Encore une fois je m’assois sur cette même chaise devant ce même bureau.
La salle du quotidien, là où je passe mes journées à somnoler pour faire passer le temps. J’entends ce professeur parler chinois. Je n’y comprends rien alors que les autres si, que m’arrive t-il pourquoi cela paraît flou et sans couleurs ?
L’unique chose que j’ai réussi à comprendre est que je suis contrainte d’attendre une heure en écoutant ce professeur parler à à tue-tête.
Je meurs d’ennui, je dépose ma tête sur mes bras croisés et regarde devant moi.
Le regard vide. Je pense tout en écoutant sa voix qui s’est transformée en un bruit de fond, mes pensées ont pris le dessus, Ça y est. Ça fait comme dans les films, le bruit de fond.
Elle nous explique l’histoire des équations la relation entre x et y.
J’en fais une fusion amoureuse. Cela a plus de sens, je trouve.
Le sourire s’élève alors sur mon visage car j’ai enfin trouvé de quoi m’occuper.
J’ai compris ! Et si le X c’était toi alors je serais Y .
Puisque toutes les deux sont des lettres inconnues, tout comme toi et moi.
Ces regards qu’on se lance qui n’ont pas de sens mais qui sont si agréables.
Tu me dévores des yeux , sans jamais m’approcher tu me fais craquer et je t’adore sans te parler. On m’a appris à ne jamais discuter avec des inconnu(e)s, pourtant j’en ai le goût à la bouche .
« oh… et puis je me suis égarée , les maths c’est l’amour c’est chinois, on y comprend rien. »
C’est vrai que, les gens passent leur temps à vouloir s’additionner, puis se multiplier, tout ça pour finir par se soustraire…
On ne sait jamais sur qui tomber. On aime les mauvaises personnes alors que meilleures nous aiment, on avance vers le mal et nous fuyons le bien.
Rien n’est logique, pas comme cette matière affreuse appelée « Mathématiques » .
Et puis que m’arrive t-il avec toi ? Hein ? J’ai le cœur lourd… je n’ai plus les mots, je ne peux plus m’exprimer. Tous est dû à cause de toi ! Tu me déboussoles.
Je croyais avoir compris mais non ce n’était pas le cas, je n’y connais rien du tout, seulement la poussière grisâtre que mon cœur dégage.A trop souffrir, il est devenu cadavre.
En n’y réfléchissant, viens on s’aime, mais… genre toute la vie tu vois ? Je rêve sûrement trop pour croire qu’un garçon comme toi voudrait me supporter jours et nuits jusqu’à la fin de ses jours.
En fait, les Maths c’est comme des fraises sans chantilly je n’y prends pas goût.
« L’amour et les maths » Océanne
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Magnifique*o*
<3