La « codépendance » affective

Comment retrouver la complicité des débuts dans son couple ?

Avec le temps, la relation de couple change. On s'éloigne, on communique moins, on s'engueule. Pourtant on s'aime toujours... Alors comment remettre son couple sur les bons rails et retrouver la complicité et les rires qui nous ont fait tomber amoureux ?

Qu’est ce que c’est que ce truc bizarre que Word me souligne en rouge, genre ça n’existe pas. Si si, ça existe. Pour faire court, la « codépendance » c’est dénicher quelqu’un qui a plus de problèmes que soi afin que ces derniers aveuglent notre propre mal-être.

Je VEUX que mon ami CHANGE

Je reviendrai prochainement sur cette situation de manière plus concrète mais avant, je souhaiterais aborder l’une des raisons possibles à ce désir obsessionnel de changer l’autre. Ce symptôme de « codépendance » consiste à se mettre en couple avec une personne « à problèmes ». Un toxicomane, un alcoolique, un dépressif, un mec violent et j’en passe.

Pourquoi ? Pour pouvoir enfin s’occuper de quelqu’un qui va plus mal que soi et ainsi, oublier nos propres malheurs. De fait, nous nous attachons à garder en tête que le malade dans le couple, c’est LUI pas nous. Nous nous plaçons alors dans la peau de la victime : « mon mec ne me mérite pas, il passe sa vie avec sa bouteille de Whisky ».

Pire, nous pouvons même, inconsciemment, alimenter et préserver cette maladie afin que cette relation clairement toxique, agisse comme une forme de drogue vouée à dissimuler nos propres angoisses. Ce qui est extrêmement malsain, certes, mais involontaire (heureusement). N’avez-vous pas remarqué que l’on réitère toutes plus ou moins le même schéma dans nos relations amoureuses ? L’une est toujours attirée par les mecs paumés et dépressifs, l’autre par les mecs violents… Moi par exemple, je recherche toujours la protection, la sécurité, ce côté paternel chez un homme, quelqu’un qui va me prendre sous son aile (non, il n’y a rien de grave dans mon cas ahah, je vous l’accorde).

Colère et effets pervers

En fait, plus nos angoisses atteignent un degré de gravité élevé, plus nous remettons la faute sur notre ami qui « nous-gâche-la-vie-comme-pas-possible ». Finalement, la haine qu’on alimente à notre insu nous enchaîne à notre partenaire. Robin Norwood dans Ces femmes qui aiment trop, explique : « c’est la colère et non l’amour qui maintient les gens dans les relations malsaines ». D’un côté il ne faut surtout pas qu’il guérisse, pour maintenir le soi-disant « équilibre » dont nous sommes si fières (alors qu’en réalité, dans ce cas-là, nous sommes tout sauf équilibrées). De l’autre, nous avons ce désir obsessionnel de guérir l’autre, de le changer, afin de ne pas lever le voile sur nos propres douleurs et surtout conserver notre position de victime-dominante dans le couple.

Prendre conscience de cet état est déjà un grand pas vers l’avant, faut-il encore accepter de se faire aider par la suite.

Il existe d’autres formes de « codépendance », j’ai jugé que celle-ci était la plus intéressante en ce sens qu’elle touche beaucoup plus de monde qu’elle n’y paraît.

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