Le cœur est lourd, bien trop pesant. Je ne sais par où commencer. Trop de souffrance en si peu de temps. Déchirure sur déchirure. Alors, Comment te dire qu’aujourd’hui j’ai mal, comment t’expliquer que mes larmes cherchent à s’écouler sur ce minois enfantin sans y parvenir? Comment te prouver que mon cœur est en mille morceaux? Comment, comment, comment? Ce mot revient sans cesse…
Je n’arrive plus à suivre, le temps de cette chanson d’amour. Je suis perdue en compagnie de mon amertume.
Tu sais, cette impression que tu as, quand tu sens ta gorge calcinée. Tu sais, cette sensation de ne plus pouvoir respirer tant le supplice t’étouffe.
Quand tu vois tout se détruire autour de toi, tu réalises enfin que la vie n’est pas si harmonieuse, si belle comme on te l’affirmait lorsque tu déposais ton premier pied sur cette terre.
Puis, un nouvel être arrive et devient partie intégrante de notre fâcheuse vie. A ce moment-là, je découvre qu’il se distingue des autres. Il représente l’unique couleur luisante entourée par ce fond noir obscur.
A son arrivée, l’attirance que j’éprouvai pour lui m’a laissée bouche bée.
« Découvrir. Connaître. Séduire. Se méfier, puis finir par oublier. »
Et bien, pourquoi ?
Puisque, le début est chaleureux, doux, agréable. Le prolongement ne dure que sur un fil. La partie sensuelle existante se transforme en une simple période. Arrive alors, les prises de tête, les insultes, les souffrances.
« On joue au ping-pong à trop se renvoyer la balle. »
J’ai mal autant que toi. L’amour? « Un livre difficile rempli de péripéties hostiles. »
Mène-moi là ou la douleur n’existe pas.