Une lettre d’amour triste et remplie de sincérité et de souffrance écrite par Natie. Je vous invite à lire son autre texte qui s’intitulait : Ecrire m’aide à me libérer de toi.
J’ai mal d’avoir cru en tes promesses, mal d’avoir mis mes rêves entre tes mains
Comment commencer cette lettre ? Oui une lettre, une lettre dont tu ne liras certainement jamais une ligne. Une lettre que j’écris pour me libérer, me libérer du trop-plein d’amour que tu as laissé, des larmes que tu laisses s’échapper de mes yeux, du vide que tu laisses se creuser en moi, de mon cœur que tu as pris et piétiné.
Tu as mis fin à mon bonheur, à mes rêves. Tu étais celui qui colorais ma vie. Mais tu es parti et tu me condamnes à la voir en noir et blanc. Tu étais ma bouée quand la vie tentait de me noyer… Mais tu as tailladé mon âme.
Voilà quelques jours que tu es parti sur des accusations, des insultes, des paroles choisies avec soin pour être certain de pouvoir blesser mon être.
Tu es parti, tu m’as abandonnée.
Il ne me reste de toi que des souvenirs, le son de ta voix qui me chuchotait des « je t’aime » qui faisaient vibrer mon âme et réchauffaient mon cœur. En écrivant tout ça, je suis en apnée, je retiens mon souffle pour éviter de fondre en larmes.
Je me sens si mal, je suis littéralement brisée.
Dieu que j’ai mal.
J’ai mal d’avoir cru en tes promesses, mal d’avoir mis mes rêves et mes projets entre tes mains, mal de me dire que tout au long de notre relation j’ai tout fait pour qu’on puisse construire un avenir solide.
Je te l’ai dit que ça n’allait pas être forcément facile, mais je te l’ai dit tant que nos regards sont tournés vers le même chemin, on y arrivera.
Peut-être que j’ai trop voulu te préserver, que j’ai trop idéalisé notre relation.
Me voilà aujourd’hui assise les yeux remplis de larmes à me refaire notre histoire du début… Jusqu’à maintenant, c’est-à-dire la fin.. La fin de nous.
Tu y croyais ? Tu croyais en nous ? Moi j’y croyais plus que jamais. Notre histoire représentais la lumière au bout du tunnel, c’était mon petit bout de paradis sur cet enfer terrestre.
Cela m’importait peu d’avoir une maison près de la mer, ou un chat à grosse tête comme j’aimais les appeler tant qu’on était ensemble.
On traversait tous les deux un pont, le pont de la vie et tu as décidé de me lâcher la main en plein milieu de ce pont et de continuer sans moi.
C’est la gorge nouée, les larmes aux yeux que tu m’as laissée sur le pont.
Je lutte pour continuer à le traverser.
Cette lettre, je ne l’écris pas dans le but de te récupérer, mais simplement pour me libérer… Me libérer de ma tristesse, de ma souffrance et de l’amour que je te porte.
Si jamais cette lettre arrivait jusqu’à toi sache que je ne te souhaite rien de mauvais, je te souhaite de continuer puisque comme moi, la vie ne t’a pas fait de cadeau alors continue d’avancer, je n’étais pas ta lumière alors j’espère que tu la trouveras.
Natie – 11.11.18 6:43 pm