À ma plus belle histoire.
J’ai cru pouvoir te dessiner
De mille façons, de mille baisers
J’étais obnubilée par ta douce beauté
Je voulais qu’on te regarde, qu’on t’admire
Je souhaitais à mon image, te bâtir.
J’en ai oublié les principaux acteurs
Ceux sans qui tu n’as ni voix, ni cœur
Ceux sans qui ton reflet n’a aucun bonheur.
J’ai, alors, décidé d’arrêter de te songer
Je me suis laisser envahir de spontanéité
J’y ai découvert la magie, la sincérité
Je me laisse bercer par tes courants
Aidée par le vent de l’incertitude qui me pousse en avant
Je me laisse à toi, tremblante mais pas seulement
Je me laisse libre de ton poids
Toi mon dessin, ma croix de bois
De mon idéalisme surréaliste
De la vision de ma plus belle histoire d’un système capitaliste
Je laisse libre court à mon destin
Et quand sera venu le moment
Je te tendrai la main
Et nous dessinerons à deux, notre dessein.
Sophie