Voici un nouveau texte qui sort du coeur de la talentueuse « Acissej Bernargaryen ». Je vous invite à lire d’autres de ses textes comme : « Je vais bien tu sais » ou encore « Je suis de celles qui vivent les histoires d’amour pleinement« .
C’est bon maintenant tu peux sortir.
Tu m’entends ? Sors !
Mais quel est ton problème au juste ?
Tu as voulu sortir de ma vie non ?! Alors sors de ma tête maintenant !
Elle ne t’appartient pas, c’est même encore un des rares espace ou j’aime à croire que je contrôle, un tant soit peu, ce qui s’y passe.
Alors sois gentil et sors tout de suite.
Et puis finalement je ne te connaissais pas vraiment… qu’est-ce que c’est que quelques mois dans une vie ?
Ce qui est fou c’est que je sais vivre sans toi, que je vis très bien même…
Mais j’aimais ces moments, un peu suspendus où je sentais cette complicité et cette folie entre nous, ces instants forts, où, comme tu le disais si bien , je n’aurais voulu être nulle part ailleurs.
À certains moments, j’aimerais que ces instants sortent de ma tête, pour qu’il n’y ait plus rien à regretter.
Puis je me dis que c’est idiot, que si ça a existé, que ça existera encore…( Je l’espère tellement. )
Qu’il y en a eu aussi des instants ordinaires et sans grand intérêt, mais qu’ils n’étaient pas majoritaires, puis que ça faisait partie de l’équilibre, qu’il y en avait besoin aussi.
Si tu ne sors pas de ma tête c’est aussi parce que tu y as mis un sacré boxon.
Malgré toi, tu as bousculé mes croyances, celles que j’avais enfouies bien profondément et que j’aurais bien laissées là où elles étaient.
Tu as réveillé mon envie de partager, de partager vraiment, et de me projeter aussi.
Tu sais, lorsqu’on apprend à connaître l’autre, qu’on est bien avec lui et réciproquement, que la relation est saine authentique et naturelle, et qu’on décide de continuer à vivre intensément avec l’autre, sans suivre aucun schéma imposé, mais en pouvant se dire que l’on a cette envie réciproque de construire ensemble, même si ce sont des projets éphémères, minimes.
Je sais grâce à toi que cela m’est important désormais, voire fondamental.
Sors de mon cœur maintenant, car je le brise, dès que je pense à toi.
J’étais aimante, sans conditions, je suis comme ça quand j’aime Moi, j’Aime et tu l’as dit, toi tu ne m’aimais pas.
On a beau dire… lorsque l’on dit à l’autre que ce n’est pas lui le problème , mais que l’on ne l’aime pas, c’est qu’à nos yeux il n’est pas aimable.
Et ça fait mal.
Ça lui fait toujours mal, à l’autre…
Il a beau s’aimer, l’autre, ben ça lui renvoie que ce qu’il est ne suffit pas, que ce n’est pas assez bien, que ce n’est pas ce qu’il faut.
Tu peux sortir maintenant, toi qui voulais ressentir, ce qui, à tes yeux, mérite vraiment d’être vécu :
Tu sais, l’amour qui vibre et qui fait que l’autre te manque profondément, qui est omniprésent dans ta tête, celui auquel tu t’ attaches, avec des liens que tu as toi-même fabriqués …
J’ai aimé comme ça aussi et si aujourd’hui selon moi il ne s’agit que de dépendance affective et que je n’en veux plus, à l’époque j’y croyais, dur comme fer, alors je comprends.
La passion, c’est comme la séduction… Elle n’a plus sa place dans mes relations.
Alors sors maintenant avec ses mots, en douceur, et reviens-moi sous une autre forme, à un autre moment car c’est ce qu’il faut.
Et puis quand ce sera bon tu reviendras hein ? Dis ? tu reviendras ?
Acissej Bernargaryen