Un texte fort et parlant d’un lecteur qui a souhaité rester anonyme. Voici le préambule de cet écrit :
Je voulais écrire ce texte depuis longtemps, c’est un « hommage » pour toutes ces femmes trompées, abusées, par ces séducteurs riches se permettant de jouer avec les sentiments, promettant, jurant de quitter leur femme en comblant par des cadeaux, des dizaines de cadeaux, achetant indirectement de la compagnie. Bien sûr ils sont baratineurs et excellent dans ce domaine face à de « pauvres » femmes qui espèrent qu’il y ait du vrai pour vivre leur conte de fées.
« A toutes ces femmes trompées et abusées par ces riches séducteurs »
Regarde là-haut, lève la tête et contemple l’homme doré suant de pouvoir, perché au panthéon de sa tour d’ivoire. Avide d’y voir sa gloire, « noir-cissique » la tête baissée, admire les âmes qu’il a piétinées, les détresses qu’il a laissées… Derrière lui ; gravissant les échelons de sa victoire déjà surannée… Pour lui ; ravissante d’un être blasé d’un avoir de trophées.
L’homme doré, en position d’attaque, sur toutes les affaires, parade, tout-puissant derrière son pseudo pouvoir, armé de jolies histoires. Bonimenteur séducteur, achète les malheurs de cœur à coup de promesses gratuites, semant au hasard calculé, ses bonheurs programmés. Des mystères éveillés, boules de gun dans son barillet empli de papiers scintillés, chargés dans son porte-monnaie ; n’imaginant un instant que l’on puisse la lui claquer… La porte au nez.
Collectionneur de leurres, brasseur de beurre, baratte-frimeur de belles, employant tous les langages sauf ceux de Babel, « Sugar Dady-l’homme » ne s’encombre, bâtisseur de ses cent abris, suspendus de ses jardins lointains, jamais aperçus par La Femme de l’Ombre, en vain.
Contrat du contraint et forcé d’admirer son ascension vers les cieux étoilés de sa réussite jugée non volée, de la peur de la voir s’envoler, cloisonnant ses volets… De pitiés, hermétiquement emprisonnés. Cloîtrant sa vie privée, entouré de sa tribu acceptée, égrenant une double vie croissante de malheureuses, alimentées sous perfusion de ses dons de temps volontairement distribués.
La servitude de l’espoir, face aux avoirs du manipulateur dérisoire, considérant ses acquis comme inébranlables afin de peupler son « mode » de jouets d’enfant gâté.
Escagassant les rêves, « éva-nourris » avant même d’y avoir songé ; ourlé de la soif du toujours plus, bourrelé du pas assez moins du respect imposé des témoins de sa fontaine de jouvence, balancée à profusion à la face de La Femme de l’Ombre attendant de ses yeux un regard de fierté, auto-mérité.
L’homme doré, se pavanant, surfant sur sa rivière de diamants, diam’s d’un glam d’amalgames, surfaits, cachant l’identité d’un être inexistant, pesant son pesant d’or, adore les décors de sa pièce de théâtre, jouée, galvanisé de l’impossibilité des possibilités, de paraître bellâtre.
L’homme pressé, apparaît tel le vent levant, disparaît par enchantement, déposant le paquet, s’évanouissant sur une mesure de temps, glacé. L’homme doré, méprisant dans la fuite, les remue-méninges de ses pauvres séduites, remue-ménages du linge sale, inconnus de son étal, abonnés absents de son environnement sentimental, lape avec délectation, l’incompréhension des émotions.
Tintant de galons d’or, galion de torts des désireuses, qui nourrissent ses plats de prédilection, prédiction d’une richesse annoncée vers la profusion de l’aboutissement du jusqu’au-boutiste du rarement ! Faisant pleuvoir une pluie de lumière, sur les détriments de La Femme de l’Ombre attendant patiemment, derrières, leurrées de pouvoir devenir « la régulière ».
L’homme doré, imparfait, admire la détresse de la féminité, la bave aux lèvres et se conjugue au plus que parfait ! Regarde plus bas, baisse la tête et contemple l’homme doré, tu peux l’admirer et le toucher dans toute sa splendeur, caresse ton nombril, il est creux, c’est sa véritable identité… Vendeur d’espoirs, acheteur de désespoirs, distillant à dose homéopathique, cachés sous sa lie, des contes fleurs bleus à La Femme de l’Ombre de tous ses soirs d’envies… Femmes de l’Ombre réveillez-vous ; fuyez-le, avec lui vous ne construirez jamais… Votre vie !