Une histoire d’amour peut parfois être synonyme de déception et de tristesse. Alors que vous pensiez avoir trouvé la bonne personne, que vous espériez partager une relation équilibrée, vous avez réalisé qu’il n’en est rien. Et c’est la désillusion, la tristesse, la déception et la colère qui s’abattent sur vous. Vous auriez tout donné pour lui, tout fait. Mais vous, vous n’avez pas pu compter sur lui à un moment essentiel de votre vie, et vous avez besoin de lui faire comprendre les choses. Il faut qu’il entende ses manquements à votre égard, qu’il comprenne que son comportement n’a pas été digne de votre histoire. Qu’il réalise qu’il vous a blessée. Par cette lettre de tristesse et de rupture, d’Océane à son ex petit-ami Maxime, « tu n’étais pas là quand j’avais besoin de toi », voici de quoi vous inspirer si vous avez été déçu(e).
Lettre d’Océane à Maxime : Tu n’étais pas là quand j’avais besoin de toi
« Maxime,
Parfois, une lettre est la meilleure solution pour dire ce que l’on a sur le cœur. J’ai besoin de t’écrire ce que je ressens face à ce qu’on a vécu récemment. Il me paraît évident aujourd’hui que nous n’avons pas su nous comprendre, en tout cas que tu n’as pas su me comprendre.
Les signaux que je t’envoyais n’étaient-ils pas assez clairs ? Ce SOS qui t’était destiné, pourquoi as-tu fait comme si tu ne le voyais pas ?
Encore maintenant, cela tourne en boucle dans ma tête et je n’arrive pas à comprendre la raison de ton comportement.
Une phrase résume la situation qui nous concerne aujourd’hui : tu n’as pas été là quand j’ai eu besoin de toi.
Non, tu étais aux abonnés absents, comme le sont ces personnes qui fuient face à leurs responsabilités. Comme ces hommes et ces femmes qui pratiquent le ghosting pour ne pas avoir à affronter une rupture.
Te concernant, s’agit-il d’indifférence à mon égard, de sentiments trop tièdes ? D’une forme de lâcheté ? D’une peur, celle de ne pas être à la hauteur, celle de ne pas savoir comment m’aider ? Ou de la peur de l’engagement ? Ou encore d’un manque de maturité ?
Je te jure, toutes ces questions, je me les pose depuis des jours, en boucle, en vain, sans y trouver la réponse. Car cette réponse, toi seul la détient. D’où la nécessité et le but de cette lettre.
Tu me dois une explication, je te le dis comme je le pense. Notre histoire mérite bien cela, tu ne crois pas ?
Alors que j’avais besoin de toi, tu m’as laissée tomber. Cela résonne comme une trahison, une forme d’abandon. Réalises-tu à quel point cela peut faire mal ? Combien ça fait de la peine ? Se sentir ainsi laissée pour compte, comme si je n’avais aucune importance à tes yeux, comme si mon bien-être t’importait peu.
Je ne peux me résoudre à penser que tu me veux du mal, que cela était prémédité ou volontaire, c’est pour cela que j’ai besoin d’explications.
Où étais-tu alors que j’avais besoin de toi ?
Comment est-il possible que tu n’aies pas entendu mon appel, que tu n’aies pas compris l’importance que ton soutien avait pour moi ?
Es-tu amnésique au point de ne pas te souvenir de tout ce que j’ai fait pour toi ? Est-ce de l’égoïsme ?
Rappelle-toi, quand tu allais mal, quand tu doutais, quand tu avais besoin de te confier. Qui était là pour toi, jour et nuit ? Moi.
Je t’ai soutenu, écouté, consolé, réconforté, encouragé et bien plus encore. Tu ne peux pas dire le contraire. Je l’ai fait par amour, naturellement, parce que c’est ce que font deux personnes qui s’aiment et construisent une histoire ensemble. Peu importe si cela fait 6 mois, 2 ou 10 ans, le soutien fait partie de l’amour.
Et toi, as-tu rempli ta part du contrat ? Non, absolument pas…
En retour, alors que je traverse une période difficile, une épreuve douloureuse, un épisode stressant de ma vie, tu es aux abonnés absents. Pas d’oreille attentive, d’épaule réconfortante, de présence compatissante, de câlins chaleureux pour m’aider à voir les choses autrement, à remonter la pente. Rien, à part un silence assourdissant, ta distance et ta froideur. Ton indifférence. Et même ton absence.
Tu as pris peur ? Tout cela devenait-il trop sérieux pour toi ? Tes épaules ne sont-elles pas assez solides pour soutenir l’autre ? Est-il pour toi plus facile d’abandonner quelqu’un qui va mal plutôt que de l’accompagner vers le bon chemin ?
C’est comme si tu n’avais pas supporté que j’aille mal, comme si à tes yeux, cela représentait un aveu de faiblesse. En fait, tu ne m’aimes que si je vais bien, que je souris, que je ris. Et surtout que je suis là pour toi. C’est comme si tu disais que j’étais faible et pourtant, tu vois, je t’ai quitté…
L’amour, ce n’est pas ça !
Toi, tu as le droit de craquer, d’avoir des doutes et des peurs, mais pas moi ? Est-ce à dire qu’au moindre problème, tu vas fuir, disparaître ?
Quel homme digne de ce nom fait ça ?
Si je t’écris cette lettre, c’est parce que j’ai besoin d’alléger mon cœur et de vider mon sac, et je le reconnais, de comprendre.
Je ne sais pas si tu auras le respect de me dire pourquoi tu as agi ainsi, pourquoi tu n’étais pas là quand j’avais besoin de toi. Mais moi j’avais besoin de boucler la boucle, pour n’avoir aucun regret.
Cette aide que tu n’as pas su m’apporter, je l’ai trouvée ailleurs. Auprès de ma famille et de mes meilleures amies. Et surtout, j’ai trouvé au fond de moi cette force que je ne soupçonnais pas et qui me permet d’avancer malgré les obstacles.
Peut-être est-ce une bonne leçon de vie, de réaliser qu’on a parfois en soi plus de ressources qu’on ne le croit. J’aurais aimé le découvrir autrement qu’à travers cette déception, cette désillusion que m’a apporté notre histoire.
Mais au moins me voilà allégée d’un poids à la fin de cette lettre, et sache qu’aujourd’hui je n’ai plus besoin de toi. »