Un nouveau texte de HH, toujours plein de réflexion et bien sûr, d’amour !
Mon cœur a souvent ses raisons…
Je divague en déambulant dans les ruelles de mes pensées, des rêves plein la tête, faisant des plans sur la comète. J’en ai à la pelle, j’voudrais juste avec elle les partager, après on ira en Espagne visiter des châteaux, c’est c’que j’projette.
Tu viens avec moi p’tit sucre, Ils ne seront pas de sable. À nous deux on les f’ra d’amour et d’espoirs, on a réussi à les conjuguer. De la tristesse de notre répertoire, comme c’est fou, comme c’est incroyable, nos deux âmes esseulées, se sont trouvées.
I Coeur
Attends, attends reste avec moi p’tit sucre, patiente, on frappe à la porte, je m’en vais de ce pas, voir qui se présente… Toc toc !
C’est moi ! Ouvre « Jeune homme » ton cœur doit te parler.
Que me veux-tu en cet instant ? Pour venir me déranger.
Eh bien, Je voulais te remercier, de pouvoir à nouveau respirer ; je te félicite, avec elle tu t’es senti bien inspiré.
Je t’en prie, mais je n’ai fait qu’expirer un mal vicié. Remercie la raison, je pense que c’est elle qui t’a aidé.
La raison ? Dis-moi, où puis-je la trouver ?
Je pense qu’elle est partout et nulle part à la fois, dans la lumière elle m’éclaire, me mettant en garde, étant aux abois.
Va donc la consulter et reviens me voir, si tu souhaites me bercer…
II Raison
Mon petit cœur, clopin-clopant, part en quête de la raison et la croise au détour de son parcours itinérant… Toc toc !
C’est moi ! Ouvre « Raison » le cœur doit te parler.
Pour toi, Je n’ai pas de temps à accorder, je suis très occupée.
Je voulais te dire merci, je peux tourner sans rayures, tu n’as pas fait dans la demi-mesure…
Mais je n’ai rien fait, tu n’es pas mon ami, la déraison, c’est elle qui te fait me remercier avec ironie.
La déraison ? Dis-moi, où puis-je la trouver ?
Elle ère, tapie dans mon ombre, elle me passe devant le plus souvent.
Va et laisse-moi, je suis aux aguets si tu n’as rien d’autre à proposer…
III Déraison
Mon petit cœur, cahin-caha, repart en quête de la déraison, dans les faubourgs alentour et devant sa porte, se présenta… Toc toc !
C’est moi ! Ouvre « Déraison » le cœur doit te parler.
Vas-t’en, tu m’as lâchement abandonnée.
Je voulais te dire merci d’égayer mes journées, sur ce coup t’as grave assuré…
Mais ce n’est pas moi, je suis juste le pourquoi pas.
Et pourquoi ça ?
Pour que tu dises oui sans vouloir et non en voulant y croire. Celle qui te redonne espoir quand tu n’es pas un simple cœur qui bat, c’est la mémoire.
La mémoire ? Dis-moi, où puis-je la trouver ?
Elle est tout là-haut dans ses contrées, tu n’auras aucun mal à l’apercevoir.
Va, bon voyage et fais-moi signe, je n’oublie pas que tu aimes te laisser aller sous mes interlignes.
IV Mémoire
Mon petit cœur, tohu-bohu, escalade en vue de trouver la mémoire et la retrouve perdue dans un champ, de pensées étendues… Toc toc !
C’est moi ! Ouvre « Mémoire » le cœur doit te parler.
Ah te voilà, laisse-moi te regarder, tu as l’air en bonne santé.
Je te remercie et accepte ma gratitude, de me baigner dans une telle béatitude…
Je n’ai rien fait, il existe un petit être caché, plus bas dans une cage, mais elle n’est pas dorée.
Dis-moi, où puis-je le trouver ?
Laisse-moi me rafraîchir, un instant, ta présence me joue des tours. Oui, c’est ça, retourne sur tes pas, contourne les arêtes du nez, à travers les lèvres jusqu’aux commissures, assure ta prise pour descendre la gorge sans te déployer, après c’est indiqué, suis le son que tu entendras, jusqu’à sa mesure.
Va et laisse-moi, j’ai des souvenirs de p’tit sucre à graver. Dans la roche, je m’interroge. D’une pierre blanche, oui ça m’branche. Non ! Dans le marbre, elle est aux premières loges.
V Alter ego
Mon petit cœur, prêchi-prêcha, s’en alla le cœur enjoué. Son périple n’étant pas de tout repos, s’arrêta essoufflé, sans se douter qu’il allait rencontrer son alter ego… Toc toc !
C’est moi ! Ouvrez le cœur doit vous parler.
C’est encore toi, tu n’as rien d’autre à faire ? Va te reposer, tu l’as bien mérité. Je t’accorde des vacances prolongées.
C’est toi « Jeune homme » ? Mais, mais dis-moi, je suis chez moi, je ne comprends pas.
Bon ok, je vais t’avouer un petit secret, ici tu es dans ton domaine et c’est toi qui me permets de me sentir vivant malgré tes peines, me laissant me promener à travers tes versants en floraison, même si parfois, c’est à tort ou à raison. Alors tu vois, quand tu te sens comme ça, tous les deux on y gagne…
Ah au fait, ça te dirait un voyage en Espagne ?
Re, p’tit sucre, j’ai été occupé, légèrement, j’espère que je ne t’aie pas trop manqué, toi oui terriblement, mais j’en ai profité, avec mon cœur, pour faire la paix. Il comprend mieux, de retomber amoureux ; il m’informe qu’il t’enverra des tonnes de bouquets d’amour, qu’il cultive dans ses jardins ensoleillés. Il se délasse grâce à toi, il en est sûr, maintenant, car tu lui permets de vivre un amour signature…
Un laissez-passer en première, il t’a accordé, pour traverser la douane de ses frontières. Ton passeport sentimental étant enregistré, t’as plus à t’inquiéter de faire marche arrière. Tu n’es pas en transit d’une histoire intérimaire, une p’tite histoire infime, c’est notre histoire dans le temps, dans notre espace intime.
Aujourd’hui on oublie nos peurs, nos galères, on se dit merci, de pouvoir changer nos vies. Qu’importe le passé, qu’importe l’avenir, la chose la meilleure c’est de croire que notre amour ne doive jamais finir. De cet équilibre précaire, nous sommes passés de l’ombre à la lumière, alors merci de m’aimer, comme tu le fais si merveilleusement, les espoirs de mes rêves, t’appartiennent dorénavant.
Mon cœur a souvent ses raisons…
Que ma déraison garde en mémoire…
Au grand dam de ma raison…
Qui les connaît par cœur, Ô désespoir…
Non non, je ne vais pas t’écrire un poème… Un poème lyrique, j’aime pas ça, romantique ? Tu aimerais dis-moi ? Bon ok je t’en écrirai, ils ne seront pas publics, ils resteront privés, car vois-tu, je viens d’écrire mon dernier texte, publié…
Ton H.H t’aime d’amour p’tit sucre.