Parfois, on a cette désagréable sensation d’avoir tout pour être heureux(se) et de ne pas l’être. Alors, arrivent les questions existentielles : Qu’est-ce qui cloche avec moi ? Qu’est-ce qui ne va pas dans ma vie ? Ou, pire encore : le sabotage. Certaines personnes se trouvant désarmées face à leur « malheur » alors qu’elles ont tout pour être heureuses, préfèrent tout envoyer valser. Et pourtant… Ce n’est pas non plus une solution.
Vous êtes plus heureux(se) que vous en le croyez !
Vous galérez peut-être au travail, votre chef vous mène la vie dure et vous sape le morale. Et pourtant, il semble que vous êtes de ces personnes qui riez facilement, qui ont le contact facile, qui aime les autres. Il faut être un tantinet heureux pour sourire sincèrement à quelqu’un, encore plus pour rire à une plaisanterie !
Vous culpabilisez parfois du bonheur qui vous est offert. Pourquoi à moi ? Pourquoi pas à eux ? Dans ce cas-là, la culpabilité, bien qu’elle puisse vous faire mal, prouve votre grandeur d’âme. Elle prouve aussi que, vous êtes heureux(s), simplement, vous n’acceptez pas de l’être. Ouvrez-vous à la vie, plutôt que de culpabiliser du bonheur que vous avez. Profitez-en à 200% ne serait-ce qu’au nom de ceux qui voudraient être à votre place.
Vous n’êtes pas seul(e)
Peut-être vivez-vous une dépression, de grosses périodes d’anxiété, des crises d’angoisse trop régulières. Mais rappelez-vous qu’un jour, ces démons n’étaient pas là, et qu’ils repartiront. Je vous l’assure. Cela peut prendre du temps, trop de temps pour nos petits coeurs et corps. Mais ils partiront.
Peut-être au contraire, vous vous souciez de petites choses sans réelles importances et êtes contrarié(e) pour un oui ou pour un non. Mais regardez aussi autour de vous : la famille qui vous entoure, celle que vous avez créée, vos ami(e)s, peut-être votre amour… Vous n’êtes pas seul(e). Ne l’oubliez jamais.
L’amour vous a fait mal
Un chagrin d’amour vous a mis(e) à mal. Vous avez perdu la personne à laquelle vous teniez le plus. Vous souffrez comme jamais vous n’avez souffert. La douleur est réelle, palpable et toutes les larmes de vos yeux n’ont pas encore fini de couler. Cela prouve que vous êtes vivant(e). Je sais, la douleur fait mal, mais elle vous rappelle que vous êtes dans la vie. Vous n’êtes pas apathique, vous n’êtes pas un légume, vous êtes un être humain déchiré. Mais les morceaux se recolleront. Je vous le promets.
Vous avez traversé des épreuves difficiles
Vous avez peut-être vécu des épreuves terribles : des choses que personne ne souhaiterait même à son pire ennemi. Et vous avez la nausée et une boule coincée dans le creux de la gorge quand ces souvenirs remontent. Mais vous les avez traversées ! Vous êtes toujours là, parce que vous aimez la vie même si elle a été dure avec vous, même si elle vous met à rude épreuve. Vous vous battez !
Pensez à ce qui vous apporte de la joie
Un lever de soleil, une tasse de café, un bon film sous la couette, un chouette restau, un weekend à la mer… Vous avez encore le goût des choses simples ? C’est merveilleux, vous êtes heureux(se). Même si parfois vous êtes triste, même si le moral n’est pas tous les jours au beau fixe, vous aimez vivre, et il n’y a rien de plus important.