Des histoires d’amour, belles, romantiques, passionnées, tristes, courtes, longues, il en existe des millions. L’amour est au centre de la vie, il fait vibrer, souffrir parfois mais fort heureusement aussi sourire, avancer, vivre. L’histoire d’amour de Virginie et Maxime est celle d’une vie. D’un amour de jeunesse qui n’a jamais cessé d’exister. De deux âmes sœurs. Voici donc la magnifique histoire de Virginie et Maxime qui prouve qu’il est possible de rester toute sa vie avec son premier amour.
Rester toute sa vie avec son premier amour : je n’ai eu qu’un seul amour
Virginie a connu Maxime dans la cour de l’école maternelle. Cela semble loin aujourd’hui, c’était à une autre époque comme on dit. Presque un autre temps tant les choses ont changé depuis dans les relations. Mais heureusement, l’amour lui, est intemporel.
Elle a rencontré son seul amour dès la maternelle.
Ils n’étaient que des enfants jouant ensemble à la récréation. A la corde à sauter, à l’élastique, à la marelle, avec un ballon, perchés sur le toboggan ou se courant après, tour à tour le loup ou le mouton. Elle en moyenne section, lui avec les « grands », ils partageaient leurs jeux, leurs bobos, leurs copains.
Tous ces jeux ont rythmé leur vie d’écoliers des années 80. De la maternelle au primaire. Puis les jeux ont changé à l’adolescence. Mais on ne connaissait pas encore le réflexe des téléphones portables, d’Internet et des réseaux sociaux. On finissait l’école puis le collège pour retrouver ses copains le lendemain sans avoir forcément de nouvelles entre-temps. On s’appelait via le téléphone fixe des parents, on s’envoyait des cartes postales l’été, on achetait des cartes pour les cabines téléphoniques.
Des jeux d’enfants aux émois d’adolescents.
Virginie et Maxime se sont donc rencontrés alors qu’elle avait à peine 4 ans et lui 5. Des gosses qui jouent aux amoureux, cela aurait pu être une jolie histoire à raconter plus tard, un joli souvenir d’enfance. Une utopie d’enfants, vite remplacée par un gros chagrin pour finir par tomber dans l’oubli. Une passade dans le cœur de chacun.
Mais cela ne s’est pas déroulé ainsi.
Dans le cœur de Virginie, il n’y a jamais eu que lui. Que Maxime.
Les années ont filé et leur scolarité avec, ils se sont suivis jusqu’au collège. L’âge de la puberté, là où tout change. Les jeux d’enfants cèdent la place à l’ingratitude de l’adolescence. Aux premiers émois amoureux mais aussi aux premiers chagrins d’amour.
Ils se voyaient moins mais ne se sont pas perdus de vue pour autant. Ils ont conservé leur lien si particulier, aidés quelque part par leur groupe d’amis communs qui s’était constitué depuis leur plus tendre enfance.
L’évidence de connaître déjà l’homme de sa vie, de ne vouloir qu’un seul amour.
Virginie a toujours aimé Maxime. Aussi bizarre que cela puisse paraître de dire cela, les souvenirs d’enfance s’estompant avec le temps, au fond d’elle, elle a toujours su qu’il n’y aurait que lui. Qu’il serait l’homme de sa vie, le père de ses enfants et son futur mari.
Mais si elle l’avait dit alors qu’elle avait 15 ans, on aurait sûrement dit qu’elle était folle, ou tout au moins naïve. Jouer aux amoureux quand ils avaient 5 ou 10 ans, cela faisait sourire, c’était mignon et attendrissant.
Mais continuer à ressentir cela et à l’affirmer à l’adolescence, c’était exposer ses sentiments, prendre le risque de le perdre. Elle était alors trop pudique, trop timide. Elle n’a pas osé et son amour pour lui a grandi en secret.
Maxime avait conscience que leur relation avait toujours été ambigüe. Mais il avait une forme de respect pour Virginie qui frôlait la fraternité depuis leurs plus jeunes années. Frère et sœur, amis, ou plus encore ? Qu’est-ce que l’entrée dans l’âge adulte était en train de lui faire comprendre ?
La vie avait-elle déjà mis sur son chemin la femme de sa vie ?
Il était en proie à des doutes, il hésitait alors qu’elle le voyait avec les yeux de l’amour depuis toujours. Maxime, quant à lui, a eu besoin d’un peu de temps pour que son regard sur elle change, pour qu’il réalise qu’il pouvait l’envisager autrement. Qu’il en avait le droit, qu’il n’avait pas à se sentir coupable.
L’été de ses 18 ans, ils étaient ensemble comme chaque année ou presque pour le bal du 14 juillet et son traditionnel feu d’artifice.
Et c’est ce soir-là que tout a changé. Enfin.
Virginie allait avoir 17 ans et elle n’avait connu que 2 flirts sans importance, car son cœur était ailleurs. Peut-être était-elle trop naïve ou trop rêveuse, toujours est-il qu’elle ne voyait qu’un seul homme susceptible d’être fait pour elle.
Il ne s’agissait pas d’une obsession ou d’un caprice, c’est comme si depuis toute petite elle avait reconnu en Maxime son âme sœur, quelle avait su que ce serait lui et personne d’autre.
Deux vies reliées, un seul amour, des âmes sœurs ?
Depuis plus de 10 ans qu’elle partageait sa vie, qu’elle était son amie et sa confidente, elle n’avait jamais dépassé la frontière de l’amitié, trop peureuse et trop timide.
Lui, de son côté, la respectait trop pour jouer avec elle, il avait eu besoin de prendre le temps de réfléchir à tout ça. Il était perdu et devant ses copains il ne voulait surtout pas montrer ce qu’il ressentait vraiment depuis quelques temps.
Alors il avait eu quelques copines depuis ses 14 ans et l’année passée, il avait franchi le cap de l’intimité. Ce fut une déception, un échec. Mais en même temps, une évidence. C’est là qu’il avait compris qu’il y avait un problème.
Pourquoi se sentait-il coupable ou honteux vis-à-vis de Virginie alors que normalement il ne lui devait rien ?
Il ne pensait plus à elle de la même façon et cette tentative d’histoire avec cette autre fille n’avait fait que le confirmer. Son cœur battait plus fort quand Virginie était là. En son absence, il se perdait dans ses rêveries, des « et si ? », elle lui manquait. Elle et pas une autre.
Était-ce possible que sa plus vieille amie, celle qu’il connaissait depuis la maternelle soit en fait la femme de sa vie ? La vie lui avait-elle accordé cette chance incroyable de mettre sur son chemin dès son plus jeune âge la femme qui serait la seule et l’unique ?
Ce soir-là, l’amour s’est installé entre eux pour ne plus jamais partir.
Cela ça peut paraître un peu mièvre, comme ses romans à l’eau de rose qu’on lit en soupirant seule dans son lit. Mais c’est pourtant la vérité, leur histoire.
Ils se sont embrassés pour la première fois il y a 20 ans. Et depuis pas une journée ne passe, où il a regretté d’avoir osé. Où elle doute.
Ils se sont installés ensemble au bout de deux ans, après la majorité de Virginie, et ont célébré leur mariage à l’aube de ses 25 ans. Depuis, ils ont eu deux enfants. Ils se connaissent depuis bientôt 35 ans.
Ont-ils choisi la voie de la prudence, de la sécurité, d’une zone de confort ? Ils ne se sont jamais posé la question. Pour eux, c’était évident, l’amour était là depuis le début. Il n’y avait pas à chercher ailleurs ou à multiplier les expériences.
Ils ont construit leur bonheur ensemble, en toute simplicité mais durablement. Fait de petits riens et de belles choses, de ce bonheur qui crée les souvenirs les plus beaux.
Leur histoire d’amour s’est ancrée au fil du temps, sur des valeurs d’amitié puis d’amour, d’affection puis de désir et toujours de tendresse et de respect. Tout cela a permis à leur relation d’éclore, de se renouveler et de se construire année après année.
Il y a des rencontres dans la vie qui ne sont pas des hasards mais simplement des évidences. Leur histoire d’amour fait partie de celles-là.
Très beau ! Je crois que Parler d’Amour est une référence maintenant, elle en a le mérite !!
Oh merci énormément Gaëlle pour votre message ♥