Une lectrice souhaitant restée anonyme m’a envoyé ce merveilleux poème dans lequel on se retrouve aisément. « Je ne sais m’exprimer que par la poésie… Et encore mes écrits ne sont que lorsque bien souvent, moi je ne suis pas…L’écriture me vient en automatique, d’un trait, d’un jet.. J’entends dans ma tête des bribes, des sons, qui ne deviennent vrais que lorsque je prends un stylo et que les mots sortent seuls sur le papier.Je m’arrête d’écrire, en mettant le point final à un poème, qui bien souvent du coup, libère un flot de larmes ininterrompu…«
Je vous laisse savourer son écrit.
Etat des lieux..
Des enfants, des photos, du vin chaud…
Des sourires, un fou rire, des délires…
Des discussions, des perceptions, l’invitation.
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Des rapprochements, des épanchements, trop courts instants
Un début, un rien, un je me sens bien…
Un pourquoi pas, on verra bien où on ira.
Des envies de toi, du fond de moi, l’envie que tu sois là.
Des moments imprévus, des moments qui m’ont plu
Des instants que je ne connaissais plus..
Tes yeux qui pétillent, des envies de folies..
Pour un bout de nuit ? Pour un bout de vie ?
Envie d’un chemin, envie de tes mains, envie d’un demain…
Envie d’un petit peu, qui peut-être peu à peu, deviendrait un nous deux…
Deux vies qui s’étalent, et mon cœur qui s’emballe.
La route s’arrête nette, Pas libre dans sa tête.
Le chemin s’arrête déjà… Et je déteste çà.
Un vide en moi, plus grand-chose qui va…
Un creux, un gouffre, un manque qui s’engouffre.
Une impression de déjà-vu, des sensations de trop vécu.
Envie de crier ‘’ Reviens, tu verras, on peut être bien’’
Envie d’y croire encore, pour quelques temps, y croire plus fort.
Envie d’y croire, d’essayer, envie de t’aider à avancer..
Evidemment que tu re-plairas..
C’est évident… Tu me plais déjà.
Evidemment, tu aimeras..
C’est évident, ce ne sera pas moi.
27 décembre 2016