Je voudrais t’écrire à l’infini
Je suis tellement fan de toi que je voudrais t’écrire, t’écrire à l’infini… moi qui aime tant les mots… mais écrire sur ma peau, pas sur un feuillet, écrire avec mes larmes pas avec l’encre. Des larmes qui coulent comme l’eau des torrents, mais des larmes qui ne sont pas tristes, seulement une façon de me laver de mon passé et de renaître pour Toi. Ecrire des choses que tu ressentirais tout au fond de toi, au lieu de, tout simplement, les lire.
Oui, je sais, je suis un peu toquée ; mais toquée de toi mon coeur ; ce n’est pas un péché ! Juste une folie douce pour laquelle on ne m’enfermera pas…
Je noterais tout ce que tu m’inspires au fils de tes soupirs, il n’y aurait pas assez d’heures dans toute une vie, pour ne rien oublier, de toutes ces choses liées à ton être, qui donnent enfin un sens à ma vie…
J’épuiserais mes larmes sans avoir pu trouver les mots les plus fous, les plus beaux, ceux qui parlent à nos âmes…
Quand mes pleurs viendraient à manquer, je tremperais ma plume dans le sang de mes veines pour répandre encore des mots fous, des mots d’amour… Des mots qui rimeraient avec toujours, des mots qui parfois n’existeraient même pas, mais que tu comprendrais…
Je te dirais :
Que je n’ai plus besoin de voyager, quand ton corps m’offre tant d’horizons, la Terre promise.
Que la musique est vaine, quand ta voix me berce doucement.
Que me nourrir est inutile, quand je m’abreuve à ta source chaque jour.
Que valser ne me fait plus envie, quand nos tourbillons à nous nous emmènent là d’où l’on ne revient pas.
Que sortir n’est pas nécessaire, si ce n’est pour réaliser des fantasmes inavoués ici et là, mais surtout, ou l’on ne les attend pas.
Que chanter n’apaise pas autant que ces cris que tu m’arraches après l’amour.
Que jouer ne se peut que si l’on est tous les deux , seuls ou enrichis de nos joujoux…
Que la richesse est futile, nous, on s’est déjà battus pour gagner le trésor de l’avenir et ça nous suffit.
J’écrirais aussi que j’ai froid quand tu t’éloignes, que j’ai peur quand tu t’absentes, que j’ai mal quand tu as mal et que j’ai l’humeur assassine quand tu penses à tes conquêtes passées.
Je m’appliquerais à te comparer à tout ce qui est beau, pur ou bon :
du coucher de soleil sur les pyramides à la banquise immaculée ; de Chopin à l’Amiral ; des fruits nappés de chantilly au champagne qui coule à flot ; des volcans en éruption aux torrents qui jaillissent ; des bibelots rares et précieux aux roses fraîchement écloses ; du tableau de maître au palais du Maharajah.
Je te dirais toutes les couleurs de l’arc en ciel que tu as mises dans ma vie passée si ténébreuse : rouge comme les roses que tu mets à mes pieds, tes lèvres gourmandes, la passion qui nous lie ; orange comme l’abricot mûr goûteux sucré et juteux ; jaune comme le soleil qui inonde mon monde depuis Toi ; vert des prairies et des bois qui cachent parfois nos ébats ; bleu de l’infiniment grand le ciel, l’océan, nos sentiments ; violet comme l’améthyste, la lumière noire, le romantisme qui habille nos esprits.
Je t’attribuerais mille adjectifs : coquin, sympathique, intelligent, romantique, sensible, amoureux, bienveillant, généreux, honnête, sincère, fantaisiste, drôle, tendre, émouvant, libertin, magnanime, noctambule, orgasmique, polisson, joyeux, idyllique, séduisant, charmant, unique, vaillant, zen (ne manquent que k, q, w, x, y !)
Je te conjuguerais au passé avec le regret de ne pas t’avoir connu plus tôt, au présent avec ferveur et amour, le « je » deviendrait « nous » et au futur avec envie, espoir… mon imparfait rencontrerait ton plus que parfait et sans condition nous serions subjugués l’un par l’autre.
Je suis tellement amoureuse de toi que je voudrais t’écrire mais écrire à l’infini, sur les pages de nos corps enlacés… « je t’aime »
Je t’inviterais à composer avec moi des poèmes, nous écririons ensemble des mots qui rouleraient, s’étireraient, s’enhardiraient, s’enflammeraient, exploseraient, … des mots d’amour évidemment.
LN