Chris a accepté de témoigner sur sa virginité tardive, sujet délicat pour beaucoup mais qui ne devrait pas être une honte. La société dicte des normes qui, quand elles ne sont pas « respectées », deviennent des sujets honteux, des failles qu’il faut à tout prix dissimuler. Je vous laisse lire ce témoignage poignant qui répond à cet article, en espérant qu’il en aidera beaucoup!
Bonjour,
Vous n’avez pas à vous plaindre car vous avez toute la vie devant vous pour mettre un terme à votre virginité. Moi je suis bien plus à plaindre que vous tous puisque je suis encore vierge en ayant le double de votre âge. Surprenant, incroyable, inimaginable direz-vous, mais il y a une foule de choses qui ont causé ce triste état, comme par exemple : un physique ingrat durant la jeunesse, un gros manque de confiance en soi, le rejet, la marginalité, l’exclusion d’une vie sociale ou être en marge de la société etc…
Avec ce mal de vivre tu en viens à croire que la vie intime n’est pas pour toi, que tu n’en vaux pas la peine. Tu salues une femme et elle fait semblant de ne pas te voir ou elle tourne la tête pour éviter tout contact avec toi. Alors il est venu une époque où je me suis isolé dans ma petite vie de famille en faisant semblant que tout était correct malgré ce manque d’amour et d’affection que je n’avais pas eu la chance d’avoir. J’ai été un observateur des amours des membres de ma famille incluant mes neveux qui n’ont pas une grande différence d’âge avec moi. Tous ont eu des expériences que je n’aurais jamais l’opportunité de connaitre dans ma vie.
À chaque année de mon existence, je me disais que j’aurais la chance de rencontrer la femme de ma vie mais en vain, car les années se sont successivement enchaînées sans que rien n’arrive. Le problème est que plus les années passaient et plus la honte grandissait en moi. Je me disais à l’époque que je ne pouvais pas rentrer en contact avec quelqu’un de bien en ayant rien vécu tant au niveau sentimental qu’intime. Qu’est-ce que tu peux bien dire à un possible amour lorsque vient le temps de raconter son passé? C’est à ce moment là que le blocage émotionnel s’est construit tranquillement en dedans de moi (d’une façon sournoise). Si tu dis la vérité, la personne te fuira en courant, ou te ridiculisera avec un profond mépris. Alors on se retrouve dans une spirale sans fin, une rue sans issue parce que tu ne peux pas être compris par quiconque sauf par des professionnels de divers milieux ( travailleurs social, psychologues…) Même à cela, les professionnels de la santé qui sont outillés à résoudre des problèmes complexes peuvent avoir un problème de compréhension devant une chose qui est hors du commun dans une société qui est sans cesse bombardée de contenu que l’on pourrait dire « adulte » et de cette maudite pornographie que l’on retrouve dans toutes les sphères de la vie (la télé, l’internet, la radio, les journaux, les magazines ….).
N’ayant pas d’affection, d’amour, de caresses, de baisers, de complicité et d’intimité avec une personne, tu en viens à penser à l’ultime solution qui est le suicide. Finalement, que vaut la vie si tu n’as jamais été aimé et apprécié par une personne? Le manque d’amour, les chagrins, la honte et les regrets m’ont tué à petit feu avec le temps qui a passé si rapidement. L’année passée je suis venu bien prêt de passer à l’acte (pas juste pour cette raison) mais c’est l’espoir, le fameux espoir qui m’a laissé croire qu’un jour j’aurais enfin ma chance de tomber en amour avec quelqu’un de bien. Eh oui, j’ai quand même un petit espoir devant moi j’ai changé mon physique pour le mieux. J’ai préservé mon air de jeunesse au point d’avoir l’apparence d’un gars d’une vingtaine d’année grâce à une vie saine et à l’entrainement physique. La plupart des gens ont de la difficulté à m’octroyer un âge et ils auraient encore plus de difficulté à croire à ma virginité!
Alors les jeunes, arrêtez de vous en faire avec votre virginité. Vous ne vivrez pas mon problème ça j’en suis persuadé. Vous savez, j’ai récemment appris qu’il y avait plus de vierges que l’on puisse le croire dans ce bas monde. Tapez une recherche sur « la virginité après 30 ans » et vous verrez un site de psychologie où on peut y lire les histoires personnelles de gens de tous les âges (18 à 65 ans) qui vivent ce problème dans le plus profond secret. Leur secret est en fait un amalgame complexe de différentes raisons personnelles reliées à chaque individu affecté par ce « triste problème », point à la ligne.
Merci de m’avoir lu et bonne chance à tous!
Chris
Bonjour,
Pierre, 51 ans.
Moi, finalement, j’ai fini par m’en fiche d’être resté vierge. Je n’ai jamais touché une femme, je ne le ferai peut-être jamais, et alors ?
Alors oui, c’est facile à dire comme ça, mais je n’en ai jamais parlé à personne de mon entourage !
Le détachement a ses limites !
Est-ce que mes proches s’en doutent ?
Je ne pense pas que ça soit leur préoccupation principale, mais quand ils y pensent, ils doivent se dire qu’ils m’ont toujours vu seul, ils ne m’ont jamais entendu raconter une quelconque relation, donc oui, quelque part, ils doivent se douter de la réalité de ma situation.
Après la question est : que s’est-il passé ?
Difficile de raconter une absence d’évènements, lorsqu’un train arrive à l’heure, il n’y a rien à raconter !
Enfance déracinée, absence de père, de mâle qui pourrait montrer la voie, isolement, je n’ai jamais fait partie d’une bande, je ne suis jamais allé dans une boum, timidité, acné, hygiène douteuse…
Pourtant je suis de bonne compagnie quand je me sens à l’aise, je raconte des blagues, je passe des disques ou des films, je ne suis pas renfermé sur moi-même, mais disons que dans ces circonstances, aucune personne susceptible d’être sensible à ces charmes n’a été présente.
Soit ça se passe en famille, soit avec des collègues de travail et manque de chance, toutes étaient en couple !
Bref, au-delà de la situation sexuelle, c’est la situation globale d’isolement qui est à noter chez moi, je n’ai pas d’amis, pas de relations susceptibles de me faire rencontrer quelqu’un.
J’ai envie de dire que je vis très bien comme ça, mais en même temps je viens écrire ce commentaire, donc ça ne doit pas être totalement vrai !
Merci de m’avoir lu.
Bonjour,
Je viens de tomber sur cet article, serait-il possible de rentrer en contact avec l’auteur ? J’ai l’impression d’avoir écris cette l’être et lui parler me ferais du bien…
Bonjour Damien,
Je viens de lui envoyer un mail pour savoir s’il accepterait que je vous mette en contact 🙂
Belle journée,
Lea
Moi j’étais un enfant non désiré mais accepté bof bof et ce dans une famille yper nombreuse (10ième enfant dans une famille de 11 !) la petite dernière ç-à-d la 11ième a été la petite chouchoutée bien encadrée et toujours encouragée et soutenue par tout le reste de la famille, mon existence c’était : invisibilité, transparence et ou inexistence sauf pour les corvées alors on se rappelait que j’étais là ! Père assez effacé mais homme responsable et travailleur et ma pauvre maman était courageuse mais horriblement dépressive grave ( comportement bipolaire, elle n’a jamais connu son père) et me racontait en pleurant que vu le nombre d’enfants mis au monde plus 2 fausses couches cela l’avait épuisée en fait elle était déjà en burn-out bien avant ma naissance bon je lui pardonne à moitié car tout n’est pas de sa faute (pas de tendresse, des baffes et des torgnioles pour un oui pour un non), et toujours ces discours dévalorisant les hommes et qui a contaminé la plupart des mes soeurs pour mon plus grand malheur car c’est cela qui m’a causé la maltraitance et le rabaissement psychologique ! A 15 – 16 ans mon entourage m’emmerdait déjà parce qu’on ne m’avait jamais vu embrasser une fille et un peu plus tard j’étais la honte de la famille parce que « puceau tardif » mes parents me déconseillaient d’avoir une copine en me promettant tous les feux de l’enfer si jamais j’en mettais une enceinte (soupçon même de viol alors qu’il n’y avait strictement rien) mais mes soeurs, bien plus que mes frères me traitaient comme un moins que rien, si elles avaient eu un échec amoureux raf toujours le même discours (les hommes ci, les hommes là et patati et patata) alors que je n’en n’avais rien à foutre évidemment j’eus droit toujours aux mêmes vexations du style » t’y connais rien t’es un con et d’ailleurs aucune femme ne voudra jamais de toi « ! Voilà le discours que j’entendais depuis ma pré-adolescence jusqu’à l’âge adulte bien sonné ! Que me restait-il comme solution à mon handicap (désolé mais le retard psychoaffectif en est un) ? Aller au bordel pardi ! Pas très glorieux tout ça et pas question d’en parler à qui que ce soit ! Merci encore à cette brave dame qui m’a traité avec un respect (de commerce bien-sûr) que je n’avais jamais connu jusqu’alors. Ensuite j’ai rejoué mon propre rôle avec des filles de mon âge et une fois en approche de faire l’amour (j’avais 22 ans oh la honte !) je jouais le timide peureux qui n’avais jamais rien fait eh bien je peux vous dire que toutes m’ont traité comme un moins que rien donc amis puceaux n’avouez jamais votre tare, allez au bordel et ou vers des femmes un peu plus âgées, car les autres sont juste bonnes à être foutues à poil et jetées dans un tas d’orties ! ça c’est la vraie réalité car des filles qui disent que c’est bien un gars qui a passé 20 ans qui n’a jamais couché avec une fille c’est de la foutaise et les quelques potes qui étaient dans la même situation que moi vous diraient la même chose ! Conclusion d’un psy : retard psycoaffectif ainsi que victime de dysmorphophobie suite aux maltraitances psychologiques ! Je dis alors au psy » mettez le mot Auschwitz à la place du mot retard comme cela vous aurez la vraie définition » ! Sa tête bon Dieu …! Si même plus tard vous avez une vie de couple, cela ne sera jamais une vraie vie de couple, on ne guérit pas de son enfance mais on doit vivre avec quitte à se créer des façades acceptables; question de survie car on est en mode survivance psychologique qui fait que bien des choses même banales demandent un effort terrible là où les autres effectuent ces choses comme on respire. Et bien plus tard dans votre vie, vers la quarantaine, cinquantaine, vous vous apercevrez que vos plus belles années sont bien foutues et qu’il est trop tard car on ne rattrape jamais le temps perdu ! Voilà mesdames, mesdemoiselles une partie d’explication du phénomène « puceau tardif » !
Merci de ton commentaire, ça m’aide a relativisé. 🙂 Ok, vas pour les pu. Puis encesser sans repondre.
En suite, c’est femme que tu as rencontré, y on pris un plaisir prever. ^_^ Fair de homme un jouet sexuelle et un poupon à la fois. Métaphore d’un petit peni, qui ne grandira plus (faux). (Mais pour la femme c’est un désir déjà combler par la poupon (non vivant). Donc plus de nouvelles terre a brûler. Donc un ratto.) Or, elle se trompe, c’est jute l’opposer de la femme idéale. Un homme virge et fidèle à la foi. ^w^ En concluent dans des termes plus techniques, il est possible de faire de même, en élèvent un enfant avec amour (seul). La pulsions de vie, a elle seul suffit pour avoir une vengo-rectification de cette perversion. (Le truc c’est que c’est difficile dans cette société). Il faudrait être nombreux à le faire (création d’un flux monétaire, donc création de valeur).
Il ne faut pas oublier que en t’en homme, notre but est de maximiser notre potentiel génétique (avoir une partenaires belle et beaucoup d’enfants). C’est pas le but premier de la femme (pour le 3 du fond). But qui est avoir un maximum de partenaires :^( (et le nombre d’enfants deviens un claver, si la perversion est trop forte). Donc régulation naturelle de la conneri humaine. MDR
J’ai la chance d’avoir une petite amie qui m’aime, mais je suis toujours VT. Mais on le dis pas assez. Donc, je vous aime. Aimer vous les un les autres. <3
Je précise que ma pense, n'ai pas une vérité. Et que ma pensée c'est construire avec une amie. :^^
Je conclurai par une citation : "Personne ne sait vraiment ce que la femme apporte."
je n’ai aucune véritable expérience de l’intimité charnelle, ce qui provoque souvent chez moi des idées suicidaires terribles, impressionnantes…
donc oui ça fait souffrir, une souffrance telle qu’il est difficile de la décrire…
Ce témoignage aurait presque totalement pu être le mien, c’est pour le moins troublant !