Au travail, en soirée, chez des amis, même dans votre cercle familial, votre complexe d’infériorité vous accompagne partout. C’est plus fort que vous, peu importe la situation, vous vous sentez toujours inférieur. Mal à l’aise. Pas à votre place. Peur de dire une bêtise, de mal faire. Et vous avez l’impression que le regard des autres est braqué sur vous et que tout le monde attend une erreur de votre part pour vous montrer du doigt. Alors vous vous effacez, vous aimeriez être invisible. Vous souffrez d’un gros complexe d’infériorité. Toujours dans la comparaison. Et donc dans la souffrance. Parce que vous n’avez pas confiance en vous. Qu’est-ce que le complexe d’infériorité ? D’où vient-il ? Pourquoi le subir, se l’infliger ? Comment vaincre le complexe d’infériorité ?
Définition du complexe d’infériorité
Comment se traduit ce sentiment au quotidien ?
Dans la vie de tous les jours, les personnes qui souffrent profondément de ce complexe se sentent sans cesse moins bien. Moins intelligents, beaux, forts ou encore moins cultivés que les autres qui sont, eux, surestimés en tout. C’est leur vision des choses. Et elle est totalement erronée.
On se trouve dans une vision très négative de soi. Cela entraîne un manque total d’assurance, et de confiance en soi.
Cette dévalorisation systématique entraîne parfois un retrait de la vie de groupe, amical, amoureuse, professionnel. Social au sens large.
Par exemple, si l’on se sent incapable de prendre la parole en public par peur de bafouiller, de bégayer, de rougir et d’être jugé, on s’interdira catégoriquement ce genre d’exercice. Le manque de confiance empêche toute prise de risques dans la vie professionnelle, sociale ou amoureuse.
Le complexe d’infériorité se traduit par trois types principaux de complexes :
Les complexes intellectuels
On se sent inférieur parce qu’on se pense moins réfléchi, intelligent, cultivé. Cette croyance limitante est la plupart du temps alimentée par une absence de diplômes supérieurs, un manque d’expérience professionnelle ou un défaut de culture générale.
Les complexes sociaux
C’est une sorte de fourre-tout dans lequel on met ses origines familiales trop modestes, le manque de moyens financiers ou encore le fait d’avoir grandi dans un quartier ou une ville qui a mauvaise réputation. Ces éléments constituent le socle de ce complexe d’infériorité qui se manifeste surtout dans le domaine professionnel.
Les complexes physiques
Ils sont nombreux, on en a tous et ils sont au centre de ce complexe d’infériorité lié à notre image. Trop moche, trop gros, trop petit, fade, sans attrait… On donne énormément – trop – d’importance à nos complexes physiques.
Afin de vous défaire de ce complexe d’infériorité, de ce sentiment erroné que vous êtes moins bien que les autres, il faut en comprendre l’origine et trouver ce qui l’alimente au quotidien.
D’où vient le complexe d’infériorité ?
Une origine dans l’enfance
Alfred Adler, médecin et psychothérapeute autrichien, fondateur de la psychologie individuelle, a forgé ce terme dans le langage populaire. Présent en chacun de nous, le complexe d’infériorité n’a rien d’anormal puisque, bébé, nous vivons dans un état d’infériorité et de dépendance important face aux adultes.
Une base physiologique, car nous avons tous un patrimoine génétique différent, qui a ses propres qualités et ses propres défauts, ses avantages et ses handicaps. Il a ensuite étendu cette théorie à la vie psychique, et a souligné que le sentiment ou complexe d’infériorité devient pathologique lorsque, à l’âge adulte, on n’a pas réussi à la dépasser.
Un manque exacerbé de confiance en soi
Le complexe d’infériorité est du à une insatisfaction : ce n’est jamais « assez » bien, beau, réussi, etc. Le sentiment d’infériorité continue à vivre chez la personne tant qu’elle continue à dénigrer les qualités dont elle dispose. Elle ne voit que ses défauts.
Pour avoir conscience de ses qualités, il faut accepter de les identifier et de les affirmer. Et c’est impossible puisqu’elle subit au quotidien avec son complexe d’infériorité. C’est donc un cercle vicieux.
Ce manque de confiance en soi peut trouver son origine dans plusieurs choses : un événement marquant dans l’enfance ou l’adolescence, un traumatisme, un environnement rabaissant ou non sécurisant… La façon dont on se construit modèle l’image que l’on a de soi, et donc l’estime ou la confiance en soi peut être rudement malmenée.
Et qui dit absence de confiance en soi dit qu’on ne s’aime pas assez, qu’on ne sait pas comment s’aimer soi-même.
Être systématiquement dans la comparaison
Le complexe d’infériorité est entretenu par les comparaisons : la personne se sent inférieure par rapport à quelqu’un ou quelque chose, en vertu de normes de références définies par la société, par les autres. On se sent nulle par rapport aux autres. La difficulté est que ces normes de référence sont nombreuses et qu’on s’y identifie. Au fil du temps s’ajoutent à celles de la société celles qui nous sont propres, acquises par notre éducation et notre histoire personnelle.
Se comparer sans cesse aux autres, c’est entretenir ce complexe d’infériorité en se dévalorisant et ne donnant une importance trop grande aux autres. A ce qu’ils font, ce qu’ils pensent et qui il s sont. Mais « l’avis des autres n’est que la vie des autres ! »
Pour en sortir il faut arrêter de penser que les autres sont mieux que nous. Il faut aussi et surtout cesser de croire que le fait de s’aimer est un acte égoïste.
« Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme. Aujourd’hui je sais que cela s’appelle l’amour-propre. » Charlie Chaplin
Comment vaincre son complexe d’infériorité ?
Fixez-vous des objectifs
Pour se sentir mieux et sortir du sentiment de dévalorisation et du complexe d’infériorité, vous devez :
– identifier la source de votre complexe d’infériorité
– définir vos atouts et vos limites
– vous approprier et valoriser vos qualités
– faire votre deuil de ce qui n’est pas possible
– travailler sur votre image et votre confiance en vous
– ne plus vous comparer aux autres
Comment faire pour les atteindre ?
Pour pouvoir franchir ces différentes étapes, il faut faire un travail personnel. Introspectif. Cela semble abstrait dit ainsi et pourtant c’est en travaillant sur soi qu’on peut s’en débarrasser. Grâce à des exercices de développement personnel, à la méditation et des techniques de visualisation créatrice et potentiellement, en demandant de l’aide à un coach ou un psychologue.
Si vous en ressentez le besoin, que vous ne parvenez pas à bien vivre avec votre complexe d’infériorité, Parler d’amour propose un accompagnement personnel en ligne avec une psychopraticienne afin de vous aider à traverser une période difficile, une situation douloureuse, un moment compliqué ou qui vous pose question. N’hésitez pas à aller voir dans notre onglet SOS Accompagnement Perso les deux formules proposées, en ligne et à distance.
Établissez une liste de vos forces et de vos faiblesses. Il est normal d’avoir des défauts car personne n’est parfait, mais n’oubliez pas de voir et de reconnaître les traits positifs qui vous caractérisent. Cessez de vous dévaloriser, et surtout, sachez rire de vos défauts.
Le complexe d’infériorité est une réalité imaginaire qui nous fait nous sentir inférieur à la normale ou à un idéal désiré. Nous nous attribuons nous-mêmes ses critères d’infériorité, lorsque nous nous jugeons au travers notre réalité physique par des valeurs intellectuelles, sociales ou bien physiques.
Tout passe par la confiance en soi et l’amour de soi. Nous sommes le résultat de nos choix, et se dévaloriser ou se comparer aux autres nous amputent d’une partie de nous-mêmes.
Par ce travail de sabotage, d’autodestruction, d’autoflagellation, nous ne nous autorisons pas à être vraiment qui nous voulons être. Qui nous sommes réellement au fond de nous.
Oscar Wilde disait « S’aimer soi-même est une histoire d’amour qui durera toute la vie. »
Alors faites-vous confiance, faites ce que vous aimez. Soyez qui vous voulez et apprenez à vous aimer !
Tres bien.
Cela me donne envie de combattre mon propre complexe et balayer toutes ces scories de mon esprit. Merci