Mon coeur, ne t’emballe pas.
Demain reviendront les souffrances, la solitude, l’absence…
Ils ne nous laissent que peu de répit malgré les masques que nous arborons pour détromper l’entourage, pour rassurer les proches, pour sauver les apparences;
malgré les soirées entre amis, les levers tardifs pour grappiller quelques heures de tristesse, les journées que j’accable d’activités pour ne pas les voir passer…
On a beau rire, étreindre, partager sincèrement, rien ne comble ce vide qui prend toute la place.
Heureusement que notre complicité nous permet encore quelque espoir de vivre bientôt des jours meilleurs..
En attendant je vais tâcher de continuer à prendre soin de toi : tes extrasystoles me rappellent trop souvent que nous souffrons au même rythme…
Pardonne moi-de n’avoir pas su te protéger assez…