Je suis allée voir au cinéma Photo de famille et j’en suis ressortie très émue !
Photo de famille : Résumé
Gabrielle, Elsa et Mao sont frères et sœurs, mais ne se côtoient pas. Surtout pas. La première est « statue » pour touristes, au grand dam de son fils ado. Elsa, elle, est en colère contre la terre entière et désespère de tomber enceinte. Et Mao, game designer de génie chroniquement dépressif, noie sa mélancolie dans l’alcool et la psychanalyse. Quant à leurs parents, Pierre et Claudine, séparés de longue date, ils n’ont jamais rien fait pour resserrer les liens de la famille. Pourtant, au moment de l’enterrement du grand-père, ils vont devoir se réunir, et répondre, ensemble, à la question qui fâche : « Que faire de Mamie ? »
Photo de famille : Bande annonce
Photo de famille : Mon avis
Il s’agit du deuxième long-métrage de Cécilia Rouaud (après Je me suis fait tout petit) et c’est, je trouve un très beau succès ! Le casting est tout simplement canon et rassemble des acteurs tous plus talentueux les uns que les autres.
Ce film touchera beaucoup de monde car son sujet ; le dysfonctionnement d’une famille, n’est pas inconnu à la majeure partie d’entre nous je pense. Camille Cottin, Vanessa Paradis, Pierre Deladonchamps, Jean-Pierre Bacri ou encore Chantal Lauby jouent avec une justesse impressionnante. Dans ce film, pas besoin de long dialogues pour faire passer les sentiments les plus vifs et les plus profonds. Des gestes, des regards suffisent à nous émouvoir et à nous identifier.
C’est un film sur la famille, sur les souvenirs, le temps qui passe, sur les liens fraternels, paternels et maternels. Un magnifique film que je vous recommande sincèrement !
L’avis d’Emilie sur Photo de famille :
Dans photo de Famille,
Il y a le père (Jean-Pierre Bacri), qui semble peu concerné par le devenir de sa mère (Claudette Walker), atteinte d’alzheimer. Son ex femme (Chantal Lauby), qui voue un attachement particulier à sa belle-mère. Et leurs trois enfants (Vanessa Paradis, Camille Cottin, Pierre Deladonchamps), qui après avoir été séparés dès leur enfance, mènent leur vie du mieux qui le peuvent, chacun de leur côté.
Dans ce deuxième film de Cécilia Rouaud, chacun devrait y trouver son compte. En effet, beaucoup de thèmes y sont abordés. La famille, le divorce, l’adolescence, le boulot, les relations humaines, la maladie, l’amour…
Si l’histoire manque de rythme et suscite quelques interrogations (mais pourquoi sont-ils tous aussi malheureux ???), j’ai tout de même passé un bon moment, entre sourires et larmes, grâce à des scènes du quotidien qui devraient faire échos chez nombre d’entre-nous.
Ce qu’il en ressort :
Si au grand jour il ne faut pas montrer que l’on s’aime, à l’image de l’ado qui ne veut pas embrasser sa maman dans la rue, cela ne veut pas dire que l’amour n’est pas là, bien au contraire.
Cette fratrie nous le prouve. Sous des airs de « je m’en foutisme » de l’autre, ils rêvent tous les trois secrètement du temps où ils vivaient ensemble, le temps où la photo de famille était encore possible.
Les moins :
Je n’ai pas compris pourquoi la réalisatrice prend le parti de rendre les trois enfants aussi névrosés, paumés. Cela laisse sous entendre qu’on ne survit pas à un divorce…
Il y a également un gros décalage entre l’attachement que porte Chantal Lauby à l’égard de sa belle-mère alors que son propre fils semble lui, insensible.
Enfin, le personnage de Stéphane (Marc Ruchmann), certes beau gosse, n’apporte pas grand chose à l’histoire.
Au final :
La petite larme me monte au coin de l’œil à l’évocation de leurs moments passés ensemble à Saint Julien. Le rictus se forme lors de la scène finale, me rappelant ma propre photo de famille qui trône sur ma cheminée. Je sors de la salle de cinéma émue avec l’envie de dire à mes frères et sœur combien je les aime !