Vous avez vécu une rupture après une histoire compliquée avec un homme qui vous a fait souffrir. Il vous a peut-être fallu du temps pour ouvrir les yeux sur qui il était vraiment. Mais maintenant que vous êtes libérée de cette relation, peut-être même de son emprise, vous comprenez que cet homme n’était pas et ne sera sans doute jamais une bonne personne. Il a joué avec vos sentiments, vous a menti au lieu de vous respecter et de vous aimer. Est-ce un manipulateur, un pervers narcissique ? Ou tout simplement un séducteur qui ne veut pas de relation sérieuse ? Quoi qu’il en soit, vous avez conscience qu’il n’est pas un homme bien et qu’il fera du mal à la prochaine femme qui tombera dans ses filets. J’ai de la peine pour la femme qui t’aimera après moi, voilà ce que vous pensez et pourriez lui dire.
J’ai de la peine pour la femme qui t’aimera après moi
Toi et moi, c’est fini depuis quelque temps maintenant. J’ai souffert de notre séparation, je n’ai pas honte de l’avouer. Mais cette douleur n’est rien en comparaison du mal que tu m’as fait alors que nous étions encore ensemble.
Alors même s’il m’a fallu apprendre à te désaimer, à oublier nos bons moments, je sais aujourd’hui qu’être libérée de toi est la meilleure chose qui me soit arrivée.
Car entendons-nous bien, tu n’es pas un homme digne de confiance. Tu n’es pas un homme respectueux et je ne sais même pas si tu sais ce que c’est que d’être amoureux.
Toi, ce que tu fais, la seule chose qui t’intéresse au final, c’est séduire, jouer, contrôler. Avoir une emprise pour ensuite manipuler l’autre à ta guise, selon ton bon vouloir.
Évidemment, au départ, tu joues parfaitement l’homme sincère, et tu donnes le change. C’est pour cela que je suis tombée dans tes filets, et c’est pour cette raison que je ne suis pas la première et que je ne serai hélas pas la dernière.
Car tu sais, tel un prédateur, fondre sur ta proie au bon rythme, avec patience et précaution d’abord, pour être sûr de ne pas la rater.
Les émotions, les sentiments, la sincérité, tu t’en fiches. Tout ce que tu veux c’est ajouter un prénom à ton tableau de chasse, c’est gagner, posséder, mener le jeu.
Mais ce n’est pas un jeu de séduction amoureux que tu pratiques mais bel et bien un jeu malsain, nocif, toxique.
Le problème, c’est qu’il est très difficile, presque impossible, de voir clair dans ton machiavélisme au début. C’est pour cela que je sais que malheureusement, une autre femme va se faire piéger par ton charme surjoué et ta fausse sincérité.
Oui, tu vas rencontrer quelqu’un d’autre, une autre femme qui ne jouera pas, qui pensera même avoir enfin rencontré son prince charmant, l’homme de sa vie après bien des déconvenues. Elle pensera qu’elle a de la chance, elle se dira « enfin ! » sans se douter qu’elle se jette en fait dans la gueule du loup.
Cette femme, elle s’attachera jusqu’à tomber amoureuse de toi et elle t’aimera comme moi je t’ai aimé, même si tu ne le mérites pas. Je mérite mieux que toi, et elle aussi, mais il lui faudra du temps pour le comprendre.
Alors non, je ne serai pas envieuse ni jalouse de cette femme, bien au contraire. Je n’éprouverai ni haine ni détestation mais de la pitié et de la compassion. De l’empathie même car je sais ce qu’elle aura à endurer.
Cette femme, je la plains d’avance, j’ai de la peine pour celle qui t’aimera après moi.
Parce que moi je sais qui tu es, je connais ton vrai visage, ta vraie personnalité. Je sais que tu vas la faire souffrir, que tu ne changeras jamais, que tu ne te remettras pas en question.
A cause de toi, elle va perdre confiance en elle, tomber sous ton emprise. Elle va vivre un enfer. Car dès que tu auras eu ce que tu voulais, que tu l’auras conquise, tu vas changer. Doucement mais sûrement. Au point que c’est elle qui doutera, qui ne comprendra pas ce qui se passe. Peut-être même qu’elle croira devenir folle, comme ces victimes de gaslighting qui ne sont plus maîtresses de leur réalité de vie.
Mais en fait, ce n’est pas que tu changeras mais au contraire tu montreras l’horrible visage de l’homme que tu es vraiment. Un monstre d’égoïsme et de manipulation. Un pervers narcissique, un sale type.
Tu joueras avec elle comme tu as joué avec moi et avec toutes les autres. Tu seras infidèle, menteur, manipulateur. Le jeu du chat et de la souris deviendra ton passe-temps favori, tu ne lui donneras plus de nouvelles du jour au lendemain sans raison avant de réapparaître avec une fausse excuse.
Les miettes que tu lui jetteras, elle s’en contentera car elle pensera ne pas mériter mieux ou pouvoir avoir confiance en toi. Elle voulait être une priorité dans ta vie mais tu la traiteras comme une option, courant déjà ta prochaine victime si celle-ci ne peut plus rien t’apporter.
Mais elle, en attendant, aura sans doute eu le temps de développer des sentiments pour toi, aveugle et sourde à ton double jeu, et elle souffrira.
C’est pour cela que j’ai de la peine pour la femme qui t’aimera après moi parce qu’elle sera tombée dans ton piège.
Je le sais, parce que j’ai été à sa place. Mais tu vois, à toi qui ne me mérites pas, je veux te dire que tu n’as pas gagné.
Tu disais que j’étais faible et pourtant tu vois je t’ai quitté. Certes il m’a fallu du temps et des larmes avant de partir, et encore du temps pour me reconstruire, mais j’y suis parvenue. Car je sais que tu ne m’as jamais aimée, que tu n’aimeras jamais personne d’autre que toi.
Cette femme, j’espère qu’elle sera plus forte ou plus lucide que moi. Qu’elle verra clair dans ton jeu avant de tomber amoureuse, avant de te donner sa confiance.
Ce que je souhaite plus que tout, c’est que tu ne fasses plus souffrir aucune femme. Tu sais je crois au karma, le temps se chargera de toi. Un jour la vie t’enverra un juste retour de bâton.
Tu ne pourras pas indéfiniment faire du mal, jouer, blesser, manipuler sans en payer le prix. La roue finit toujours par tourner en amour et dans la vie.
Alors si j’ai de la peine pour la femme qui t’aimera après moi, j’espère surtout que plus aucune femme ne sera dupe de celui que tu es vraiment. Avec le recul, je sais que c’est ma vulnérabilité qui m’a aveuglée. Mais j’ai bon espoir, tu tomberas un jour sur une femme, ou plusieurs, qui ne se laisseront pas berner par le beau parleur que tu es.
Et alors tu ne pourras plus jouer, plus faire de mal à quiconque. Tu te retrouveras seul, et ce jour-là, la peine que j’aurais eu pour moi et pour toutes ces femmes qui t’ont aimé, se transformera en un cri de joie et de victoire.
Ecrire sa souffrance après une rupture : un exercice libérateur
Il est souvent sain et libérateur d’ouvrir son cœur et de laisser libre cours à sa souffrance, sa peine, ses émotions après une rupture amoureuse. Ou même de crier sa haine ou sa rage. Et ce d’autant plus si vous avez vécu une relation toxique ou subi une trahison, un mensonge, une infidélité. Victime de manipulation amoureuse ou d’un pervers narcissique, n’hésitez jamais à verbaliser ou à écrire ce que vous avez sur le cœur.
Cet exercice est thérapeutique et vous aidera à tourner la page et à aller de l’avant. A reprendre confiance en vous aussi en n’adoptant pas une posture de victime. Dites-vous bien que ce n’est pas de votre faute.
Ce texte que vous allez écrire, qu’il soit sous la forme d’un brouillon, d’une lettre ou d’un passage dans votre journal intime, vous appartient. Vous n’avez pas à l’envoyer pour que ce soit efficace. N’accordez plus d’importance à celui qui vous a fait du mal. Faites les choses pour vous sans honte ni culpabilité.
Alors écrivez vos émotions, crachez vos sentiments sur le papier. Après, conservez votre écrit ou brûlez-le, selon ce qui sera pour vous le plus bénéfique.