J’ai fait de mon bien-être ma priorité : un témoignage inspirant

Dites-le avec une lettre

Il y a des choses qu'on aimerait pouvoir écrire... Mais on ne sait pas toujours par où commencer, comment trouver les bons mots, véhiculer la bonne intention. Aujourd'hui, on vous aide à vous lancer et envoyer la lettre parfaite:

Si on vous dit « bien-être », à quoi pensez-vous ? À un concept galvaudé de développement personnel ? À un massage aux huiles essentielles ? Ou à cette sensation éprouvée après un moment de détente, de plaisir, d’effort ou de lâcher prise, quel qu’il soit ? Et si le bien-être, c’était tout cela à la fois ? Le principe d’épanouissement personnel, cela vous parle ?  Dans tous les domaines : sentimental, professionnel, familial, social. Éprouvez-vous du bien-être dans tout ce que vous faites, avec tout le monde, partout où vous êtes ? Difficile de dire oui n’est-ce pas ! On vous propose un témoignage inspirant à ce sujet. J’ai fait de mon bien-être ma priorité. Le jour où elle s’est choisie, Adèle a décidé de ne plus faire sa vie en fonction des autres et de ses peurs et cela lui a permis de vivre sa meilleure vie !

« J’ai fait de mon bien-être ma priorité » : comment définir le bien-être ?

Le bien-être est un état de satisfaction et d’équilibre global, sur le plan physique, mental, émotionnel et social. Éprouver du bien-être, c’est se sentir en harmonie avec soi-même, ses relations, son environnement et sa vie en général. Le bien-être se caractérise par un sentiment de bonheur, de sérénité, de vitalité et de pleine réalisation de soi. Il peut être influencé par de nombreux facteurs : la santé, le travail, les relations amoureuses et sociales. Pour l’atteindre, il est important d’avoir un ou des projets de vie, des relations épanouissantes et d’être en accord avec ses valeurs, ses envies, avec soi.

Quand on ressent ce bien-être, on est sur la voie de l’épanouissement personnel. On se sent comme accompli(e) et satisfait(e) dans sa vie. Cela comprend la réalisation de ses objectifs et de ses aspirations, l’équilibre entre son travail et sa vie personnelle, le développement de ses capacités et de ses talents, ainsi que des relations positives avec les autres. L’épanouissement et le bien-être personnels ne peuvent exister que dans une notion d’équilibre. Avec soi et avec les autres, dans une idée d’harmonie.

Comment atteindre ce bien-être ou son épanouissement personnel ?

1. Prendre soin de soi : prendre soin de son corps et de son esprit en adoptant des habitudes de vie qui nous font du bien et nous apportent cet équilibre essentiel.

2. Fixer des objectifs pour évoluer : se fixer des objectifs réalisables pour avancer dans la bonne direction et se sentir accompli(e). Apprendre et évoluer par de nouvelles expériences et rester curieux.se pour stimuler sa croissance personnelle.

3. Cultiver des relations positives : s’entourer des bonnes personnes qui nous soutiennent et nous inspirent, et prendre le temps de nourrir ses relations amicales et amoureuses.

4. Se connaître soi-même : prendre le temps de réfléchir à ses valeurs, passions, forces et faiblesses afin de mieux se comprendre et savoir ce qui nous rend vraiment heureux.se.

5. Trouver un équilibre : trouver un équilibre entre ses différentes sphères de vie (professionnelle, familiale, amoureuse, sociale) pour éviter le stress et se sentir bien dans toutes ses dimensions.

J’ai fait de mon bien-être ma priorité : un témoignage inspirant

Voici le témoignage fort et inspirant d’Adèle, 39 ans. Femme et maman, elle a longtemps été à la recherche de sa juste place. Au travail, avec les autres, dans sa famille. Comme si elle ne se sentait bien nulle part. Comme si elle ne savait pas vraiment qui elle était, ni comment s’épanouir seule et avec les autres. Elle faisait du regard des autres une condition sine qua non à son épanouissement, et cette quête de validation extérieure l’a longtemps empêchée d’être en accord avec elle-même.

Aujourd’hui, elle a choisi de se remettre au centre de sa vie. Non pas pour prendre toute la place, pour attirer la lumière uniquement sur elle mais pour faire de son bien-être une priorité avant de se soucier de celui des autres avant tout.

Le témoignage inspirant d’Adèle qui a remis son bien-être au centre de sa vie

« J’ai longtemps eu un sentiment de vide intérieur que je ne parvenais pas à vraiment comprendre. Pendant longtemps, j’ai poursuivi mon chemin en me disant que tout allait bien. Et ce qui n’allait pas, au niveau émotionnel, je le cachais sous le tapis comme on dit…

Une sensation de décalage, une incompréhension, et surtout le fait de me mettre de côté. De ne pas penser à moi, à ce que je voulais vraiment vivre. A celle que je voulais vraiment être. Je n’étais pas malheureuse, mais pas heureuse non plus. J’évitais de me poser cette question, j’avançais comme une automate et je me donnais une légitimité à exister en aidant les autres ou en étant celle sur qui on peut compter. La bonne copine, la sœur présente, la fille respectueuse, la compagne fiable, la maman surinvestie…

Je remplissais différents rôles, je faisais des choses mais sans savoir qui j’étais réellement. Quelle était mon essence, quel sens à donner à ma vie ?

Comment m’épanouir pleinement et ressentir ce bien-être qui me manquait sans que je n’ose me l’avouer ?

Autant de questions existentielles qui tambourinaient dans ma tête mais que j’essayais de faire taire car je n’avais pas de réponses à leur donner. Et les rares fois où j’ai essayé d’en parler à un proche, j’ai eu l’impression de venir d’une autre planète. Il y a des personnes qui ne sont pas réceptives à ces questionnements, à l’introspection. Et elles sont alors les pires conseillères…

Ce qui a changé, ce qui a fait tilt ? Le premier confinement pendant la pandémie du Covid-19. Comme beaucoup de monde je suppose, il n’y a rien d’original à cela… Je me suis retrouvée comme beaucoup enfermée chez moi, à vivre en autarcie avec mon conjoint et ma fille de 2 ans à peine. Et avec beaucoup de temps à tuer comme on dit. Pour penser, lire, créer, et donc tout remettre en question. ME remettre en question !

Je sais que le développement personnel est un concept qu’on peut qualifier d’effet de mode. Mais pour ma part, c’est autre chose. J’ai toujours été intéressée par nos mécanismes de pensées, notre psychologie, nos interactions humaines, l’impact de nos émotions, le poids des autres et de notre passé sur qui nous sommes, ce que nous devenons…

Seulement, j’enfouissais ça au fond de moi, me concentrant sur ce qu’on attendait de moi depuis toujours : être pragmatique. Dans mes études puis mon travail, en famille aussi.

Mais à force de lire, de me documenter, de m’inspirer de récits, je me suis créée ma bulle de bien-être. Celle que personne ne pouvait venir exploser. Beaucoup de monde a vécu les confinements successifs comme une atteinte à leurs libertés. Moi j’ai ressenti ces moments comme une chance.

Celle de me connecter enfin à celle que je suis vraiment afin de faire de mon bien-être ma priorité.

Après les mille et une questions existentielles posées sur ce que je voulais et sur ce que je ne voulais plus, le moment était venu de décider concrètement du chemin que je voulais emprunter afin de me retrouver.

Il ne m’était plus possible de continuer comme avant, ni physiquement ni émotionnellement. C’est comme si le petit soldat que j’avais été pendant presque 35 ans rendait enfin les armes.

Je n’avais plus envie de faire plaisir aux autres au détriment de mes propres envies et besoins. Plus envie de me faire passer au second plan. Plus envie de faire semblant que j’étais épanouie dans ma vie alors que j’avais un manque à combler, des aspirations qui m’appelaient, comme une mission à accomplir.

Je découvrais mon intuition, cette petite voix intérieure que j’avais mise en sourdine trop longtemps. Il me fallait désormais l’écouter et lui faire confiance. Me faire confiance.

Pas en rejetant tout ceux et ce qui faisaient ma vie, mais en me fixant des priorités et des objectifs et en me débarrassant de croyances limitantes qui gouvernaient mes peurs.

J’ai décidé de penser à moi, d’être la femme que je voulais, la mère que je voulais, et de ne plus me mettre de côté.

De partir retrouver cette joie de vivre, rallumer cette flamme dans mon cœur éteinte depuis trop longtemps.

Penser à soi, se moquer du jugement des autres, se concentrer sur l’essentiel, essayer d’avoir un but qui me motive jour après jour, s’entourer de personnes bienveillantes, tirer un trait sur les personnes toxiques, qui jugent, qui ne connaissent même pas le sens des mots compassion et empathie

Cela ne se fait pas en un jour, les doutes subsistent sur la capacité à réussir, et parfois même on se dit à quoi bon essayer… Mais il ne faut jamais lâcher. Jamais ! 

Car cette sensation d’être sur le bon chemin, d’aller enfin là où il faut, c’est une évidence qui fait toute la différence. Ça peut être angoissant, prendre du temps, on se sent perdue, on se rend compte du changement qui s’opère en nous sans en saisir de suite tous les paramètres.

Et puis évidemment, cela ne s’est pas fait sans heurts.

Certaines amies -qui n’en étaient pas- n’ont pas compris que je puisse leur dire non, pour me dire oui. Elles ne font plus partie de ma vie. Celles qui ont compris sont toujours là. Je n’éprouve ni manque, ni regrets par rapport aux gens sortis de ma vie, plutôt un soulagement ou une certaine sérénité.

Je me suis débarrassée des liens toxiques qui me polluaient la vie et j’ai redéfini mes limites. Notamment dans ma famille. Adèle, toujours là pour les autres, qui ne faisait rien pour elle seule, n’existait plus !

J’ai compris rapidement que je ne pouvais pas plaire à tout le monde en changeant. En bousculant mes habitudes, je bousculais celles des autres. Mais je n’ai pas cédé car je savais que j’en avais le droit, et même le devoir !

Celui de me considérer comme une priorité dans ma vie, au même titre que les autres et plus au détriment des mes relations.

J’y ai perdu des personnes en chemin et j’en ai gagné d’autres. Et le plus important c’est que les vrais sont toujours là. Mes deux meilleures amies, mon copain d’enfance, ma sœur, mes neveux et nièces et mes parents, même si cela ne s’est pas fait sans mal avec eux.

Et mon compagnon et ma fille, évidemment. Devenir la maman épanouie que je m’étais toujours promis d’être a été une révélation pour moi et pour ma relation mère-fille. Cela a eu un impact fort dans ma vie de couple.

L’homme de ma vie a eu peur au début, peur de ne pas me reconnaître, de me perdre aussi. Moi aussi j’ai eu peur que nous ne soyons plus sur la même longueur d’onde. Mais je n’ai pas changé celle que je suis au fond de moi, j’ai juste remis ma personne au centre de ma vie. Sans oublier les gens que j’aime mais en cessant de me mettre de côté. Je suis plus sûre de moi, plus confiante et au final cela a eu un impact positif sur notre amour.

Ce temps que je prends pour moi, je me l’accorde aujourd’hui sans aucune culpabilité. J’ai enfin osé faire ce que j’aime, en changeant de voie professionnelle, en découvrant un univers éloigné de mes sentiers battus.

Chaque jour, j’ai l’impression de vivre une nouvelle aventure, de multiplier les expériences qui m’enrichissent et me révèlent à moi-même.

Me choisir a été le plus beau cadeau que je me suis fait car cela m’a permis de vivre enfin en harmonie à la fois avec les autres et avec moi-même.

Car au fur et à mesure, on apprend à savoir qui on est vraiment, à franchir les étapes, à les comprendre, à apprendre la patience… Pour devenir enfin soi-même.

Quand on dit qu’on doit s’aimer soi-même avant de pouvoir aimer les autres, ça paraît stupide. Moi aussi je levais les yeux au ciel, ne supportant plus cet adage surfait. Et pourtant… C’est la stricte vérité. Pour bien aimer les autres, il faut être bien avec soi-même. Aimer sa propre compagnie et faire ce qu’il y a de meilleur pour soi.

Ce n’est pas de l’égoïsme comme je l’ai longtemps cru, pas de l’égocentrisme ou de la superficialité non plus. Tout est question de dosage, de nuances, de subtilité. De respect de soi et des autres. De bien-être et d’harmonie !

Depuis que j’ai osé être moi-même, j’ai le sentiment d’être à la bonne place, alignée avec mes valeurs et mes envies. En me valorisant, j’ai permis aux autres de voir la vraie Adèle et je sais maintenant que si on m’apprécie ou si on m’aime, c’est pour celle que je suis vraiment. Il n’est jamais trop tard pour être la personne que l’on veut être et pour faire de son bien-être une priorité dans sa vie. »

Première réaction d'un lecteur

Cet article est récent et vous êtes sans doute un des tous premiers lecteurs à le dénicher... Soyez le premier à laisser un commentaire, partager un avis, une idée... pour lancer la discussion :).

Voir les commentaires

Vous aimez lire sur l'amour ?

Recevez 1 e-mail par mois contenant les nouveaux articles les plus appréciés par la communauté Parler d'Amour

Lecteurs de Parlerdamour.fr

Laisser un commentaire