie séparation avec les causes qui sont sienne.