Nana est une femme au tempérament bien trempée, à la plume crue mais jamais vulgaire. Elle nous a fait rire sur Parler d’Amour avec ses chroniques sur ses enfants, elle nous a aussi fait pleurer avec sa chanson sur les femmes battues. C’est une femme pleine de vie, qui n’a peur de rien ! Une femme qui croit en ses rêves et qui les réalise ! Elle est la preuve vivante qu’on peut quand on veut !
Nana vient de publier son premier livre qui cartonne déjà ! Encore félicitation ma Nana je suis tellement heureuse pour toi !
Je lui laisse la parole !
Nana nous parle de son livre
Il était une fois une maman et sa tribu (4 enfants).
Tous les soirs, elle racontait des histoires à ses enfants.
Mais l’histoire qui retenait le plus l’attention de sa tribu, c’était les pirates et ses moussaillons. Elle inventait des personnages en s’inspirant des caractères et du quotidien de ses enfants.
Tous les soirs, elle racontait des histoires à ses enfants.
Mais l’histoire qui retenait le plus l’attention de sa tribu, c’était les pirates et ses moussaillons. Elle inventait des personnages en s’inspirant des caractères et du quotidien de ses enfants.
En premier, elle inventa la pisseuse pour sa fille ; ce n’est pas qu’elle faisait pipi dans son lit. C’était juste moins vulgaire que la chieuse, l’emmerdeuse, la chiante et d’autres surnoms.
Pour son grand, c’était le geek qui pue. Car pendant son adolescence son sport favori était de muscler ses mains. Vous avez deviné, c’était de jouer à la console, pas une heure, pas deux heures juste presque 24 H sur 24 H.
Et quand il a pu jouer en ligne avec ses potes, elle se demandait s’il se lavait.
Bon depuis il est majeur, la console il l’a oubliée, comme sa maman.
Après son deuxième fils, elle inventa Cacabou. Elle ne s’est pas trop creusée les ménages. Elle s’est dit pisseuse, geek qui pue, pourquoi ne pas mettre caca dans son surnom.
Et pour son dernier, elle opta pour Piratou, car elle lui donnait toujours des petits noms terminant par « ou » comme Loulou, chouchou.
Mais il lui fallait un personnage adulte, avec un caractère sauvage, un peu farfelu. Sur ce coup elle se proclama, elle-même, héroïne de cette histoire : la capitaine Ralakuku.
Après avoir raconté les histoires de capitaine ralakuku et les moussaillons pendant des mois, elle décida un jour de l’écrire sur papier et de rajouter quelques scènes sur le tas.
Elle montra ses écrits à ses copines. Elles lui ont toutes dit : « envoie le conte à des maisons d’édition ».
Pour une fois elle les écouta, contrairement à d’habitude. Enfin, si, mais d’une seule oreille. Elle décida donc d’envoyer le conte. C’est pour ça qu’elle a une vie mouvementée, cette maman.
Après avoir envoyé à quelques maisons d’édition, elle reçut une réponse de publiphone.
Au début sa réaction était de sauter partout d’appeler tout son répertoire. Mais après sa joie s’est transformée en manque de confiance en soi.
À chaque fois ses amies lui envoyaient des messages
Alors tu leur as envoyé ta réponse et sa réponse fut toujours la même.
Non pas encore
Après quelques mois de doutes elle décida d’envoyer un message à cette maison d’édition.
Mais elle ne l’a jamais fait.
Car une nouvelle qu’elle appris lui déchira le cœur.
Son compagnon la quitta.
Pendant un an et demi, elle vivait en dépression, une maladie l’anorexie et des galères qui s’enchaînaient à la suite.
Son envie de vivre de croire en ses rêves était devenue du passé.
Dès qu’elle voulait lire son conte, elle pleurait.
Mais voilà, ce conte, elle l’avait écrit pour ses enfants.
Elle devait être courageuse et le finir.
Juillet 2016 elle l’envoya à des maisons d’édition. Au bout d’un mois, elle reçut 15 contrats.
Septembre 2016, elle signa un contrat.
Et depuis son roman avec un humour manga est vendu partout. Même en Asie dans la plus grande chaîne japonaise kinokuniya. A la Fnac elle a été sélectionnée nouveauté fantastique à côte de son idole. Celle qui a rendu un sorcier très célèbre.
Nana Jam.