Je t’aime comme on aime un bon livre, je t’aime comme un souvenir de parfum, comme un songe enfantin. L’innocence que tu m’inspires est un conte auquel j’aspire mais que je ne m’autorise à vivre. Je renonce quand mon cœur me dit de foncer, je recule quand il me crie d’avancer. L’inconscient du cœur n’a pas de limites.
« Les mots n’ont pas toujours besoin d’une destination.
On les laisse s’arrêter aux frontières des sensations.
Errant sans tête dans l’espace du trouble.
Et c’est bien le privilège des artistes : vivre dans la confusion. »
Parfois, lorsque tu dors, je passe ma main dans tes cheveux, je te regarde apaisé par la poussière du sommeil. Tu es beau quand tu es serein. Je n’ai plus peur de rien. Et si tu t’échappais ? Et si tes mains fuyaient les miennes ? Et si ton regard se plongeait dans d’autres océans ? Si ta bouche caressait d’autres coussins de chair ? Et si ton cœur et le mien ne battaient plus à l’unisson ? Et si nos âmes, androgynes rafistolées, se brisaient à nouveau ?
La souffrance est sauvage, violente. La peur est timide, pesante.
J’ai le cœur qui s’accélère et l’envie de te réveiller… Je voudrais juste te demander de me protéger.
Court, mais efficace ! 🙂
L’un des textes les plus touchants qu’il m’ait été donné de lire sur ce site ! Bravo ! 😀