Un texte qui donne des frissons ! Merci Angélique !
J’ai la tête qui tourne, le cœur qui bat la chamade, les mains moites, le corps un peu en transe quelques sueurs froides, mal au ventre … Je te revois et comme à chaque fois que l’instant approche toutes mes convictions s’envolent . Tout se brise à l’intérieur … Je me rappelle le plaisir que j’avais, le désir que j’éprouvais . Oh! Ne t’en fais pas il est encore là mais comme cette petite voix interne, j’essaye de les faire taire. Tu me diras combien tu es content de me voir ; je ne pourrai et ne saurai quoi te répondre car il y a encore deux jours j’étais persuadée que tout était terminé et désormais ? Et bien … J’ai cette envie de toi si oppressante et pressante, je te hais de tout mon cœur mais t’appelle de tout mon corps. Il faut savoir faire des choix et celui la, j’ai du mal… Il s’est imposé petit à petit, il a tout ravagé sur son passage et quand j’ai enfin cru trouvé la paix ; un seul signe de toi et cette victoire illusoire a volé en éclats . Mon envie mon besoin de toi auprès de moi reflète ce que mon cœur refuse d’admettre , ce que ma tête rejette … Je vais essayer je te le promets d’être forte , de te regarder avec détachement de garder de la distance mais je me le suis promis à chaque fois et un regard suffit à tout basculer tout ébranler. Tu me fais peur , je te hais pour ce que tu m’as fais vivre, endurer mais aussi pour ce que les autres voient de moi quand je suis avec toi. Car toi seul me mets en danger à ce point . Je perds pieds j’en omets mes valeurs et fini par m’oublier . Et ce n’est pas vrai quand on veut on ne peut pas car à chaque fois j’ai voulu tuer ton souvenir , effacer ta présence mais je n’y suis pas parvenue . Alors fais ce choix à ma place s’il te plaît je ne suis pas assez courageuse face à toi j’ai gagné certaines batailles en te quittant mais tu gagnes la guerre à chaque fois en revenant.
Mon Dieu que je comprends tellement! Je vis la même chose depuis un peu plus d’un an. Je mets mes limites et je le laisse et quand je le vois, tout se dissipe en un instant. C’est atroce!