J’aime en détestant. On est désillusionné sans s’en rendre compte. Les espoirs s’effacent et s’enfouissent dans l’abyme de mes pensées. Tu y crois toi? A la magie des rencontres? A la passion des regards et à la chaleur de nos sourires? Tu y crois toi? Que nos mains resteront liées? J’ai mal et tu passes outre. Abandon des soupirs, abandon du plaisir.
Laisse-moi pleurer en paix, laisse mes larmes acides couler sur mes plaies. Fais-moi jouir du plaisir de la souffrance. Enfonce tes ongles dans le creux de mon coeur et arrache le, que je ne puisse plus avoir peur. Aspire mes espoirs, détruis mes envies. Lâche ma main, je me débrouillerai sans toi. Je saurai me passer de ce dont j’ai toujours eu besoin. La blessure se creuse mais j’accepte la douleur. Et je l’avoue j’ai envie de m’effondrer, laisser mon corps s’écrouler contre cette porte et gésir sur le sol, transpirant d’alcool. En boule. Fragile et tremblante, espérant une réponse. Peut-être.
Il parait que les femmes jouissent du plaisir de faire plaisir et que les hommes se contentent du plaisir qu’on leur donne. Peut-être était-il une femme? En tout les cas, lui est bien un homme. Et quand j’écoute ces chansons je frisonne parce qu’elles ont été là au déclenchement. Connerie. Comme toujours on souffre mais on l’a bien cherché. Un bourdonnement incessant me chuchote des horreurs dans le creux de mon coeur et je perds la tête. Adieu. Je sens en moi monter la douleur et ma gorge nouée se tort d’avantage. La pluie de mélancolie recouvre mon visage et ma respiration s’intensifie…
Dans la gorge des filles tout s’oublie ? L’hémorragie de ta nostalgie ? Je ne pense pas. Tu l’aime encore et alors ? Regarde le soleil et la neige qu’il fait fondre en ce jour printanier. Tu souriras à nouveau, bientôt, je te l’ai promis.
bel hommage à damien saez 🙂
ce poète magnifique et ce musicien merveilleux…
Merci Vincent! Très heureuse de voir que cet écrit t’a rappelé ce chanteur que j’admire beaucoup! 🙂