La souffrance d’un homme de ne jamais être père
Je pensais te rencontrer plus tôt,
Mais c’était sans compter sur ma vie de chaos.
Il m’arrive encore de penser à toi,
T’imaginer tout près de moi.
Puis cette idée se glisse dans mes oublis,
Car tu ne fais pas partie de ma vie.
Je fleurte maintenant avec mes 40 ans,
40 ans de trébuchages et de tourments.
Aujourd’hui je me surprends même à me dire que je ne te connaîtrais jamais,
Cette sensation est aussi agréable que le crissement d’une craie.
Alors je m’efforce tant bien que mal de t’effacer de mes rêves,
pour que ce vide de toi me laisse souffler le temps d’une trêve.
Malgré mon auto-conviction de ne pas te vouloir,
Bien que je me raconte tous ses bobards.
Mon entourage te fait refaire surface,
et là parfois ton absence me glace.
J’aperçois autour de moi vos regards et vos sourires rien qu’entre vous,
C’est moche mais une partie de moi en est jaloux.
Chaque jour qui passe écorche mon espoir que dans ma vie tu apparaisses,
Et m’éloigne de notre amour rempli d’ivresse.
Car secrètement dans mes bras très fort j’ai envie de t’enlacer,
Mais pour cela je dois d’abord trouver ta maman à aimer.
Gaston