Chaque jour ou presque, après l’école ou le collège, c’est la séance de torture avec votre enfant au moment des devoirs ? C’est presque devenu une source de stress pour vous et une souffrance pour votre enfant. Comment faire pour que le temps d’étude à la maison se passe bien ? Pour que votre progéniture ait envie d’apprendre ? Pour lui faire comprendre que l’école, c’est important, que s’instruire, c’est essentiel. Comment lui donner le goût de la lecture, de l’apprentissage, du travail bien fait ? Pour que le moment des devoirs et des leçons ne soit plus une contrainte, voici 15 façons de motiver votre enfant à apprendre. Ainsi, en appliquant ces différents conseils, vous transformerez ce moment parfois difficile en instant de partage avec votre enfant.
Comment motiver votre enfant à apprendre et à faire ses devoirs ?
Motiver son enfant à apprendre, cela peut être un défi. On se rappelle toutes et tous de l’école à la maison pendant les confinements successifs durant la période du Covid-19. Si certains parents n’ont eu aucun souci, pour d’autres, cela a été un vrai casse-tête. Sans aller jusque-là, il faut reconnaître que tous les enfants n’ont pas la même envie, ni la même facilité, pour apprendre. Quand on parle de connaissances, c’est relié évidemment à leur scolarité. Après leur journée de cours, leur semaine à étudier, pas facile de les motiver à réviser leurs leçons le soir ou à faire leurs devoirs le weekend.
Le tunnel du soir pour les parents, et la charge mentale de beaucoup de mères notamment, peuvent être accentués par ce temps de leçon qui devient parfois un horrible moment à passer. La « flemme », le refus d’apprendre, les difficultés aussi de l’enfant associés à l’impatience du parent ont du mal à faire bon ménage. Ajoutez à cela la fatigue de fin de journée de chacun et cela peut vite faire des étincelles.
Alors comment faire pour que ce moment ne devienne pas celui des cris et des larmes ? Comment procéder pour en faire une étape sereine d’apprentissage ? Pour donner envie à son enfant d’apprendre, de comprendre, de s’intéresser ?
Comment amener son enfant à vouloir apprendre sereinement ?
En général, les enfants ne comprennent pas pourquoi il faut travailler après l’école. Pour eux, leur journée est terminée et l’heure est au repos et aux jeux. Les motiver est donc difficile certains jours. Et c’est là que tout se joue, en les aidant à trouver cette motivation. Pour cela, ils ont besoin d’un but précis, d’un objectif à atteindre. Que cela soit concret dans le temps, dans la méthode, dans le résultat aussi.
Pour cela, rappelez-vous que chaque enfant est unique, et qu’il faut parfois tester différentes approches pour trouver celle qui fonctionne le mieux pour votre fils ou votre fille. Soyez patient(e) et persévérant(e) dans votre démarche pour motiver votre enfant à apprendre, cela portera ses fruits.
En accompagnant votre enfant, en le valorisant, vous allez le motiver à apprendre. S’intéresser à lui, à ce qu’il fait à l’école, à ce qu’il a comme devoirs à faire, mais pas seulement. Ne lui sautez pas dessus à la sortie des classes avec des questions inquisitrices comme « Tu as eu quelle note ? Ton contrôle s’est bien passé ? Tu as beaucoup de devoirs ? »
Souvent, les enfants se braquent. Pourquoi ? Car ils ont besoin d’un temps pour souffler, d’un sas de décompression, avant de se remémorer leur journée et donc de devoir se plonger dans l’étape du travail scolaire à la maison.
Si votre enfant se sent entendu et compris, valorisé et sécurisé, guidé et protégé (et non surprotégé), alors l’ambiance sera plus légère pour le motiver à apprendre. Les phases de démotivation sont normales, en particulier à l’adolescence, âge de tous les changements.
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Voici les 15 façons de motiver votre enfant à apprendre
Avec de la persévérance et de la patience, une adaptation face aux difficultés qu’il peut rencontrer, tout en restant ferme, vous y arriverez ! Voici quelques conseils pour y parvenir, les différentes façons de motiver votre enfant à apprendre dans les meilleures conditions pour vous deux.
1/ Créez un environnement propice à l’apprentissage
Assurez-vous que votre enfant dispose d’un espace de travail calme et bien organisé, avec ce dont il a besoin. Limitez les distractions, le bruit, et éteignez ou éloignez tous les écrans. Choisissez ensemble le lieu où il se sent le mieux pour travailler. Au calme, à l’aise, confortable et concentré. L’environnement influence la manière dont se déroulent les devoirs. Il est prouvé qu’un endroit qui correspond aux besoins et aux particularités de l’enfant aura un effet positif sur sa motivation. Lui offrir un environnement stimulant sa curiosité et son envie d’apprendre est essentiel, cela l’aide par ailleurs à développer un sentiment de compétence et de contrôle.
2/ Structurez son temps de travail
Vous pouvez discuter avec votre enfant afin de déterminer quelle routine lui convient le mieux. En lui donnant certains choix, il aura une impression de liberté et sa motivation devrait augmenter. Diviser les tâches et prendre une pause sont deux stratégies qui favorisent la concentration et maintiennent la motivation. Les adolescents peuvent vite se sentir dépassés en raison des exigences du collège, notamment en 6e et 5e. Transmettez-leur vos compétences en planification et en organisation, avec un planning, de l’anticipation, des pauses entre les matières. Beaucoup de devoirs sont donnés d’une semaine à l’autre et permettent à l’avance de structurer le temps d’études.
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3/ Encouragez différents styles d’apprentissage
Chaque enfant a des préférences et des styles d’apprentissage qui lui correspondent : certains sont orientés vers le visuel, d’autres vers l’auditif. Par conséquent, certains enfants préféreront relire plusieurs fois la leçon, la réciter à voix haute, d’autres faire des fiches, des exercices, ou encore utiliser des moyens mnémotechniques. Vous connaissez bien votre enfant, ses atouts et ses difficultés, définissez ensemble ce qui lui permet de comprendre et d’apprendre de façon optimale. A l’oral, à l’écrit, sur ardoise, debout, assis, adaptez à ses capacités et sa concentration.
4/ Fixez des objectifs réalistes : une des meilleures façons de motiver votre enfant à apprendre
N’allez pas lui faire faire les devoirs de la semaine en une fois ou rester sur un exercice pendant une heure. C’est contre-productif et inutile. Aidez-le plutôt à définir des objectifs concrets et réalisables. Cela le motivera. Ayez des attentes réalistes car les échecs répétés nuisent à l’estime de soi. Chaque enfant est différent face au fait d’apprendre selon son âge, sa personnalité, ses capacités et ses difficultés. Des exigences trop élevées vont le décourager. S’il sent qu’il n’y arrivera pas, il va arrêter de faire des efforts ou se braquer, pensant que ça ne sert à rien ou qu’il est nul. Le stress freine la motivation, alors ne placez pas la barre trop haute.
5/ Rendez l’apprentissage ludique
Chaque enfant est unique et donc réceptif à des méthodes de travail différentes. On le note par exemple avec les enfants qui ont un trouble dys, comme la dyslexie, la dyspraxie, la dyscalculie ou des troubles de l’attention. Il faut trouver des moyens détournés et ludiques de les faire travailler, tout en leur permettant d’apprendre et de progresser. Des jeux éducatifs, des activités pratiques ou des expériences scientifiques par exemple. Impliquez votre enfant en le faisant participer activement. Trouvez des liens avec ses centres d’intérêt ou sa passion, aidez-le à faire le lien entre ce qu’il doit apprendre et ce que cela lui apporte dans sa vie de tous les jours, ou dans une activité qu’il aime particulièrement.
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6/ Impliquez-vous dans son apprentissage
Montrez de l’intérêt pour ce que votre enfant apprend à l’école. Posez-lui des questions sur ses leçons, sans en faire trop comme on l’a évoqué auparavant. Discutez des sujets abordés en classe et soyez présent(e) pendant ses devoirs, là mais pas derrière son dos. Faites autre chose en même temps, une activité ménagère s’il travaille dans la cuisine ou la salle à manger par exemple. S’il est au bureau dans sa chambre, allez le voir de temps en temps sans le déranger continuellement. Faites-lui réciter ses leçons ou vérifiez ses exercices, il verra que vous vous sentez concerné(e). Par exemple, vous pouvez lui poser des questions comme s’il était l’enseignant et vous l’élève. Il se sentira valorisé, ne verra même pas la supercherie et apprendra sa leçon facilement !
7/ Encouragez votre enfant
Faites preuve de positivité et d’encouragement, votre enfant en a besoin. Félicitez-le pour ses efforts et ses bonnes notes ou ses progrès. Encouragez-le à persévérer. Montrez-lui que vous croyez en lui et en ses capacités et surtout, ne vous moquez pas de ses difficultés. Conservez une approche positive, en essayant de l’aider à comprendre pourquoi telle ou telle matière est compliquée pour lui. N’hésitez pas à lui dire que vous aussi aviez du mal en maths ou en français, et donnez-lui des astuces pour y remédier.
8/ Utilisez des récompenses
Certains parents ne seront pas d’accord, mais il ne s’agit pas de récompenser votre enfant dès qu’il accepte de faire ses devoirs ! Non, il est question de mettre en place un système de récompenses pour motiver votre enfant, comme des points, ou des images comme à l’école. Pour les collégiens, qui sont souvent dans la négociation, évitez évidemment de céder au temps d’écran supplémentaire ! Et puis ils sont assez grands, eux, pour comprendre. Mais célébrez les réussites avec des encouragements, des félicitations ou des activités spéciales. Une soirée pizzas, un jeu de société, un jeu vidéo en famille. Et pas tous les soirs, évidemment !
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9/ Valorisez l’effort plutôt que le résultat
En tant que parents, on se concentre évidemment beaucoup sur les notes de nos enfants. Voir une note sous la moyenne ne fait pas plaisir… Apprenez à valoriser l’effort fourni par votre enfant et pas seulement le résultat. Bien sûr, si les notes restent mauvaises, il faudra réagir. Mais si vous voyez du progrès, tant dans sa motivation que dans ses notes, encouragez-le à continuer. N’hésitez pas à lui demander « Est-ce que tu as fait de ton mieux ? » ou « Est-ce que tu es fier de toi ? » pour le valoriser mais aussi pour le responsabiliser.
10/ Restez dans la communication positive
Ce n’est pas toujours facile de rester zen et patient(e) quand votre enfant ne veut pas travailler. Malgré vos efforts, la fatigue et les petites frustrations aidant, il se peut que la tension monte d’un cran et que vous ayez envie de lui hurler dessus ou de fermer son cahier d’un geste sec. Prenez une grande inspiration et allez souffler dans une autre pièce le temps de faire redescendre votre agacement. Revenez plus calme pour éviter un conflit inutile. Demandez à votre enfant d’exprimer ses pensées et ses émotions de son côté, de prendre une minute pour se calmer. Ensuite, mettez-le face à ses responsabilités pour qu’il comprenne que cela sera plus facile et plus rapide s’il y met de la bonne volonté.
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11/ Enseignez-lui l’autonomie : une des façons de motiver votre enfant à apprendre
Ne faites pas les devoirs à la place de votre enfant, donnez-lui de l’autonomie. Il se trompe ? Laissez-le trouver son erreur et se corriger. Encouragez-le à gérer son temps de manière autonome, à investir son travail en testant plusieurs façons de faire. Une plus grande autonomie lui donne un sentiment de contrôle et le force en même temps à prendre des responsabilités. Il veut de l’autonomie, de la liberté ? Cela lui donne en effet des droits nouveaux, mais aussi des devoirs et des responsabilités à assumer.
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12/ Exprimez votre confiance et votre fierté
Montrez à votre enfant que vous avez confiance en ses capacités, même s’il a du mal, surtout s’il a des doutes ou des difficultés. Les félicitations sont importantes mais les encouragements encore plus. Faites-lui confiance, en évitant de le surprotéger. S’il a de la difficulté et que vous faites les choses à sa place, vous ne lui rendez pas service. Vous lui envoyez le message que vous ne croyez pas en lui, qu’il ne pourra jamais y arriver sans vous ou seul. Exprimez de la fierté devant ce que votre enfant accomplit, même si c’est minime, n’attendez pas le résultat parfait. Félicitez-le dès qu’il progresse et ne cessez jamais de l’encourager.
13/ Ne le comparez pas aux autres
Il ne faut jamais comparer un enfant à un autre, et surtout s’il a des difficultés. Son frère ou sa sœur travaille mieux que lui ? Est meilleur en maths ou doué en français ? Ses copains de classe aussi ? N’allez surtout pas comparer, lui dire que c’est facile pour les autres. Même si la leçon du soir s’est mal passée et que vous n’en pouvez plus, ne dites rien de rabaissant. Vous allez abîmer sa confiance en lui et son estime de soi. Votre enfant risque alors de développer un complexe d’infériorité s’il pense qu’il est bête ou différent des autres. N’oubliez pas qu’il grandit et se construit à travers le regard que vous posez sur lui.
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14/ Expliquez-lui que les erreurs font partie de l’apprentissage
Votre enfant a eu une mauvaise note ? S’est trompé dans un exercice ? Les erreurs, les mauvaises notes sont inhérentes à la scolarité. Même un bon élève peut se tromper. Apprenez-lui à accepter l’échec, aidez-le à réaliser ce qu’il en a appris. Rappelez-lui les victoires qu’il a obtenues dans le passé et dites-lui bien que les erreurs font partie de l’apprentissage. Que c’est normal. Si votre enfant se décourage, cherchez avec lui comment il peut s’améliorer, afin de mieux réussir la prochaine fois.
15/ Apprenez ensemble : voilà une des façons de motiver votre enfant à apprendre !
Si vous devez rendre votre enfant autonome, vous pouvez et devez aussi lui donner le goût d’apprendre, d’acquérir une instruction, du savoir. Si vous vous intéressez à ce qu’il apprend, qu’il vous voit lire, que vous développez ensemble sa culture générale par des activités, des visites, des lectures, il viendra plus facilement à apprendre. Lisez régulièrement avec vos enfants, c’est essentiel dès le plus jeune âge. La lecture aide non seulement les enfants à développer leur imaginaire et à enrichir leur vocabulaire, mais aussi à apprendre de nouvelles choses.
