Et j’ai envie de crier
Et j’ai envie de crier,
De hurler jusqu’à m’en épuiser.
J’ai cette douleur dans ma poitrine, qui ne me quitte pas et m’assassine.
Elle est si intense qu’elle me fait suffoquer
Et je la retiens parce que j’ai peur de la libérer.
Je voudrais pouvoir me sentir sereine,
Débarrasser de cette vie de chienne.
Ne plus avoir à contrôler mes maux
Par craintes d’être jugée sur la place publique face à mes bourreaux.
Je voudrais pouvoir dire si je vais bien, dire si je me sens mal.
Dire que je t’aime, extérioriser tout ce mal.
Je voudrais te crier que tu es mon paradis et au paradoxe, ma fleur du mal.
Transpercer de ton indifférence générale, qui me met à terre, me met à mal.
Je me sens électron libre enfermé dans une cage.
Au milieu de l’interdit, grandit ma rage.
Je combats mon envie d’aimer, contre mon désir d’être sage
Pour ne pas t’offenser d’avoir écrit ses quelques lignes sur une page…