Ce roman vous transporte, c’est un sublimissime hymne à la nature, un combat contre la solitude, un poème en prose de quasiment 500 pages qu’on savoure à chaque ligne. Si vous voulez voyager le soir dans votre lit, je ne peux que vous recommander la lecture de Là où chantent les écrevisses de Delia Owens.
Là où chantent les écrevisses de Delia Owens : résumé
Pendant des années, les rumeurs les plus folles ont couru sur « la Fille des marais » de Barkley Cove, une petite ville de Caroline du Nord. Pourtant, Kya n’est pas cette fille sauvage et analphabète que tous imaginent et craignent.
A l’âge de dix ans, abandonnée par sa famille, elle doit apprendre à survivre seule dans le marais, devenu pour elle un refuge naturel et une protection. Sa rencontre avec Tate, un jeune homme doux et cultivé qui lui apprend à lire et à écrire, lui fait découvrir la science et la poésie, transforme la jeune fille à jamais. Mais Tate, appelé par ses études, l’abandonne à son tour. La solitude devient si pesante que Kya ne se méfie pas assez de celui qui va bientôt croiser son chemin et lui promettre une autre vie. Lorsque l’irréparable se produit, elle ne peut plus compter que sur elle-même…
Là où chantent les écrevisses de Delia Owens : Mon avis
J’ai tout simplement adoré, dévoré ce roman ! Il m’a transportée, provoqué tant d’émotions, fait voyager à travers les marais, découvrir la nature sous un nouvel angle.
C’est l’histoire de Kya, la « fille des marais » abandonnée par sa famille à l’âge de 6 ans dans la cabane familiale. Jugée, moquée par les habitants de la ville, la petite fille va fuir l’administration, l’école, les gens. Plongée dans la solitude la plus grande qu’il soit, elle va chercher du réconfort dans la nature, près des oiseaux, des insectes, des coquillages, de la mer. Et d’un ami, qui deviendra son professeur, son mentor.
Finalement, on en oublie presque l’intrigue. Le roman s’ouvre sur un cadavre, celui de Chase Andrew dont on suspecte un homicide volontaire. Il faudra attendre la toute fin du roman pour que cette affaire se résolve. Mais en fin de compte, ce n’est clairement pas le principal. Pour moi, l’histoire principale est celle de Kya, son combat pour grandir, survivre seule, apprendre, comprendre.
Ce roman est une pépite, l’histoire passionnante, belle, prenante, le tout dans un style épuré et poétique combiné au savoir scientifique de Delia Owens qui nous conduit au coeur d’une nature abondante.
Là où chantent les écrevisses de Delia Owens : Quelques extraits
Quand on a besoin des autres, on par souffrir.
Les visages changent avec les épreuves de la vie, mais les yeux demeurent une fenêtre ouverte sur le passé.
Les feuilles d’automne ne tombent pas, elles volent. Elles prennent leur temps, errent un moment, car c’est leur seule chance de jamais s’élever dans les airs. Reflétant la lumière du soleil, elles tourbillonnèrent, voguèrent et voletèrent dans les courants.