Nous avons l’honneur aujourd’hui d’accueillir Victor Deuil qui va nous en dire plus sur son livre « Merci Maman d’avoir fait de moi un Loser ».
Merci Maman d’avoir fait de moi un Loser : Quel genre de livre ?
Nous avons tous lu ou entendu les « success stories » de personnalités qui ont réussi à créer un empire en partant de zéro. Mon livre, « Merci Maman d’avoir fait de moi un Loser » n’a absolument rien à voir avec ces histoires ultra-inspirantes et motivantes.
J’ai toujours été le type « Normal »
J’ai toujours été cet élève « normal ». Celui qui se contente de suivre les règles et d’appliquer les consignes pour rejoindre l’échelon supérieur. Je n’ai jamais fait de vague ou contester l’autorité des enseignants et des Institutions. J’ai vécu mon parcours scolaire quasiment comme un spectateur. Je n’ai jamais apprécié l’École mais j’ai rapidement compris l’intérêt d’y rester le plus longtemps possible.
L’environnement scolaire est un univers « artificiel » nous déchargeant de nos responsabilités et limitant nos décisions. Une implication minimale, de notre part, suffit pour atteindre les standards nécessaires à l’accession au niveau suivant. La vie étudiante constitue « l’apothéose » de notre parcours scolaire. C’est durant ces années que nous profitons au maximum de cette « liberté » et cette insouciance.
Cependant, c’est en débutant mon aventure dans le monde professionnel que j’ai réalisé que quelque chose n’allait pas.
L’École et nos parents, acteurs majeurs de notre « échec »
Durant les vingt premières années de notre vie, on nous laisse penser que grâce à notre niveau d’études, nous trouverons facilement un emploi et que la vie sera belle pour nous. Cette représentation utopique de la vie « après l’École » a rapidement volée en éclats pour moi. J’ai pris une véritable claque lorsque j’ai réalisé que ni le système scolaire, ni nos parents ne nous préparaient à la « vraie » vie. Nous passons notre temps à mémoriser des théories, des concepts en décalage total avec le monde réel. Nous sommes constamment protégés de toutes les « menaces » et situations d’échecs auxquelles nous pouvons faire face. Les parents et les enseignants pensent « valoriser » l’estime de soi de l’enfant en décidant de donner une récompense à celui finissant dernier !
Je pense que l’environnement dans lequel nous grandissons ne nous prépare absolument pas à faire face aux réalités du monde professionnel mais également, du monde tout court.
Tout n’est pas perdu
Après avoir dépeint un tableau quelque peu « pessimiste » de notre éducation, j’apporte la lumière dans la 2ème partie du bouquin. Grâce, notamment, à Internet et aux réseaux sociaux, nous vivons dans un monde avec des opportunités exceptionnelles pour modifier le cours de notre existence. Alors qu’il était difficile de changer de vie il y a encore 30 ou 40 ans, nous avons l’incroyable chance de vivre dans un univers où les possibilités sont quasiment sans fins. Chacun peut faire entendre sa voix, partager sa passion ou encore fédérer une communauté autour d’intérêts communs. Nous avons aujourd’hui beaucoup moins d’excuses pour justifier le fait de ne pas poursuivre notre passion ou nos projets.
Le bonheur, le nouvel indicateur de notre « Succès » ?
Je suis convaincu que notre niveau de réussite sera de moins en moins définit par notre niveau de revenu mais plutôt par notre bonheur. Je constate un changement de paradigme au cœur duquel l’argent n’est plus le moteur principal nous poussant à nous lever le matin. La recherche de bien-être est devenue une véritable quête pour des millions d’individus cherchant à donner un SENS à leur existence. J’ai reçu une éducation « traditionnelle » m’encourageant à jouer la sécurité, à trouver un emploi stable et à vivre une vie « normale ». Cependant, j’ai compris que la vie avait plus à nous offrir.
Quelques extraits de « Merci maman d’avoir fait de moi un Loser » :
Extrait 1 :
« J’ai la sensation que nous avons peur d’investir du temps, de l’énergie, de l’argent pour un projet dont la réussite est plus qu’hypothétique. C’est pour cette raison que nous préférons conserver notre confortable train de vie plein de certitudes. Même si notre quotidien est loin d’être passionnant et excitant, nous continuons de nous attacher à quelques moments précis de la semaine pour nous persuader que notre vie n’est pas si mal (les week-ends entre amis, les soirées du jeudi soir, le samedi shopping avec ses copines, …). Si je vous disais que pour être millionnaire, il suffisait de bosser 12 heures par jour, 7 jours sur 7, pendant 10 ans, l’écrasante majorité d’entre nous serait prête à suivre ce plan, car malgré la charge de travail, nous savons ce qui nous attend au bout. C’est cette incertitude du résultat qui nous empêche de nous investir pleinement dans une nouvelle entreprise. Nous ne voulons pas « gaspiller » notre temps et notre énergie pour au final ne pas obtenir les résultats escomptés. »
Extrait 2 :
« Personnellement, j’estime que la définition de la “réussite” se rapproche davantage de la notion de bonheur et d’épanouissement. Lorsque je dis qu’il y a 10 000 façons de réussir, je sous-entends que c’est à chacun de découvrir et de trouver ce qui le rend heureux. Pour moi, la réussite est intimement liée à notre niveau de bonheur. Votre réussite peut se cacher derrière le fait d’avoir élevé 3 enfants en étant une maman seule, ou d’avoir été capable de vivre une vie en suivant vos valeurs et non celles de vos parents ou amis. Votre réussite peut être le fait d’avoir trouvé votre équilibre entre votre vie professionnelle et personnelle.
Je suis persuadé que nous arrivons à un moment où la réussite sera de moins en moins déterminée par nos revenus ou nos possessions matérielles, mais plutôt par notre niveau de bonheur et d’épanouissement. »
Extrait 3 :
« Il est aussi indispensable de comprendre que la réussite d’autrui ne se fait pas à notre détriment. Nous jalousons le succès des autres en tentant de nous persuader qu’ils avaient toutes les conditions réunies pour réussir. Nous n’hésitons pas à nous moquer de nos proches, de nos amis se lançant dans des projets personnels. Nous tentons de masquer notre insécurité et notre incapacité de faire derrière des moqueries et des critiques. Nous sommes convaincus que la réussite d’une personne empêche quelqu’un d’autre de réussir. Nous développons cette perception selon laquelle si une personne doit avoir du succès, une autre doit échouer. Le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui offre des possibilités comme jamais auparavant. Avec les technologies actuelles, chacun peut réussir selon ses envies et ses principes. Évidemment que certains partent avec des désavantages, mais si quelqu’un ayant démarré avec les mêmes conditions a été capable de faire de sa vision une réalité, nous le pouvons aussi »
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