EFFLEURE-MOI
Effleure-moi, Effleure-moi encore, Effleure-moi.
Sentir sur mon cou ton souffle court, expiré d’un bref instant.
Laisse-moi respirer ta furtive présence.
Quelle allure, quelle élégance.
D’une bousculade, t’as mis mon âme en errance.
Effleure-moi, Effleure-moi encore, Effleure-moi.
Je m’enivre de ton parfum, le matin à ta venue. Belle inconnue, rencontre inattendue. Joue tendre sur
lesquelles nos lèvres se posent.
Attitude séduisante, d’un regard. T’a mis mon âme en errance.
Déflore-moi, déflore-moi encore, déflore-moi.
Difficile d’oublier celle qui m’a demeurée, m’entraînant dans les nuits noires.
Mon premier choix malgré tout, tu resteras.
Délaisse-moi, délaisse-moi encore, délaisse-moi.
Encore une fin que je n’ai pas choisie.
Par nostalgie, je chante ce refrain.
Effleure-moi, Effleure-moi encore, Effleure-moi.
Même si tout me parait mort, sans remords, nos actes je me remémore !
Effleure-moi, déflore-moi, délaisse-moi.
Effleure, déflore et délaisse. De ces trois temps :
Le premier j’ai frissonné, le deuxième j’exaltais, le troisième j’ai succombé.
En ces trois temps j’ai aimé.
J’ai seulement gardé marqué au corps « Effleure et déflore ».
Tandis que délaisse, hélas, est parti de mon esprit.
Je me suis tourné vers autrui !
J’effleure, je déflore, je délaisse et l’inverse !