Léa est la rédactrice en chef du site Parlerdamour.fr et auteur du livre Comment Faire l'Amour La Première Fois (et les suivantes) disponible chez Amazon et sur iBookstore Apple. Léa peut rédiger vos lettres d'amour ou de rupture à cette adresse : http://www.parlerdamour.fr/lettre
« Je ne l’aime plus comme avant » voilà quelque chose qui revient souvent. Mais chaque cas étant différent, je répondrai aujourd’hui à une question posée par une lectrice et qui a souhaité garder l’anonymat et que j’appellerai Camille. Je ne l’aime plus comme avant : Le … Lire la suite
La dépendance affective est l’un des maux les plus présents dans les couples. Dans mon livre « Mieux vivre à deux » je vous explique comment ne plus dépendre de l’autre et comment retrouver une belle complicité dans son couple. Car aimer ce n’est pas avoir besoin de … Lire la suite
Il y a dix ans j’ai lu « Le guépard » de Giuseppe Tomasi di Lampedusa. Dans ce roman, une phrase m’a marquée à tout jamais : « Angelica était amoureuse de lui mais elle ne l’aimait pas« . Elle m’a frappée et ne m’a jamais quittée bien que j’aie … Lire la suite
J’ai récemment rencontré Michal à l’occasion de son concert « Amour & Femmes etc » au Théâtre de l’Oeuvre dont je vais vous parler dans cet article. Mais tout d’abord laissez-moi vous dire qu’avant de rencontrer un musicien talentueux, j’ai découvert une très belle personne (comme on n’en fait … Lire la suite
Je remercie tout d’abord Jean-Paul Mialet, auteur du livre L’amour à l’épreuve du temps qui m’a envoyé son ouvrage dédicacé. Moi qui ne parle que d’amour à longueur de journée, j’ai trouvé cet ouvrage extrêmement intéressant car il soulève beaucoup de points sur la question … Lire la suite
L’amour, l’amour… On ne fait qu’en parler, que le voir partout dans les livres et sur nos écrans de télévision. Et pourtant, certains n’y croient plus. Alors voici 10 citations pour croire en l’amour !
Citation sur l’amour #1
Tout l’univers obéit à l’Amour; – Aimez, aimez, tout le reste n’est rien. -Jean de La Fontaine
Citation sur l’amour #2
Pour qu’un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s’y rejoignent dès le premier instant. -Milan Kundera
Citation sur l’amour #3
L’amour est l’unique révolution qui ne trahit pas l’homme. -Jean Paul II
Citation sur l’amour #4
La passion à perpétuité c’est une idée d’adolescent. La passion n’a pas grand chose à voir avec l’amour. -Jardin Alexandre
Citation sur l’amour #5
Aimer, c’est donner. Plus grand est le don, plus grand est l’amour. -Pessõa, Fernando
Citation sur l’amour #6
L’amour, c’est l’occasion unique de mûrir, de prendre forme, de devenir soi-même un monde pour l’amour de l’être aimé. C’est une haute exigence, une ambition sans limite, qui fait de celui qui aime un élu qu’appelle le large. -Rilke Rainer Maria
Citation sur l’amour #7
La vie ne vaut d’être vécue – Sans amour. -Serge Gainsbourg
Citation sur l’amour #8
Il n’y a pas de vacances à l’amour …, ça n’existe pas. L’amour, il faut le vivre complètement avec son ennui et tout, il n’y a pas de vacances possibles à ça. -Duras Marguerite
Citation sur l’amour #9
L’amour est une guerre et un repos, une science et un artisanat. L’amour est tout, et même rien avec le tout. Innocence et ruse, innocence avec ruse. Apparaître et disparaître. -Bobin Christian
Citation sur l’amour #10
Il n’y a pas d’amour sans peine, et pourtant, depuis l’aube du temps les gens s’aiment. -Adamo Salvatore
Ce n’est pas la première fois que j’entendais Peggy Sastre à la radio et j’ai eu envie de me procurer son livre Comment l’amour empoisonne les femmes. Et je ne fus pas déçue, bien au contraire ! J’ai trouvé ce livre intéressant notamment parce qu’il … Lire la suite
Je vous faire découvrir aujourd’hui un roman qu’a écrit une lectrice (dont le pseudo est « La marquise des anges« ). Ce roman s’intitule « Le lys blanc » et je vous livre ici un extrait : Le lys blanc : Un roman d’une lectrice dont je vous livre … Lire la suite
Comme pour le roman Après la vague dont je vous ai déjà parlé, j’ai découvert Ceci est mon coeur, un recueil de nouvelles de Louisiane C. Dor, dans la grande librairie Place de Clichy. Il était là, tout petit, tout timide, caché derrière les gros romans épais. … Lire la suite
iHealth Core est une balance intelligente WIFI qui mesure le poids, l’IMC, et calcule différentes masses : grasse, maigre, musculaire, hydrique et viscérale. Parfaite pour se motiver pour perdre du poids, mon conjoint et moi-même nous la sommes procurés avant l’été. Et oui, nous avons … Lire la suite
J’ai rencontré la jolie Joyce Jonathan récemment et c’était un vrai plaisir ! Joyce est une jeune femme fraîche et rayonnante, sincèrement sympathique et accessible. Toujours le sourire au lèvre, sa joie est communicative ! Joyce a donc tout pour elle : talent, douceur, bienveillance … Lire la suite
Lutine sort au cinéma le 4 avril 2018, il s’agit d’une comédie documenté sur la polyamorie que je vous recommande grandement ! J’ai eu la chance de le voir en avant-première et je trouve qu’il soulève des questions vraiment intéressantes sur la société, l’amour, le … Lire la suite
Etre blessé.es en amour est le lot de beaucoup d’êtres humains si ce n’est tous. Nous avons tous un jour ou l’autre vécu une rupture amoureuse qui nous a meurtri.es, changé.es, fait grandir aussi. Mais certaines femmes en pâtissent plus que d’autres et cumulent les souffrances en amour. Alors voici 5 choses que font les femmes qui ont trop souvent été blessées en amour.
5 choses que font les femmes qui ont trop souvent été blessées en amour
Pour chacun.e d’entre nous, la rupture amoureuse est un deuil. En effet, le processus est bien souvent le même : déni, acceptation, sevrage, peur, solitude, relèvement… Certain.es ont subi des ruptures plus difficiles que d’autres, des relations amoureuses où la souffrance était plus présente que le bonheur. Des relations avec des manipulateurs.trices, avec des pervers narcissiques, avec des séducteurs incontrôlables…
Ces femmes qui ont été trop souvent blessées en amour adoptent souvent des comportements ou attitudes similaires. En voici 5 :
1/ Les femmes trop souvent blessées en amour doutent de tout… Et surtout de l’amour !
Après avoir vécu plusieurs relations toxiques, plusieurs déceptions amoureuses, on en vient à considérer l’amour comme une vaste blague dont on serait exclue. Les femmes qui ont été blessées en amour en viennent à se dire que, finalement, ce n’est peut-être pas fait pour elles, la vie à deux. Qu’elles n’ont pas le droit au bonheur en couple.
Quand elles rencontres un homme qui leur plaît et avec qui ça semble fonctionner, elles ne parviennent plus à se laisser aller, essayant toujours de tout contrôler par peur de se faire avoir une énième fois.
Je ne connaissais pas cette auteure : Sandrine Collette. C’est en me baladant dans les rayons de ma librairie préférée (La librairie de Paris située Place de Clichy), que je suis tombée sur son dernier roman : « Juste après la vague« . Les libraires avaient laissé … Lire la suite
Voici un témoignage de Marie, 32 ans, maman à mi-temps car divorcée, le papa a le petit garçon une semaine sur deux. Un témoignage très positif qui, je l’espère, en aidera certaines d’entre vous ! Je suis maman à mi-temps et je le vis super … Lire la suite
Je vous invite grandement à livre le livre de Natacha Polony : L’Homme est l’avenir de la femme : Autopsie du féminisme contemporain En voici un extrait, devenu célèbre désormais : Éloge de la virilité de Natacha Polony (…) Ces lignes, messieurs, vous sont donc dédiées. … Lire la suite
J’ai voulu vous écrire un modèle de lettre d’amour d’une femme à son amant car je sais que beaucoup d’entre vous sont dans cette situation. Je sais à quel point c’est difficile pour beaucoup, surtout quand l’amant promet des choses qu’il ne fait jamais. Mais … Lire la suite
On a eu la chance de rencontré la jolie Olivia Ruiz mardi 16 novembre, deux jours avant la sortie officielle de son nouvel album « A nos corps-aimants ». Olivia est exactement comme je l’imaginais ; douce et accueillante, un timbre de voix exquis, des yeux pétillants et une vision du monde et des femmes qu’on ne peut qu’apprécier ici, sur Parler d’Amour.
Cette jeune maman et chanteuse talentueuse nous accueille donc rue dans un café près de Montmartre :
Je finis la journée avec vous les filles ! Enfin non, il y a un bébé dont il faut s’occuper (sourire), à 21h30 elle sera vraiment finie !
A nos corps aimants est ton cinquième album, d’où te vient toute cette inspiration ?
Pfiou alors là je ne sais pas. C’est vrai qu’avec le recul, moi j’écris d’une façon très instinctive. Je ne me dis pas « tiens, je vais écrire sur ce sujet ». Je vais jeter quelques phrases et puis ensuite je vais me dire « tiens, j’ai posé ce sujet, je pourrais l’emmener un peu plus là, un peu plus là ». J’ai souvent la peur de la feuille blanche. On sort un album, on part deux ans en tournée et au bout de deux ans de tournée, on est là…il faut s’y remettre. Et moi j’ai un peu peur de ce vertige-la donc j’écris tout le temps et comme ça, dès que la tournée s’arrête, j’ai plus qu’à regarder ce que j’ai écrit pendant tout ce temps et à sélectionner, à creuser.
C’est toi qui composes les musiques ?
Ca dépend des morceaux. Mon corps mon amour, c’est moi qui ai fait la musique, Tokyio eyes j’ai fait la musique avec Edith Fambuena, la productrice. Ame en dentelles, nos corps-aimants ce sont des chansons que j’ai faites toute seule, Dis-moi ton secret j’ai fait la musique avec mon papa…
En l’occurrence, pour ce disque-la, je pense que j’ai été inspirée par plein de femmes, ça va de sculptrice à peintre, en passant par mes potes, jusqu’à maman. Mon petit frère, Toan, qui est rappeur avait fait une chanson que j’aimais beaucoup sur son album. Il est psychologue donc c’est un rap particulier. Il disait : « Les plus belles du monde ne sont pas dans les magazines, c’est dans l’ombre d’une pendule que leurs sourires se dessinent, à l’image de ces collines marquées par l’érosion, leur majesté sublime le cycle des saisons ». Et c’est vrai que j’y pensais beaucoup à cette chanson. Et puis moi j’étais en train de vivre une métamorphose donc tout d’un coup, toutes les femmes en moi étaient un peu perdues.
Dans cet album, il y a un peu toutes les femmes que j’aime ou que j’admire, ou celles qui m’agacent ou que je n’arrive pas à comprendre. Finalement c’est un peu toutes ces chansons qui me le racontent quand elles sont toutes là pour un album, plus que moi qui vais me dire « je vais écrire sur ça ou sur ça ».
Comment écris-tu tes chansons ?
Parfois je vais commencer par une petite mélodie ou un petit gimmick d’Ukulélé ou de piano et je vais mettre un texte dessus, avec une mélodie de voix qui me vient, comme pour Tokyo Eyes par exemple. Pour chaque chanson c’est vraiment une genèse différente.
Dans tous tes albums on retrouve pas mal de chansons qui évoquent l’amour et la sensualité. Je trouve que dans cet album c’est encore plus le cas, qu’en penses-tu ?
Je ne sais pas si on parle vraiment d’amour. J’ai l’impression que c’est plus le désir, le rapport au corps, l’impossibilité amoureuse que l’amour en lui-même. On peut le mettre dans le terme générique qu’est « l’amour » mais finalement on est quand même sur d’autres choses que l’amour. Par exemple, Nos corps aimants : je suis sûre que tu as déjà connu ça, en tous cas autour de moi, mes potes comme mes copines ont déjà vécu cette expérience d’être hyper attiré par une personne, de savoir qu’il ne faut pas y aller qu’on va être malheureux, que ça sert à rien, qu’on va juste souffrir. Et pourtant, tout ton corps t’appelle à y aller quand même. Et c’est une drôle de sensation car tu te sens hyper vivante, tu te sens pleine quand tu éprouve un désir aussi fort et en même temps tu souffres beaucoup aussi.
Quand j’ai commencé la chanson je parlais vraiment du lien amoureux dans ce rapport-la. Et tout d’un coup, mon p’tit gars arrive et passe son temps accroché la bouche à mon sein toute la journée et je découvre une autre façon d’avoir besoin d’un corps, besoin de ma part et de la sienne, de ce contact physique et de cette proximité. J’ai fini la chanson en la pensant plus comme une chanson qui raconterait le lien mère-fils. Il y a tout dans cette chanson : une impossibilité et à quel point le désir peut rendre un corps vivant et l’absence de désir peut le rendre mourant.
Pour toi, qu’est-ce que l’amour ?
Pour moi l’amour c’est forcément quelque chose d’intense. Que ce soit l’amour filial, l’amour au sens sensuel du terme, pour moi il y a quelque chose de déraisonné, qui est tout-puissant. Pas forcément absolu mais qui te dépasse.
Dans tes chansons on retrouve pas mal d’alternance entre des mélodies très douces et des mélodies très endiablées voire mutines. Comment expliques-tu ces deux côtés ?
C’est moi. Tous mes disques sont comme ça. Je m’ennuie très vite, du coup, j’ai besoin de faire des choses très contrastées, très explosives, très introspectives. Sinon je m’ennuie à les faire, à les chanter, à les écouter. Je crois que c’est pour échapper à l’ennui, j’aime être surprise dans la vie. Je déteste la routine, je déteste les choses attendues et j’aime du coup que ça se passe aussi dans mes chansons. Comme le « Je baise donc je suis », c’est vraiment pour moi ce que raconte le personnage. On entend une femme qui supplie son homme de s’intéresser à nouveau à elle, qui lui explique qu’elle est en train de se perdre dans ce non désir parce qu’il lui manque une partie d’elle-même finalement, cette âme ne peut pas évoluer sans un corps en vie. Et lui faire dire « je baise donc je suis » pour moi, tout d’un coup, ça déplaçait totalement le sujet : ce n’est pas juste une victime. On est toujours dans les clichés de « c’est l’homme qui a envie de baiser et à qui sa femme dit non car elle a mal à la tête. Bah non, ce n’est pas comme ça, on est égaux, pas sur les salaires (rire) mais sur les besoins aussi. C’était une façon de raconter que ce personnage n’était pas juste une victime mais aussi une féministe.
Parle-moi de ta chanson Nino mi niño
C’est une chanson que j’ai improvisée pour mon fils Nino et quand je la chantais en studio, tout le monde me disait « c’est génial ça, faut la mettre dans l’album ». Moi, comme j’avais été très très embêtée par les paparazzis tout au long de ma grossesse qui sont allés jusqu’à annoncer l’endroit où j’allais accoucher alors que j’ai déjà eu quelques fois des fans assez bizarres, contre qui j’ai dû poser des mains courantes… Ca m’a vraiment gâché une partie de cette extraordinaire aventure. Donc je ne voulais pas mettre cette chanson, je ne voulais pas que les gens sachent que c’était mon bébé, quel était son nom et puis, toute mon équipe en studio m’a dit « tout le monde adore ce morceau, est-ce que ça va vraiment changer quelque chose de la mettre, est-ce que tu te sens plus fragile juste parce que tu dis son nom ? On n’en sait pas plus sur ton bébé ». Et je me suis dit, « allez, on la met ».
On entend pas mal d’inspirations notamment cubaines dans ton album, est-ce dû à tous les voyages que tu as fait ces quatre dernières années ?
Je me suis beaucoup nourrie de cumbia colombienne et j’ai amené pas mal de morceaux dans ce sens-la. Parce que c’est une musique qui est très immédiate et qu’elle se mélangeait bien avec l’univers que j’avais déjà développé jusque-là. Et Edith Fambuena, la productrice, est très friande de ce genre de musique !
Parle-moi de Volver
Je faisais un projet avec Jean-Claude Gallotta et il là, il me fait danser. Et j’adore ça. Mais je me suis dit c’est un ponte de la danse contemporaine, il a autre chose qu’aller faire danser une petite chanteuse. Je ne me lance pas pour lui dire que j’ai envie de refaire quelque chose ensemble.
Et quelques mois plus tard il vient me voir en concert et puis, comme on est là, il prend un stylo et il me dit « Regarde, si on met cette chanson, cette chanson, on ferait pas une comédie musicale ? ». Et paf, c’était parti. Très vite on se dit qu’il faut que je danse en chantant. Je dis oui tout de suite sans mesurer le challenge qu’il faut relever. Il me donne une liste de chansons qu’il a chorégraphiées. Dès que je vois ses chorégraphies, elles sont tellement inspirantes, que ça me donne plein d’idées pour moi, en faire l’histoire que j’ai envie de raconter, même si lui il a jeté une base d’histoire d’une fille qui a envie de réussir, qui monte à Paris. Je lui ai dit que je voulais les rennes de l’écriture car c’est tellement un défi important à relever qu’il faut que ce qu’on raconte soit dans ma chair.
Et donc dans l’histoire je mets un petit peu de l’histoire de ma grand-tante, de l’histoire de mes grands-mères, beaucoup de celle de mon grand-père, de tous les gens qui ont vécu le traumatisme de l’exil et on en fait une fiction. A l’intérieur de tout ça, on intègre une rencontre amoureuse, moi je suis en train de vivre ma grossesse donc évidemment je la fais tomber enceinte à un moment donné.
On est sur 1h30 avec mes musiciens, mes techniciens et 9 danseurs de la compagnie de Jean-Claude Gallotta. C’est ma voix off qui raconte. Il y a très peu de décor, un peu de projection. C’est peut-être plus une néo comédie musicale, on est dans quelque chose de très abstrait, très contemporain.
Le succès que l’on a eu a prouvé que ma peur n’était pas très justifiée.
Et sinon, qu’aimes-tu écouter comme musique ?
J’adore la cumbia, plutôt traditionnelle. J’ai beaucoup aimé l’album de Feu ! Chatternon. Il y a un duo un peu électro que j’ai découvert récemment Polo&Pan. Les artistes dont j’attends tout le temps les sorties avec impatience et dont je vais acheter le disque, ça va être Catherine Ringer, Les têtes raides, Noir Désir mais ça n’existe plus…Il y a des nanas dont j’adore la plume comme La Grande Sophie. Sinon j’écoute pas mal de musiques anglo-saxonnes.
Tu as la double nationalité, tu parles espagnol à Nino ?
C’est vrai que je lui parlais beaucoup en espagnol et là je commence à me dire qu’il va falloir que je reparle avec des adultes avant. Car ça fait deux ans que je n’ai pas pratiqué et ça se perd très vite, même si ça se retrouve très vite aussi. J’ai vraiment envie de me remettre dedans, de l’imprégner de cette culture comme mes grands-mères l’ont fait avec moi. Je me sens vraiment porteuse d’un devoir de mémoire par rapport à toutes ces souffrances que eux ont endurées pour nous faire une vie belle à nous, leur descendance.
Dans Volver j’ai voulu dire tout ça « regardez, il y a des gens qui se sont construits tout de travers et qui ont souffert toute leur vie parce qu’on ne les a pas accueillis au moment où ils demandaient juste à ne pas mourir. Vous avez-vu, en ce moment, on refait exactement pareil alors que des dizaines de sociologues, de psychologues ont écrit sur cet état e fait. Un migrant est déjà quelqu’un qui souffre puisqu’il quitte quelque chose qui est de l’ordre de sa construction intime et souvent sa famille qui va avec et si en plus on n’a même pas cette capacité de les accueillir convenablement…On fera encore des adultes qui auront du mal à avancer alors qu’on a ce pouvoir de dire juste « sens-toi chez toi ici parce que chez moi c’est chez toi ».C’est un peu ainsi que termine Volver.
Quand j’ai posté un appel à témoignage « Je suis en couple avec un homme marié » sur la page Facebook de parler d’amour je ne m’attendais franchement pas à avoir autant de réponses (plus de 200 en moins de 48h). Je vous remercie tous et toutes … Lire la suite
A l’heure où la société et le marketing nous poussent à avoir les seins toujours plus hauts, les fesses toujours plus rebondies, le ventre toujours plus plat… A l’heure où on nous apprend le contouring, le strobing pour changer la forme de notre visage qui … Lire la suite