Vous avez déjà entendu parler d’éducation positive à la sortie de l’école, lors d’échanges avec d’autres parents, à la télévision ? Cette technique d’éducation aux nombreux bienfaits consiste à encourager son enfant plutôt que le réprimander. Développement de l’intelligence émotionnelle, apprentissage de la communication, confiance en soi, épanouissement, les bénéfices de la parentalité positive sur l’enfant ont fait leurs preuves ! Vous souhaitez mettre en place une méthode efficace pour éduquer votre fils dans la douceur ? Construire une relation de confiance avec votre fille ? Comment faire pour mettre en place une éducation positive avec vos enfants ? Voici les 6 clés pour devenir un parent bienveillant !
1. Montrer votre amour : la base de l’éducation positive
Vous êtes fatigué(e) de vous disputer avec votre enfant ? La confrontation et les cris sont devenus la seule manière de communiquer dans votre famille ? Heureusement, il est possible de retrouver un quotidien plus cool grâce à l’éducation positive ! La parentalité bienveillante repose sur une relation de confiance entre le parent et l’enfant. Pour devenir un père ou une mère bienveillante, vous devez établir un environnement sain ou l’enfant se sent en sécurité. Comment ? En entretenant une relation soutenante et empathique : Exprimez votre amour à votre enfant ! L’amour est l’une des clés de la pédagogie bienveillante, remplir le réservoir affectif de votre fils/fille en lui octroyant du temps, de l’attention ne fera que renforcer vos liens.
Les câlins, les bisous, l’encouragement, la reconnaissance, les preuves d’amour sont nombreuses et bénéfiques pour un enfant. Prenez le temps d’échanger, de jouer avec, répondez à ses sollicitations lorsqu’il en a besoin, bref soyez à l’écoute. Un enfant aimé de ses deux parents permet le bon développement cognitif et affectif du cerveau d’un enfant.
2. Apprendre à gérer ses émotions : adopter la zen attitude
Pas facile d’être un parent parfait, rester zen face au comportement colérique de sa progéniture demande un self-contrôle incroyable. Votre fille n’en fait qu’à sa tête ? Elle pique régulièrement des colères monstrueuses si elle n’obtient pas ce qu’elle veut ? Entamez un travail sur vous-même et vos émotions négatives. Apprendre la patience et le contrôle de vos émotions est une étape essentielle dans la mise en place d’une éducation positive. Comment faire ? Prenez le temps d’analyser vos émotions, prenez conscience de la réaction qu’elles provoquent en vous. Colère, frustration, agacement, impatience, votre état émotionnel vous trahit et un enfant, même jeune, est capable de le ressentir. Vous êtes le modèle de votre enfant, montrez-lui l’exemple. Alors, on respire et on ne cède pas à la colère !
3. Anticiper les crises et les éviter : connaître son enfant
Qu’il soit bambin, jeune enfant ou adolescent, le connaître permet d’anticiper les crises et d’avoir les clés pour les éviter. Comprenez bien que vous devez adapter votre méthode d’éducation à son âge et à son caractère. Chaque enfant est unique et aura des réactions différentes. Un jeune garçon de 4 ans n’aura pas les mêmes besoins qu’un enfant de 8 ans. Observez ses comportements, comment réagit-il face à une situation frustrante ? A quel moment s’énerve-t-il ? Il est possible de détourner son attention, parlez-lui, proposez un jeu.
Le secret pour éviter un conflit, c’est l’anticipation. Vous devez instruire vos enfants sur le comportement que vous attendez d’eux. Un exemple, vous sortez faire des courses, prenez le temps d’expliquer le déroulement de la sortie, ce que vous attendez d’eux. Soyez précis et ferme sur vos attentes.
4. La parentalité positive : éduquer sans autoritarisme
Faire le choix de la parentalité positive, c’est renoncer à la punition. Un parent bienveillant ne lève jamais la main, il utilise la communication non-violente. Il est important de choisir un vocabulaire adapté aux plus jeunes, même sous l’effet de la colère. L’impact des mots sur un tout petit laisse des séquelles aussi graves que la violence physique. Être autoritaire face à une jeune personne provoque de la peur et un stress intense. Votre gamin vient de commettre une bêtise ? Le punir n’est pas la solution. Oubliez le rapport de force, remplacez la punition par la réparation. Punir un enfant ne l’aide pas à comprendre son erreur, bien au contraire. Expliquez-lui le problème afin qu’il puisse réparer ses torts et qu’il ne recommence pas une seconde fois.
5. Instaurer la bienveillance : écoute empathique
Afin d’aider l’enfant à exprimer ses émotions, il est nécessaire d’instaurer un temps d’écoute chaque jour. Un moment de partage et de communication inclus dans une routine va aider votre enfant à se livrer sur ses besoins, ses émotions, ses envies, ses craintes, ses problèmes. Guidez-le, posez-lui des questions : Comment s’est passée ta journée ? Comment te sens-tu ? Pourquoi étais-tu en colère cette après-midi ? Une écoute empathique va l’aider à exprimer ses sentiments à travers la communication non-violente. Agir avec bienveillance, c’est lui donner les outils de contrôle de ses émotions négatives.
6. Les outils de la parentalité positive : améliorer votre relation avec vos enfants
Utiliser des outils efficaces dans la parentalité positive va améliorer votre relation avec vos enfants :
- Stop à la négation : la négation n’est pas comprise pour les moins de 3 ans, alors utilisez la communication positive ;
- Éviter le non catégorique : dire « non » sans utiliser le mot « non » ;
- L’importance des routines : mettre en place des règles à respecter au sein du foyer permet de poser un cadre et des repères pour l’enfant ;
- Le jeu : cet outil est idéal pour extérioriser les émotions et développer l’intelligence émotionnelle, peu importe l’âge ;
- Les encouragements : un encouragement marque la bonne attitude à suivre.
Une éducation positive et bienveillante sur un enfant a des conséquences bénéfiques pour son développement personnel. Un enfant aimé, encouragé, et élevé dans un environnement non-violent aura confiance en lui et deviendra rapidement autonome.
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