J’ai retrouvé confiance en moi : un témoignage inspirant

Dites-le avec une lettre

Il y a des choses qu'on aimerait pouvoir écrire... Mais on ne sait pas toujours par où commencer, comment trouver les bons mots, véhiculer la bonne intention. Aujourd'hui, on vous aide à vous lancer et envoyer la lettre parfaite:

La confiance en soi est un des piliers du bien-être émotionnel et relationnel. Mais pour certaines personnes, le manque de confiance en soi est un véritable problème. Il définit leurs relations, leurs choix de vie et les empêchent de vivre l’existence souhaitée. S’en défaire est possible pour avoir un nouveau regard sur le monde qui vous entoure et ses opportunités, sur vos relations avec les autres. Sur vous-même. C’est parfois un long chemin d’introspection à parcourir mais il est à la fois gratifiant et positif. C’est le sens du témoignage suivant d’Andréa, « j’ai retrouvé confiance en moi ». Un témoignage inspirant de la part de celle qui a accepté de faire un travail introspectif pour se donner le droit d’être enfin elle-même. 

Comment dépasser le manque de confiance en soi ?

Pour certaines personnes, c’est facile d’oser, de s’affirmer, de croire en soi. Pour d’autres, c’est une vraie épreuve depuis longtemps, parfois toujours. Dans la vie personnelle comme professionnelle, le manque de confiance en soi peut jouer des tours, créer des blocages et empêcher de faire ce qu’on a pourtant envie de faire au fond de soi.

C’est une peur, souvent très ancienne, et parfois plusieurs, qui alimente de fausses croyances limitantes et créent ces blocages. Vous savez, les fameuses phrases négatives commençant par « je ne suis pas capable, je ne peux pas, ce n’est pas pour moi, je n’y arriverai pas… »

Cela ne veut pas dire que vous aimez vous plaindre, mais que vous avez peu ou pas confiance en vous. Syndrome de l’imposteur, complexe d’infériorité, peur de l’inconnu, blemmophobie (peur du regard des autres) sont autant de causes de cette négativité envers soi-même.

On peut le résumer par « je veux mais je ne peux pas » comme si une force à la fois intérieure et pourtant indépendante de votre volonté vous paralysait.

Ce manque de confiance en soi peut évidemment engendrer beaucoup de stress et de souffrance, en plus des occasions ratées et de la monotonie d’une existence qu’on subit plutôt qu’on ne choisit. Une vie par défaut en somme, par peur de se lancer dans celle qu’on aimerait vraiment vivre.

Quand un tel manque de confiance en soi s’installe, il touche aussi à l’estime de soi. Ce n’est plus seulement douter de ce qu’on est capable de faire, mais remettre en cause sa valeur et donc qui on est en profondeur. C’est une souffrance psychologique et émotionnelle insidieuse qui peut durer des années si on n’ose pas demander de l’aide, chercher l’origine de nos peurs et les affronter.

Mais dites-vous bien que ce travail sur soi est possible et qu’il n’y a pas d’âge pour enfin avoir confiance en soi et oser vivre ce pourquoi vous vibrez. Ce pourquoi vous êtes fait(e) !

Par l’introspection et la réflexion, par un accompagnement, vous allez débloquer vos peurs et vous défaire de vos fausses croyances. En comprenant pourquoi, vous saurez comment reprendre confiance en vous.

Et pour cela, il faut commencer par trouver la source, l’identifier et accepter de lui faire face.

Si vous avez confiance en vous et que vous croyez en vos qualités, talents, compétences, vous suivez le chemin fait pour vous. Celui de votre épanouissement personnel.

Si vous en ressentez le besoin, que vous vous sentez prêt.e, Parler d’amour propose un accompagnement personnel en ligne avec une psychopraticienne afin de vous aider à traverser une période difficile, une situation douloureuse, un moment compliqué ou qui vous pose question. N’hésitez pas à aller voir dans notre onglet SOS Accompagnement Perso les deux formules proposées, en ligne et à distance.

 J’ai retrouvé confiance en moi : un témoignage inspirant 

C’est ce cheminement qu’a suivi Andréa, après des années de peurs infondées mais paralysantes, de remise en question, de culpabilité, de blocages. L’impression de ne jamais être à sa place, de ne pas savoir qui elle était l’a empêchée d’être elle-même pendant longtemps. Cela l’a évidemment privée de toute confiance en elle, mais aussi en son droit d’être heureuse en étant simplement elle-même.

Heureusement, elle a réussi à retrouver confiance en elle, car elle a accepté de se voir vraiment, de se confronter à ce qui l’empêchait de s’épanouir : elle-même… Non par faute, victimisation ou lâcheté, mais parce que ses blocages étaient très ancrés. Ce n’est qu’en acceptant de plonger au plus profond de son histoire, de sa personnalité, de ses peurs, qu’elle a pu prendre conscience de sa véritable valeur. Ainsi, elle s’est libérée pour enfin se donner le droit d’être confiante et heureuse d’être qui elle est.

Le témoignage d’Andréa : j’ai retrouvé confiance en moi

J’ai l’impression d’être à un tournant de ma vie. Comme si c’était maintenant ou jamais. Est-ce l’âge, avançant irrémédiablement, qui m’influence ? Une certaine maturité qui l’accompagne ? Une forme de sagesse même ? Ou plutôt la peur face au temps qui passe vite, si vite, trop vite, qui défile et qui me donne l’impression que le compte à rebours est lancé. Je n’aime pas cette sensation. Cette sorte d’urgence. Et en même temps c’est ce qui crée ce sursaut, cette prise de conscience, cette montée d’adrénaline. 

J’ai livré un combat intérieur

C’est comme si ma petite voix intérieure me disait : « Vas-y cette fois, lance-toi, ose ! N’aie plus peur ! »

Au début elle chuchotait à mon oreille de façon presque inaudible. Aujourd’hui elle ne veut plus se taire, comme si je l’avais ignorée trop longtemps. Ai-je inconsciemment refusé de l’entendre ? Refusé de comprendre que c’était mon intuition qui s’adressait ainsi à moi ? Probablement.

Car mes peurs étaient bien trop envahissantes pour laisser de la place à autre chose. Elles me dictaient mes pensées, mes émotions et même mes décisions. Et donc mes actes. Mon comportement et ma vie étaient aux ordres de mes peurs. De mes croyances limitantes. Négatives. Qui m’empêchaient d’oser avoir l’existence que je voulais vraiment. Qui ne me permettaient pas d’être moi-même. 

Je me cachais. Isolée au milieu ou plutôt en dehors du monde, j’alimentais mes peurs. J’avais peur de tout. Des autres. De moi-même. Paralysée, je nourrissais un schéma répétitif et anxiogène où le plaisir et le lâcher prise n’avaient pas de place. Je m’étais enfermée moi-même dans ma propre prison. 

Sans doute que cette étape m’était nécessaire pour me confronter à mes peurs et mes pensées les plus sombres. J’ai eu besoin de ce temps suspendu pour affronter mes traumatismes et les accepter. Ce n’est que comme ça que la guérison est possible. 

Les origines de mon manque de confiance en moi

Cette confiance en moi abîmée, quasi inexistante, je me la traînais comme un fardeau depuis toujours. C’est un poids lourd à porter pour une petite fille. On croit que ça part avec le temps, on essaie de l’enfouir, de l’oublier mais il reste là et ne nous quitte jamais vraiment. On apprend à vivre avec malgré soi parce qu’on pense ne pas avoir le choix…

Combien de situations délicates, de moments de solitude, d’opportunités gâchées par ce manque de confiance en moi. Beaucoup…

J’étais paralysée par des peurs invisibles comme des fantômes que j’étais la seule à voir.

Je me suis longtemps empêchée d’oser, d’être le centre d’une quelconque attention, de prendre des risques, de faire ce que j’aime. D’être moi-même. J’avais trop peur d’être ridicule, de me tromper, d’être regardée, moquée. D’être vue telle que j’étais. D’être comme mise à nu. Mise à mort ?

Je n’étais tout simplement pas capable de me faire confiance et de croire en moi. On m’avait enlevé cette force. Et j’ai cru que je ne méritais pas les belles choses. Que c’était fait pour les autres. La joie, la réussite, le bonheur. L’insouciance et la sérénité aussi… Ça a gâché mon adolescence et mes premières années d’adulte. J’ai fait comme j’ai pu tout de même, à essayer de braver certaines peurs pour mes études notamment.

Me sentir fière de moi a été ma première victoire

C’est alors que j’ai commencé à ressentir une chose qui m’était étrangère depuis toujours. Tout doucement d’abord, comme le murmure d’un ruisseau. J’ai été fière de moi. De mes premières réussites. J’avais sans doute besoin de me prouver beaucoup de choses. Mais je l’ai gardé enfoui au fond de moi, ce premier sentiment de fierté. Le penser a été une chose mais il m’a fallu des années pour l’assumer. Car je la cherchais dans le regard des autres, cette fierté, cette reconnaissance. Et chez trop de mes proches, il n’y en avait pas.

Voilà pourquoi j’ai longtemps confondu confiance en soi et prétention, assurance et arrogance. Ne pas se faire remarquer, rester dans le moule, se taire, être un mouton… Ce sont des idées qui marquent et il faut du temps pour s’en défaire. 

Cela s’est fait petit à petit mais sans vraie prise de conscience. Sans que je retrouve pleinement ma confiance en moi. Il y avait toujours des moments de doute qui me faisaient rechuter dans mes peurs sombres, qui m’engloutissaient pendant des mois et des mois.

Le déclic a eu lieu après des années. Enfin. Ne me demandez pas comment ou grâce à quoi précisément, je ne sais pas. Enfin si je sais, grâce au temps et à la solitude. Cela aurait pu mettre moins de temps mais je n’étais sans doute pas prête. J’ai dû vivre une période de solitude pour comprendre plein de choses.

J’ai retrouvé confiance en moi en me confrontant à moi-même

C’est dans le silence que la vérité peut se faire entendre, que nos peurs se taisent enfin pour permettre à notre intuition de se réveiller et à notre voix intérieure de crier.

J’étais enfin prête à l’entendre. Enfin plutôt à m’entendre, à m’écouter.

Je sais juste que je me suis enfin autorisée à croire en moi, à être fière de la femme que je suis devenue sans plus aucune culpabilité. 

Ce que je peux vous dire, c’est que ça n’a été possible qu’avec un travail d’introspection, une réflexion sur mes peurs et une thérapie. Je suis passée par des moments difficiles de doute, de solitude intense et de déprime. Car remuer le passé est une expérience douloureuse et le chemin vers la délivrance peut être long et tortueux. Mais c’est le prix à payer pour cette guérison émotionnelle et cette nouvelle liberté.

Je me sens plus légère, libérée d’un poids que je n’avais pas à porter. De responsabilités infondées et de pensées qui n’étaient pas les miennes. 

J’ai enfin osé dire STOP. Osé mettre ma confiance en moi au centre de ma vie pour redéfinir mes priorités. 

Je sais enfin qui je suis et ce que je veux dans la vie. Ce cheminement a été long et souvent semé d’embûches, mais chaque expérience m’a rapprochée de ma véritable identité. 

Depuis que j’ai retrouvé confiance en moi, j’ai aussi compris que je n’avais pas besoin de plaire à tout le monde. Accepter mes imperfections et mes rêves m’a permis de me libérer des jugements extérieurs. J’ai appris à dire non quand quelque chose ne résonne pas avec moi et à embrasser les opportunités qui me font du bien, qui font écho en moi.

Aujourd’hui, je me sens plus forte et plus alignée avec mes valeurs.  Ce voyage est encore en cours, mais je marche avec confiance sur ce nouveau chemin, prête à découvrir ce que la vie réserve à la nouvelle Andréa. J’ai retrouvé confiance en moi, je sais définir ma valeur. Bref, je sais enfin quelle femme je suis, ce que je veux dans la vie. Oui, je suis enfin moi-même, et cela fait toute la différence. 

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