Je cherchais de nouveaux livres à lire sur Amazon et j’ai vu que « Juste avant le bonheur » d’Agnès Ledig était vraiment très bien noté. Alors je me suis lancée, je l’ai acheté. Je n’ai même pas lu le résumé, j’ai fait confiance aux lecteurs. Et j’ai bien fait !
Résumé de « Juste avant le bonheur »
Cela fait longtemps que Julie ne croit plus aux contes de fée. Caissière dans un supermarché, elle élève seule son petit Lulu, unique rayon de soleil d’une vie difficile. Pourtant, un jour particulièrement sombre, le destin va lui tendre la main. Emu par leur situation, un homme généreux les invite dans sa maison du bord de mer, en Bretagne. La chance serait-elle enfin en train de tourner pour Julie ?
Mon avis de « Juste avant le bonheur »
Ce roman est bien écrit, juste, fin. Je pourrais dire qu’il y a un peu un côté « à l’eau de rose » sur certains points, mais les sujets dont ils traitent sont tellement durs qu’il fallait bien mettre du baume.
J’ai pleuré à chaudes larmes à plusieurs reprises, choses qui ne m’arrive pas souvent quand je lis. L’auteure a du vécu dans le domaine, je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous spoiler.
On s’attache énormément aux personnages, notamment Julie, Lulu et Paul pour ma part. Des âmes déboussolées qui retrouvent un sens à leur vie grâce aux uns et aux autres.
La plume d’Agnès Ledig est juste, poétique, métaphorique souvent, vraie tout le temps.
Bien que ce roman soit d’une tristesse infini, il est pour moi un véritable hymne à la vie !
Quelques extraits de « Juste avant le bonheur »
« Ce n’est pas la vie qui est belle, c’est nous qui la voyons belle. Ne cherchez pas à vouloir atteindre un bonheur parfait, mais contentez-vous des petites choses de la vie, qui, mises bout à bout, permettent de tenir la distance. »
« L’empathie c’est de tendre la main à celui qui est dans le trou, ce n’est pas sauter dedans pour l’aider à remonter »
« Un proverbe arabe dit ‘ne baisse pas les bras, tu risquerais de le faire deux secondes avant le miracle. »
« Quand on vit un grand malheur dans sa vie, on a l’impression que le regard des autres ne nous autorise pas à être joyeux, alors que tout au fond de soi, on sent que c’est cela qui permet de se maintenir en vie. »