J’AVOUE, J’AI UN PÉCHÉ
J’avoue, j’ai un péché et vous qu’en pensez-vous ?
J’avoue, j’ai un péché et vous l’avez-vous ?
Toutes les humeurs de mes journées sont dépensées dans des soirées bien accompagnées.
C’est si beau, c’est si vrai qu’on n’en revient pas. D’un coup, d’un petit coup. N’allez pas croire à des obscénités. D’un coup de baguette, je m’en remets aux fées.
Je suis fêlé des fées, j’ai un panel de chacune d’elle, toutes aussi essentielles.
La fée-brille de ces faits et gestes me prend la tête. Hors de moi je suis de la fée-line lorsqu’elle me fait clochette.
Mes lèvres à ses lèvres, éveillent nos pulsions. Sans l’aube d’un soupçon, ce n’est pas un suçon. C’est la fée-lation.
Chaque fois que mes doigts frôlent l’extrémité. La fée-cale n’apprécie pas. C’est le rappel à l’ordre de la fessée.
Malgré son engouement : « Calme tes ardeurs, retiens tes passions » s’exprime la fée-rue férocement, peur d’activer la fée-condité.
Les fées, ça a cet effet magique qui me fait planer toute la journée. Dans cette féerie, en compagnie de la fée-licité, je me laisse flotter. Mais, ma vie n’est pas un conte. Gare à la fée-lonie qui mettrait terme à mes envies.
Je suis férue des fées, mais aigri de la fée-gnante et de la fée-tichiste.
De ce tout je m’en remets entre les mains de celle qui décide de ma joie et de mon chagrin. Je m’en remets à la fée-minin.
J’avoue j’ai un péché et vous l’avez-vous ?