J’étais à New York cette semaine (chance) et j’ai donc pu voir en avance le film « La belle et la bête » avec Emma Watson ! C’est donc avec un immense bonheur que je suis allée voir dans l’Upper East Side Beauty and the Beast samedi 18 mars 🙂
Pour ceux qui ne le savent pas, la Belle et la bête est depuis toujours mon dessin animé préféré. J’avais beaucoup aimé la version de Cocteau, détesté celle de Gans et j’attendais énormément de cette version de Condon !
Commençons par la bande-annonce plutôt alléchante :
Rester fidèle à la magie Disney ? Un pari risqué !
Il y a différentes manières d’adapter des dessins animés Disney au cinéma . Certains créent une nouvelle magie en ne collant pas ultra fidèlement aux originaux et réussissent à nous transporter admirablement bien comme ce fut le cas pour Maléfique ou Alice au Pays des merveilles de Tim Burton. D’autres essayent de coller parfaitement et de retranscrire fidèlement le dessin animé original comme Cendrillon.
Ici, Bill Condon a voulu recrée, en film, le dessin animé de notre enfance. Les costumes, les décors, les chansons… tout est là ! Le réalisateur a a recrée scène par scène l’oeuvre originale de la Belle et la Bête. Seules quelques nouveautés apparaissent (comme cette sorte de sorcière qui aide le père de la douce à guérir et qui est en fait la sorcière du début qui lance le sort à la Bête).
Absolument toutes les chansons sont présentes ! Les dialogues presque intacts ! D’ailleurs, je souligne la magie de la chanson « c’est la fête », la chorégraphie est, à quelques détails près, la même que dans le dessin animé. Les acteurs ont prêté leurs voix pour nous faire voyager et c’est une très belle prouesse !
Pari réussi ?
Retranscrire la magie de ce Disney était un pari clairement risqué ! Est-il réussi ? Oui et non selon moi.
Oui parce que l’on chante en même temps, parce que plein de souvenirs de notre enfance remontent, parce que c’est beau, extrêmement fidèle au dessin animé, parce qu’Emma Watson est formidable, parce qu’on y retrouve tous les éléments. (Mention spéciale à « Le Fou » qui est absolument génial et drôle !).
Mais je crois qu’il est impossible de recrée parfaitement la magie ancestrale de notre cher Walt Disney de 1991. Dan Stevens, qui joue la bête, est très bon dans le rôle. Malheureusement, les images de synthèse, bien que tentant d’être fidèles, n’arrivent pas à reproduire la terrifiante Bête du Disney de 1991. Ici, la bête paraît trop gentille, trop « propre », trop vite. La première scène du Disney où on la voit descendre de son escalier lorsque Maurice arrive dans le château était pour ma part une scène mythique et terrifiante, je ne l’ai pas retrouvée ici.
La scène qui m’a le plus manquée est celle de la découverte de la bibliothèque de la Bête. Elle y est, évidemment. Mais l’émotion ressentie n’est pas si intense que dans le Disney.
Conclusion
Courez le voir ! Même si la magie ne peut pas être telle que celle qui opérait dans nos souvenirs, le film la Belle et la Bête de Bill Condon reste pour moi un chef-d’oeuvre qui sera apprécié autant par les petits que par les grands. C’est aussi pour moi, un moyen que nos merveilleux Disney ne sombrent pas un jour ou l’autre dans l’oubli !