Il semble bien loin le temps de l’amour courtois, celui où la séduction était un véritable jeu de patience pour l’homme et où la femme n’avait rien d’autre à faire que de jauger ses prétendants. Si certains hommes ont encore aujourd’hui l’habitude de prendre les devants et de mener la danse, ils se font cependant de plus en plus rares… Petit condensé de ces moments où il vous faut, Mesdames, prendre les rennes.
Le premier baiser
La plupart du temps, c’est bel et bien l’homme qui se décide à sauter le pas du premier baiser. En effet, il estime souvent qu’il en va de sa virilité. SAUF QUE cette initiative n’est rendue possible que par un travail en amont de la part de sa partenaire. La femme est celle qui donne le feu vert, celle qui envoie les signaux et se montre disponible pour ce premier échange intime. Elle se montre assez rassurante pour que l’homme ne craigne pas de subir l’affront ultime en tentant de l’embrasser: c’est-à-dire un râteau. Autrement dit, c’est bien à la femme de prendre les rennes concernant le premier baiser. Elle choisit ou non de baisser sa garde et autorise ce baiser. Bien évidemment, elle peut aussi prendre les devants en matière de bisou et dans ce cas, elle laisse rarement à l’homme le temps de lui accorder sa permission, contrairement à ce qui se passe quand les rôles sont inversés. Girl power!!
La première fois
Qu’il soit question de leur première fois tout court ou de leur première fois avec un homme en particulier, ce sont souvent les femmes qui décident du rapport sexuel, contrairement aux idées reçues. Non pas qu’elles sautent toutes sauvagement sur leur compagnon comme des tigresses déchaînées. Mais comme pour le premier baiser, ce sont elles qui ont tendance à préparer le terrain à coups de « Alors, je peux voir ton appart’? » ou de « Ne me laisse pas seule ce soir ». Et généralement, les femmes sont sacrément calculatrices sur ce coup là puisqu’elles ont eu la malice de prévoir leurs sous-vêtements les plus sexy et une virée chez l’esthéticienne. Ça en deviendrait presque flippant dans les cas où l’homme, lui, réalise que ce n’était pas le jour à mettre son caleçon Homer Simpson.
La vie à deux
Là, c’est le point où la femme fait, en général, fonctionner son côté pragmatique. Pour elle, vivre à deux s’impose comme une évidence là où l’homme ne fait (dans beaucoup de cas) que se laisser porter. Bien-sûr, se mettre en ménage, c’est une décision que l’on prend à deux. Mais c’est souvent à la femme d’aborder le sujet. Plus sensible à l’évolution de son couple car plus cérébrale, elle sent les points de rupture, les tournants décisifs. Et si elle passe à l’attaque côté emménagement/déménagement c’est pour deux bonnes raisons: 1) La raison pratique; y en a marre de faire des allez/retour entre vos deux appart’ et de trimballer vos affaires respectives d’un coin à l’autre. 2) La raison affective; vous êtes bien l’un avec l’autre, vous êtes « posés », comme on dit, et vous ressentez l’envie de vivre ensemble.
La rupture
Bien évidemment, ce ne sont pas toujours les femmes qui larguent les hommes. Mais quand le couple a tenu longtemps et que rompre devient plus difficile, c’est souvent la femme qui a le courage de mettre un terme à la relation et d’aller de l’avant. Parfois il leur faut du temps et de trop bonnes raisons (comme un adultère, d’un côté ou de l’autre) mais l’important pour beaucoup de femmes est de finir par agir.