Un nouveau texte écrit par Diane Styl qui avait écrit le magnifique texte sur l’amour chez les empathes. Ce texte sur les hypersensible, est un texte personnel et poignant. Merci Diane de te livrer à nous et de partager avec douceur et bienveillance des bribes de toi.
20% de la population mondiale serait hypersensible… Soit une personne sur 5!
Mais alors pourquoi je me sens si seule?
Mais où sont mes semblables?
Pourquoi je me sens si décalée avec le reste du monde depuis ma tendre enfance? Pourquoi ai-je l’impression d’être incomprise?
Les réponses étaient en moi mais je ne m’étais pas encore rencontrée…
Les hypersensibles n’ont pas la même gestion de leurs émotions surtout sils n’ont pas été sécurisés étant enfant.
Un enfant hypersensible qui grandit avec des carences affectives, dans l’insécurité va se sentir différent, rejeté et surtout indigne d’amour, et va porter avec lui jusqu’à l’âge adulte, cette étiquette erronée qui le fera courir après l’amour et qui finira par l’épuiser…il sera constamment dans un ascenseur émotionnel.
Alors qu’un enfant hypersensible sécurisé émotionnellement et qu’on n’a pas stigmatisé aura un meilleur calibrage de ses émotions et des relations seront plus saines et moins idéalistes. Il saura naturellement ce qu’il y a de mieux pour lui.
Je suis une hypersensible, une veritable éponge émotionnelle, qui voit la beauté du monde malgré son agressivité.
Mais j’ai aussi été cette enfant hypersensible, différente, incomprise et en manque d’amour avec pleins de rêves dans la tête…
J’ai longtemps pensé que j’étais « bizarre » jusqu’au jour où mon fils m’a renvoyé en pleine figure qui j’étais, ce que j’étais quand Il a été détecté HP(haut potentiel). Il était très sensible, curieux, vif d’esprit, une éponge même; il comprenait très vite les choses de la vie avec une maturité émotionnelle d’un adulte.
Je lisais en lui avec une telle facilité, je m’identifiais à lui avec une ressemblance si frappante tels des clones, que j’ai su instinctivement interagir avec lui et répondre à ses besoins émotionnels et affectifs.
Il a été mon miroir, mon écho, mon guide, tout simplement ma lumière….
Je suis la 3ème d’une fratrie de 3 sœurs, issue d’une famille dont les parents étaient indisponibles à cause « de lourds problèmes de grands » qui déjà à l’époque me semblaient être d’une grande injustice. Je sentais déjà que nous en sortirions comme les premières victimes carencés d’amour, de tendresse et de confiance en soi, nous, les enfants.
Oui, Je le savais, déjà…
Mes parents étaient centrés sur leur querelles d’adultes et mes sœurs aînées, qui avaient un lien presque gémellaire avec leur un an d’écart, s’étaient murées dans un bunker toutes les deux; il n’y avait pas de place pour trois.
J’étais cette enfant qui cherchait l’amour éperdument auprès de ces deux clans par tous les moyens: Pour les parents, j’étais l’enfant agitée, qui n’en faisait qu’à sa tête, rebelle devant leur autorité que j’estimais déjà « injustifiée et injuste » et pour mes sœurs aînées, j’étais la petite sœur pénible, qui n’écoutait rien, qui ne tenait pas en place, qui les embêtait.
Je me sentais tellement transparente partout….
Pour moi, j’étais juste une enfant qui cherchait à faire du bruit pour montrer qu’elle existait et cherchait par tous les moyens de l’attention, de l’amour… sans succès.
J’étais cette enfant qui regardait déjà le monde avec des yeux d’adulte et qui le comprenait mieux que les adultes.
Je savais déjà ce qu’il fallait changer, ajouter, modifier, améliorer.
J’avais déjà cet âme de chef d’orchestre qui savait comment guider les autres pour que la mélodie soit plus douce et fluide.
J’étais déjà une petite justicière en herbe qui comprenait les inégalités et injustices de son petit monde et qui voulait sauver sa famille du tourment en semant de l’amour. Je voulais être avocate plus grande pour défendre les innocents…
J’étais déjà sensible. J’étais déjà hypersensible mais j’étais déjà tellement seule et incomprise…
J’ai grandi, entourée par une famille présente physiquement mais indisponible émotionnellement. Une famille où tout était exigé et dont l’amour était conditionnel.
Chacun a essayé de tirer ses épingles du jeu du mieux qu’il a pu, en essayant d’aller chercher ce qui lui manquait chez les autres, ailleurs et à sa façon.
Et moi, secrètement, j’ai toujours rêvé d’avoir une famille, une vraie.
L’arrivée surprise de ma 3ème et petite sœur avec qui j’ai 7 ans d’écart, 12 et 11 respectivement avec les deux aînées, m’avait donné un rôle, un but, un espoir de lien de famille fort. Mon rêve de famille a existé avec elle, à travers elle.
Avec elle, j’ai connu des vrais liens fraternels, des souvenirs doux et agréables, sans réels encombres, sans crêpage de chignon, sans rejet, sans jugement et surtout avec beaucoup d’amour. J’étais sa grande sœur, qui lui donnait de l’amour, qui jouait avec elle, qui lui a appris à lire, à écrire.
J’étais sa grande sœur agacée quand elle venait m’embêter mais c’était sa façon à elle de me dire que je lui manquais.
Je le comprenais et je lui donnais toute l’attention dont elle avait besoin.
J’étais tout simplement sa « grande sœur hypersensible ».
Je ne lui ai jamais dit mais c’est elle qui m’a sauvée. C’est elle mon premier salut.
Elle était si petite mais elle a su me montrer que l’amour existait réellement, Que des liens de famille forts et inconditionnels étaient possibles.
Alors, J’ai grandi avec une volonté féroce de donner ma lumière aux autres pour s’aimer car l’hypersensible c’est ça aussi:
C’est être un doux rêveur mais suffisamment fort pour aller à la concrétisation de ses rêves.
j’ai grandi émotionnellement seule, j’ai étudié seule, je me suis débrouillée seule. Je suis devenue adulte seule, tout en m’occupant de ma petite sœur. Mais qui s’occupait de moi?…
Je suis partie très jeune du foyer familial comme si j’allais à la quête de mon rêve.
J’ai fui cette famille où je ne trouvais pas ma place ni réponse à mes besoins.
J’ai laissé ma petite sœur qui était alors une pre-adolescente. Je suis presque sure qu’elle l’a vécue comme un abandon.
Il n’est jamais trop tard pour s’excuser alors « pardon petite sœur» de t’avoir laissée.
Mais il fallait que je parte pour revenir plus forte.
Je sais aussi que tu ne m’en veux pas aujourd’hui. Comme si tu étais la seule à avoir compris depuis toujours qui j’étais et ce pourquoi je me battais.
Les récents mots que tu m’as soufflés « je suis fière de toi grande sœur, tu es une femme forte, une battante. tu es ma référence, mon idole » m’ont prouvé que tout l’amour qu’on sème, que toute la bienveillance dont on fait preuve, quand tu le donnes aux bonnes personnes, te reviennent toujours. Que l’amour qu’on donne, n’est jamais perdu avec les bonnes personnes.
Ma vie de jeune adulte a été ainsi faite: se construire ou dirais-je se reconstruire seule, loin des miens. J’avais tristement abandonné avec fatalisme et résilience mon rêve de famille unie. Je cherchais mon rêve ailleurs dorénavant.
Je voulais construire MA propre famille.
J’ai avancé, j’ai connu des échecs. Je me suis relevée à chaque fois et j’ai à nouveau avancé jusqu’au jour où j’ai rencontré l’Amour avec un grand A, celui qui m’a choisie, qui m’a remplie, celui qui m’a faite sentir vivante et spéciale.
Vous savez ce genre d’amour si fort, qu’il vous coupe le souffle.
Pour moi c’était enfin un cadeau du ciel, un ange de l’amour venu me montrer que ma patience avait enfin payé…
C’était celui avec qui j’allais « soigner » mon enfant intérieur et « réparer » les erreurs de mes parents. Lui aussi avait connu un schéma familial douloureux.
Il avait les mêmes rêves que moi, les mêmes valeurs. On se comprenait. Il était mon alter ego.
Pour moi, cette rencontre était comme une bénédiction, c’était l’homme de ma vie, le futur père de mes enfants.
Il me promettait protection et fidélité.
Il me promettait tout ce dont je rêvais.
Mariage, un magnifique garçon, complicité, amour, réussite. Tout était tellement agréable que ca m’a redonné la force de réunir à nouveau ma famille originelle.
J’avais envie de partager avec elle mon énergie pour ne pas accepter avec fatalisme notre propre schéma familial et qu’avec notre seule volonté, on pouvait être une famille aimante, solide et solidaire.
J’ai voulu être fédératrice. J’ai voulu être leur guide. J’ai voulu être leur lueur d’espoir de jours meilleurs. J’ai voulu que l’on soit des piliers les unes pour les autres.
Je pensais avoir réussi ma mission. J’y ai cru. On ressemblait tous ensemble à une vraie famille, celle que j’ai toujours rêvée. J’avais enfin trouvé racine auprès des miens dans ma vie d’adulte.
Tout était réellement beau Mais seulement d’apparence… mais ça je l’ignorais encore…
Dans l’intimité de mon couple, à l’abri des regards, il s’en est passé des choses douloureuses, humiliantes, dénigrantes… des choses à l’opposé de l’amour vrai et du respect.
Les années ont défilé en oscillant entre de purs moments de bonheur, d’amour et des périodes de souffrance et de chagrin.
Je doutais. J’avais peur. J’avais honte. Je n’ai rien dit à ma famille…
J’ai donné, absolument tout donné à cet homme; mes rêves, mes espoirs, ma confiance, ma force, mes blessures, mais aussi mes points faibles…
Je lui ai donné ma dévotion absolue et inconditionnelle pour avoir enfin MA famille tant rêvée. Il s’en est servie insidieusement pour mieux me manipuler et me faire taire.
J’ai été une femme trompée depuis le départ, manipulée et aimée comme une chose durant de nombreuses années…
L’hypersensibilité c’est un magnifique don du ciel quand on se connaît parfaitement et que l’on sait se protéger des agressions du monde et je dirai même de soi-même, tout en continuant à propager notre lumière et notre combativité autour de nous.
Mais quand on ignore notre hypersensibilité, quand on ne se connaît pas, on ne sait pas se défendre face à ce monde agressif, face à l’égoïsme et la méchanceté des humains. On n’a aucun outil pour réguler nos émotions.
Cette si belle particularité qu’est être hypersensible devient un poison, qui nous tue lentement par petites doses d’injection.
Moi, Personne ne m’a jamais protégée, personne ne m’a aidée. Je ne savais pas ce que c’était demander de l’aide.
Et la seule personne en qui j’avais confiance les yeux fermés et qui m’avait promis protection et fidélité , était en train de me piétiner….
Mon hypersensibilité, alors méconnue, m’a permise de tenir le coup face à la jalousie excessive de mon mari, son besoin de contrôler de ma vie, les humiliations qu’il me faisait vivre, tout en ignorant les infidélités de ce dernier. J’ai continué à rêver une amélioration, comme quand j’étais petite….
Entre rébellion de ma part et Fausses promesses de mon mari, j’ai patienté.
J’ai tenu la barque sans me plaindre auprès de qui que ce soit.
J’ai encaissé telle une lionne qui se battait pour son clan et son lionceau.
Mais mes besoins émotionnels étaient de plus en plus forts. Je me sentais écrasée. j’avais besoin d’exister, de respirer. Je lui ai exprimé mes besoins, mais ils étaient ni partagés ni entendus.
mon grand sens de la justice mais surtout mon aversion pour l’injustice liés à mon hypersensibilité ont commencé à me tirer de mon état d’hypnose devant mon mari.
Oui, Mon hypersensibilité m’a secoué jusqu’à que j’ouvre enfin les yeux.
Je l’ai fait!
Je me suis réveillée lentement et douloureusement.
Chaque fois que j’ouvrais un peu plus les yeux, j’avais envie de les refermer face aux incohérences que je voyais mais je me suis forcée à les ouvrir et j’ai affronté la douloureuse réalité.
Je m’étais donnée corps et âme à un être manipulateur qui me tuait à petits feux et qui écrasait ma dignité de femme, de mère, de soeur.
il se jouait de mes rêves; il avait tout simplement retourné toutes mes plus belles qualités contre moi, pour mieux m’utiliser afin d’assouvir des propres besoins, sans compassion, sans scrupule, sans culpabilité…
Il m’enfermait dans sa prison en me donnant des miettes d’attention et d’amour, juste assez pour éviter d’éveiller les soupçons chez moi et me laisser croire que j’avais de la chance de l’avoir rencontré.
Il se faisait passer pour mon salut mais il était en train de me tuer.
Je n’avais rien vu. Peut-être que je ne voulais pas voir pour plein de raisons…
je ne sais pas, j’étais endormie…
Aujourd’hui j’arrête de m’en vouloir.
J’étais face à quelqu’un à qui j’avais vendu mon âme et qui m’avait tellement charmée et éblouie avec ses fausses valeurs que je ne pouvais voir sa vraie nature et ses réelles intentions.
Il avait ce charisme si imposant que tout le monde l’adorait. Il était sociable et serviable.
Oui, Tout le monde l’adorait. Moi et tous les autres même avec ces airs de râleur gueulard et hautain.
Alors quand j’ai eu enfin la force de voir son vrai visage de manipulateur, Quand J’ai enfin fait tombé son masque, c’était la confusion la plus totale pour moi mais aussi pour tout le monde. Je ne voulais pas y croire. Personne n’y croyait d’ailleurs…
« Bon ok, il n’est pas facile à vivre mais C’est impossible qu’un être si charmant, bon époux, bosseur et bon père puisse être comme ça » se disait le cercle proche.
C’est vrai. C’était tellement incompréhensible que le doute pouvait subsister. C’était tellement incroyable ce décalage pour moi aussi que j’ai voulu lui pardonner et l’aider devant ses aveux, ses supplications et ses promesses de se faire aider.
J’y ai cru. Encore une fois. Après tout, on se marie pour le meilleur et pour le pire.
Mon hypersensibilité mal maîtrisée m’a fait croire à une happy end…
Jai sous-estimé de quoi était capable un manipulateur. Je pensais qu’avec une Prise de conscience, On traitait le mal à la racine, et le tour était joué!!
J’ai encore donné du temps, de l’énergie à une personne qui ne sait que mettre en place des stratégies pour gagner la partie et sauver sa peau. Lui, il voulait juste me remettre en état d’hypnose et vite.
Malheureusement pour lui, il n’a fait que gagner du temps. j’étais trop réveillée et en quête de preuves solides de changements et de bienveillance de sa part pour qu’il réussisse à me renvoyer dans cet état d’hypnose dans lequel j’étais avant.
c’était et c’est mission impossible pour lui; je ne pouvais plus régresser. j’étais en train de comprendre le rouage dans lequel j’étais depuis ma plus tendre enfance et d’apprendre enfin à m’aimer et à comprendre qui je suis et l’accepter.
J’étais en train de trouver douloureusement la voie de l’amour-propre et l’auto-estime.
Cette quête était si forte chez moi que j’ai rejeté toute forme de soumission, toute forme de contradiction et d’incohérence.
J’avais soif d’authenticité, de sincérité.
J’avais besoin de preuves!
Je l’ai tellement aimé cet homme que je pensais avoir la force de surmonter tout ça et le rendre meilleur.
je l’ai tellement rêvé ce nouvel homme qui allait comprendre ses erreurs et renaître de ses cendres…
Je me suis battue en mettant mon ego de femme bafouée de côté.
Ce fut un échec. Plus je restais, plus je devais encaisser des comportements humiliants. Je devais tout accepter et ne pas me défendre.
J’ai fini par « oser » le quitter. Partir. L’abandonner comme il a pu me dire.
La culpabilisation, le doute, la souffrance, la torture m’ont habitée très longtemps. J’ai cherché le soutien auprès de ma famille qui eux n’était pas réellement conscients de ce que je vivais et qui était réellement cette personne.
Pourtant ma famille était la seule à connaître la monstruosité de tout ce que j’ai subi, cachée derrière le couple « parfait »…
Malgré ça, on me disait: « Il t’aime, c’est sûr, mais il t’aime mal.
C’est un séducteur infidèle qui aime trop les femmes. C’est juste qu’il n’a pas confiance en lui.
Il est maladroit dans ses actes et propos. il ne sait juste pas faire.
Il s’est excusé, il a compris ses erreurs.
S’il te court après, s’il ne te lâche pas. c’est qu’il t’aime encore. tu devrais lui pardonner. »
J’étais en pleine souffrance, à essayer de faire le deuil d’une histoire d’amour qui n’a existé utopiquement qu’à travers mes yeux. J’avais de la colère, du chagrin, de l’incompréhension. J’étais sonnée et amoureuse.
Oui jai commencé à douter. Je me suis dit que c’était moi qui prenait peut-être les choses trop à cœur. J’étais trop sensible et trop faible pour le comprendre et lui pardonner.
Il s’est accroché à ma famille qui m’était précieuse, dont j’avais besoin plus que jamais pour tenir le coup.
Il s’est accroché aussi à mes véritables amis. Il s’accrochait à toutes personnes sur qui il pouvait avoir une influence et qui était proche de moi.
Ainsi, en se montrant adorable, malheureux et éperdument amoureux auprès de mes proches, il pouvait faire porter sa voix. C’était un moyen pour lui de m’atteindre, de me faire douter de mes propres ressentis et même de la réalité des faits.
Il avait cette capacité à nier les faits, les évidences, à minimiser la gravité de ses horribles actes, à me bombarder d’attention et encore de promesses.
J’étais faible. Oui, j’étais ni prête, ni assez soutenue par ma famille pour tenir face à un manipulateur qui est prêt à tout pour sauver son image.
J’ai eu droit à des déclarations d’amour jour et nuit. J’ai eu droit à des messages incessants remplis à la fois d’amour et de reproches. Il me disait être en déprime, être mal. Il dormait mal. Tout comme moi.
Moi j’etais dans le même état que lui et ressentais les mêmes choses que lui.
Je commençais à douter…
J’ai été bombardée d’attention, cadeaux, de tout et par tout ce qu’il pouvait. Tellement qu’il a fait naître un sentiment d’espoir en moi. J’ai accepté de l’écouter.
Il me disait tout ce que je voulais entendre…
Je ne savais pas encore que c’était une erreur… j’étais redevenue son pantin. Me voilà prise à nouveau dans ses filets, avec un sentiment de mal-être profond, mais toujours amoureuse.
Il m’a baladée toute une année en prétextant une dépression, qu’il prenait des cachets pour se détendre, qu’il m’aimait, que j’étais la femme de sa vie mais qu’il voulait rester seul, sans personne pour lui « Prendre la tête ».
Il venait me voir, se plaignait de son mal-être, je l’écoutais, je le rassurait même.
Il a réussi à m’attendrir petit à petit. Et j’ai cédé à nouveau. Nous sommes redevenus intimes. Ça fait du bien sur le coup de ressentir ce feu reprendre.
On a décidé d’avancer tout doux, « il faut être prudent pour notre fils » me disait-il et ce à quoi j’adhérais entièrement.
On se voit tous les jours mais comme des amis-amants pendant un mois sans prise de tête, c’est fluide. Notre fils au milieu, nous voit ensemble mais n’est pas au courant de notre rapprochement. On souhaite le préserver. Normal.
Je n’ai jamais caché ce retour de flammes à mon entourage mais quand je me suis rendue compte que son entourage n’était pas au courant de notre tentative de réconciliation, J’ai vite compris le manège…Il n’assumait pas auprès de ses proches… nouvelle deception.
Incompréhension totale de ma part et je stoppe tout. C’est encore une humiliation pour moi.
J’ai appris par la suite qu’il racontait que c’est moi qui le sollicitait, lui envoyait des déclarations…
Je verrouille à nouveau tout et je réalise avec effroi que je suis encore plus amoureuse que je ne le pensais.
J’ai tenu quelques jours sans contact direct avec lui, en ignorant ses messages d’excuses et d’amour…
Mais la difficulté c’est que nous avons un enfant ensemble. Et ça a toujours été sa porte d’entrée… une simple demande de sa part pour notre fils finissait toujours par une déclaration d’amour et des lamentations.
Les messages ont repris de plus belles, toujours des jolis mots et encore des mots mais aucun acte ne suivait derrière.
Il me disait des choses et la version était tout autre auprès des autres.
Je ne comprendrais jamais quel était son plan car il faut être sans cœur pour agir ainsi sans compassion, sans empathie pour la femme « de sa vie », la mère de son fils que l’on dit aimer plus que tout.
comment pouvait il continuer à me faire souffrir alors que je le suppliais de me laisser avancer, sans lui, tant qu’il n’avait pas changé?? C’était au dessus de l’explicable pour moi à ce moment là…
J’étais fatiguée de devoir lutter contre lui, Seule.
J’essayais par tous les moyens de me sortir de cet amour douloureux et à sens unique.
Je me sentais coincée face à cet homme.
J’ai prié pour connaître une autre histoire d’amour afin de passer à autre chose. Impossible… j’étais trop imprégnée par l’amour que je ressentais pour lui mais surtout par les blessures béantes qu’il m’a laissées.
Il ne m’a pas lâchée comme s’il jouait avec mes nerfs. Il partait puis revenait. Il me surveillait. Toujours là, à me rendre des services bienveillants qu’il me jetait ensuite à la figure, comme s’il voulait me prouver que j’avais toujours autant besoin de lui. Il était toujours là, à me tenir en haleine devant lui.
Je n’en pouvais plus. J’étais dévastée.
J’ai laissé faire. Je me suis laissée faire Jusqu’au jour où j’ai trouvé la force de dire à nouveau stop. J’ai supplié des amis en commun pour qu’ils interviennent afin qu’il arrête de me solliciter et me harceler dès que je n’allais pas dans sa direction.
Ça a fonctionné. Il les a écouté. Le fait de demander de l’aide et de le confronter à des tiers personnes a porté ses fruits. il s’est arrêté un mois.
Ce petit mois de paix m’a permise de me détendre et ainsi rencontrer un autre homme, et même si cela m’était difficile, l’éventualité de m’ouvrir à une nouvelle histoire se dessinait.
J’ai échangé avec ce nouvel homme pendant une mois, comme pour mettre un pansement sur une plaie qui saignait.
Il fallait que j’avance. Je me devais d’avancer. Je me suis accrochée à cette branche. J’étais déterminée.
Le père de mon fils a refait surface dès qu’il a vu que je côtoyais cet homme. Il était encore plus malheureux et avait de plus belles paroles. Son discours était différent, ses mots étaient différents.
Il avait soi-disant réfléchi durant toute cette période sans contact et se sentait en phase avec lui même et qu’il avait appris de ses erreurs. Il me disait qu’il allait mieux moralement, qu’il voulait me reconquérir et donner un nouveau souffle à notre histoire d’amour. Je l’ai encore écouté et je l’ai encore cru…
J’ai aussitôt arrêté de voir l’homme que j’avais rencontré et me suis concentrée à nouveau sur le père de mon fils.
Nos échanges ont duré quelques semaines et j’ai accepté de lui donner une nouvelle chance car cette fois-ci je le sentais encore différent.
Il était bien dans sa peau et il était prêt à être en couple avec la mère de son fils, me disait-il.
Nous avons mis de suite une étiquette sur notre rapprochement « nous sommes revenus ensemble et sommes en couple! ».
alleluia! C’était ce que je souhaitais entendre lors de notre premier rapprochement, 6 mois auparavant: une prise de conscience de sa part et le courage d’aller de l’avant ensemble.
Ces quelques mots dans sa bouche sonnaient tellement vrais. J’étais heureuse de ce début. Je l’ai annoncé à ma famille et à mes amis proches. Lui aussi, il m’a dit avoir fait la même chose de son côté. Génial! Peut-être est ce là, la véritable happy end?!
Deux semaines après, c’était mon anniversaire. A l’approche de mon anniversaire, je lui ai suggéré de l’annoncer publiquement le soir de ma petite fête à tous nos amis pour officialiser notre couple. Il a été très réfractaire en me disant qu’il n’avait rien à prouver à personne à part moi. Sur le fond, il avait raison mais sa réaction de fuite m’avait alarmée. Je sentais qu’il mentait et J’étais persuadée qu’il n’avait rien annoncé sur notre couple de son côté.
Je lui ai répondu que s’il n’avait pas le courage de faire cette annonce anodine et pleine d’encouragement lors de mon anniversaire, c’est qu’il avait des choses à cacher, Et que s’il ne se sentait pas en couple avec moi, qu’il n’avait pas sa place à mon anniversaire en l’état actuel des choses. J’avais besoin de preuves, plus que jamais!
Il a refusé de « s’afficher » et ainsi me donner une preuve d’engagement réelle et a fait le choix de ne pas venir à mon anniversaire. J’ai encaissé, difficilement…
Le week-end qui a suivi, il était invité chez un couple d’amis que je n’avais pas revu depuis notre rupture et qui lui sont proches. mon mari m’avait affirmé qu’ils étaient au courant de notre retour ensemble. Je pensais naturellement que mon fils et moi serions conviés à ce repas, tous les 3, en famille…
Quelle désillusion! Il m’a prétexté qu’il était seul à être convié et que nos amis ne voulait pas que je sois là…
Pourquoi? Comment? C’est quoi cette excuse bidon?! Pourquoi….pourquoi mentir? Comment quelqu’un est capable de mentir si facilement? Comment est ce possible?
Ça me glace. À nouveau.
C’est à ce moment précis que j’ai compris qu’il m’avait à nouveau menti, qu’il n’avait rien annoncé ni à sa famille, ni à ses amis proches, qu’il m’avait dit ce que je voulais entendre en me voyant avec un autre homme, juste pour casser la branche à laquelle je m’étais accrochée pour avancer. Que l’idée de perdre son emprise sur moi lui était insupportable et qu’il était capable de tout pour m’attirer à nouveau dans ses filets.
J’ai compris que j’étais à nouveau tombée dans le piège de mon manipulateur dont j’étais amoureuse et pour qui je cultivais l’espoir qu’il change réellement.
J’avais naïvement pensé que le fait de me savoir avec un autre, lui avait fait prendre conscience qu’il était en train de me perdre, que c’était un électrochoc pour lui… et bien, non, j’ai confondu mes espoirs avec la triste réalité.
Il ne voulait pas revenir avec moi avec de belles intentions de reconstruction.
Il voulait juste à nouveau me posséder.
Il avait réussi, d’une manière différente de la première fois. Tous les coups étaient permis, ce qui lui importait, c’était de remplir sa mission…
J’ai à nouveau tout stoppé avec lui.
J’ai compris qu’il était urgent pour moi de me protéger de son emprise et de me faire aider pour trouver les outils afin de contrer son emprise. La Kinésiologie a été salvatrice pour moi à ce moment-là.
J’ai réussi grâce à cette technique à me créer une bulle et à laisser glisser toutes ses nouvelles tentatives de retour avec de l’amour ou de la culpabilisation.
Car oui, deux semaines après avoir mis un terme à notre histoire, il a essayé de me reconquérir en me disant qu’il avait enfin compris le « fond de ma demande ».
Que je l’ai abandonné au moment où il avait réellement compris mes demandes.
Que je ne lui donnais pas la chance de me montrer qu’il avait enfin cerner mes besoins…
Vous vous imaginez jusqu’où il pouvait aller?! Jusqu’à quel point il pouvait me dénigrer humainement, moi et mes besoins?!
Il n’en avait rien à faire de moi, encore moins de mes besoins et émotions.
Il adaptait juste une nouvelle stratégie en fonction de mon avancée pour mieux me garder sous son emprise et répondre à SES propres besoins.
C’était urgent. Il fallait que je coupe ce lien toxique qu’il y avait entre nous et la Kinésiologie m’a aidé.
J’ai longtemps pensé que seule une relation pansement pouvait me sortir de son emprise mais la solution était là, en moi et la Kinésiologie m’a permise de trouver les outils.
J’ai tenu. J’ai tenu face à toutes ses inquisitions, toutes ses propositions, toutes ses stratégies diverses et variées.
Il m’a même invité à fêter noël dans sa famille car cela faisait plaisir à notre fils, celui qui est ma force mais aussi mon point faible qu’il savait très bien utilisé. Oui, Il m’a invité à ce Noël-là alors que un an auparavant, pour ne pas chambouler notre fils avec notre récente séparation, on avait décidé de maintenir cette fête dans nos familles respectives. Il avait été accueilli par la mienne ce réveillon de Noël-là. Ma famille avait respecté notre volonté pour le bien de notre fils malgré tout ce que son père m’avait fait enduré mais lui, il m’avait laissé seule, le jour de noël, dans une souffrance extrême, en prétextant que sa famille ne voulait pas me voir…
pourquoi? Qu’ai je fait pour qu’on refuse ma présence ? Pourquoi c’est moi qui suis rejeté alors que c’est à moi que l’on a fait du mal?!
Il m’avait laissé ce Noël-là avec un grand sentiment de vide, d’abandon et de rejet en me mentant sur sa famille. J’ai appris plus tard que sa famille acceptait ma présence mais C’est lui qui ne voulait pas que je vienne pour des raisons j’imagine plus malsaines les unes que les autres.
Il avait fini par m’avouer plus tard qu’il m’avait menti car il était en « colere» contre moi, comme s’il voulait me punir.
Il était en colère que j’avais enfin trouvé le courage de le quitter et que c’était probablement un sentiment honteux qu’il n’assumait pas auprès de sa famille.
J’ai tenu face à ses tentatives pendant des mois qui ont suivi ma séance de Kinésiologie. Puis il y a eu le confinement.
Cette difficile période que beaucoup ont connu. C’était synonyme de solitude, de questionnement, d’introspection, de remises en question. Le manque de ma famille se fait ressentir.
Puis Le temps fait son œuvre. On pense moins aux mauvais moments et les bons moments nous reviennent en pleine figure.
Je tiens bon mais le confinement m’a fragilisé et m’a fait sortir de ma bulle qui me protégeait jusqu’à lors…
mon mari lui, égal à lui-même, a continué ses beaux discours. Il parlait différemment. Il me parlait de tout ce qu’il mettait en place pour avoir un meilleur cadre de vie. Il me parlait de la mise en place de tout ce que je lui demandais avant notre rupture. Il me disait même que si un jour je me rendais compte que j’étais encore amoureuse lui, de revenir le chercher même s’il était en couple mais que j’étais trop fière pour le faire. Il était touchant.
Je le sentais sincère. Il n’était pas comme d’habitude. La distance franche et ferme que j’avais mise durant les 6 derniers mois et le confinement m’ont fait pensé qu’il avait lui aussi peut-être réfléchi dans le bon sens.
C’était aussi le mois de juin. Le mois de notre anniversaire de rencontre, le mois de la fête des pères, le mois de notre anniversaire de mariage. C’était le mois de belles dates… Ca m’a rendu terriblement nostalgique.
Je suis hypersensible, oui je rêve. Encore.
Il m’avait touché. J’avais envie d’y croire.
Je l’ai laissé entrer.
Il m’a touché et j’y ai cru…
Nous étions complices. J’ai réellement cru à sa profondeur. Mais le doute subsistait au fond de moi. Une petite voix au fond de moi s’excitait, elle me parlait. Elle me hurlait… c’était mon instinct…J’ai l’écouté et je lui ai alors demandé pourquoi il revenait vers moi.
Il m’a répondu « je t’aime, t’es la femme de ma vie mais je ne veux pas être avec toi. Je suis passé à autre chose Parceque tu l’as décidé. Tu m’as abandonné.
Entre nous, ça sera toujours spécial. Même si je refais ma vie, je te désirerais toujours.
Toi aussi, regarde je ne t’ai pas forcé »
Quoi? De quoi il parle? C’est quoi ces belles phrases bien huilées mais totalement farfelues???
Oui, j’ai tristement réalisé qu’il avait juste besoin de flatter son ego, de me reconquérir, de se prouver qu’il avait encore une emprise sur moi et ainsi m’attirer à nouveau dans ses filets…
Mais pourquoi? Comment est-ce possible?
Pourquoi tant d’acharnement de sa part?
Pourquoi toutes ces belles phrases, ces belles promesses, pourquoi provoquer le rapprochement pour me dire ça?!
Oui, j’ai compris que tant que je ne serai pas ferme et fermé avec lui, il cherchera toujours à s’infiltrer dans mon corps et dans mon cœur.
Oui, j’ai compris que tant que je lui donnerai de l’importance, tant que je laisserai mon cœur parler, je tomberai à chaque fois.
Oui, j’ai compris que tant je me protégerai pas de lui, que je ne couperai pas les ponts, il cherchera toujours à adapter sa stratégie pour me faire chavirer, pour gagner la partie de son propre jeu…
Oui, j’ai compris. Enfin…
J’ai compris tout son fonctionnement. Tout ce qu’il avait pu mettre en place dès le départ.
J’ai compris bien trop tard qu’il faisait le malheureux devant ma famille pour les amadouer et ainsi avoir leur sympathie.
Qu’il avait réussi à manipuler une partie de ma famille pour avoir leur admiration et leur respect malgré ses actes ignobles.
Qu’il savait que j’allais me battre pour faire entendre raison à ma famille sur son manège, sa manipulation et que j’allais finir par être dépassée par mon hypersensibilité et m’éloigner d’eux.
Qu’il a réussi à diviser ma propre famille pour mieux me faire mal et m’isoler encore plus.
Qu’il n’avait aucun scrupule à leur mentir sur ses propres actes et réelles intentions avec moi et me faire passer pour la fille instable, la « méchante » qui s’est retirée sans trembler de sa propre famille. Cette famille qui m’a laissé décontenancée quand j’ai vu qu’elle continuait à écouter le vrai manipulateur, le croire et à passer du bon temps avec lui alorsque j’étais abattue. c’est à mes côtés qu’elle devait être quand j’avais besoin d’eux sans donner du crédit à celui qui continuait à me faire du mal.
Qu’il a su juste que trop bien jouer des carences, des failles de ma propre famille pour mieux s’infiltrer et me toucher.
Qu’il a réussi à faire penser à ma famille que je me punissais toute seule en m’isolant, car j’ai refusé ce manque de soutien de leur part et cette hypocrisie en le côtoyant comme s’il ne m’avait rien fait.
Que ma famille a osé me répondre que mon mari ne leur avait rien fait de mal directement et a continué à le côtoyer. mais tout le mal qu’il a causé à l’un des leurs, n’était-ce pas suffisant pour encore plus me soutenir et me protéger de la noyade ?
tout ce qu’il m’a fait, ces humiliations, ces souffrances dont il est à l’origine, l’état de déprime dans lequel il m’a plongé et à continuer à me tenir la tête sous l’eau , n’était-ce pas suffisant pour comprendre de quoi il était capable?
Pour moi, Faire du mal aux miens, c’est comme si on me faisait du mal à moi… j’étais la seule à penser ainsi dans mon clan…
Qu’est ce qu’une famille? Une vraie famille soudée? Je ne connaitra jamais réellement la réponse.
J’ai cru un temps connaître ce doux sentiment de protection. J’ai cru que ma famille enfin réunie était plus forte, plus solidaire et que nous serions infaillibles devant l’adversité.
Malheureusement, quand la vie m’a frappé fort et que j’étais à terre, quand j’avais besoin des miens, de racines, de chaleur humaine, chacun a répondu égoïstement à ses propres besoins, quitte à enfoncer encore plus l’un des leurs dans la souffrance.
Quelle vraie famille soudée ferait Ca?
Quelle vraie famille délaisserait l’un des leurs se noyer?
Malheureusement, ma famille n’est pas ce que je pensais qu’elle était… elle aussi, je l’ai rêvé. Elle aussi, je l’ai idéalisé.
Je suis consciente qu’il y a beaucoup de familles qui se déchire, mais j’avais confiance en ma famille…
Chacun donne ce qu’il a en lui et surtout personne ne peut donner ce qu’il ne possède pas, encore moins s’il ne l’a pas connu.
Mais Être hypersensible, c’est aussi refuser cette règle fataliste et avoir cette curiosité, cette force d’aller chercher ce qui nous a manqué.
Nous les hypersensibles, nous rêvons d’un monde meilleur. nous sommes capables d’aller concrétiser ce rêve mais nous réalisons que bien trop tard et dans la douleur qu’on ne peut pas forcer quelqu’un à être acteur de nos rêves s’il n’aspire pas à la même chose.
J’accepte seulement maintenant que tout ce qui m’est arrivé, tout ce qui en découle est le résultat de la désillusion sur mes propres rêves.
C’était mes rêves et pas les leurs…
J’accepte aussi que toute cette succession de désillusions m’a apporté du positif même si ça a été dans la douleur et la souffrance.
quand on se bat pour ses rêves, il faut aussi accepter qu’il y ait des choses irréalisables du moment où nous ne sommes pas les seuls décisionnaires. Que notre seule volonté ne suffit pas à aider les gens, si eux-mêmes ne ressentent pas le besoin de s’aider.
Qu’avant tout chose, si nous aspirons à la paix intérieure, il faut s’aider soi-meme en lâchant prise ceux qui ne vous suivent pas dans la réalisation de vos rêves pour ne pas être frappé par la désillusion et le conflit.
Être hypersensible, c’est tout ça: c’est être sûr de ce qu’il y a de meilleur pour les autres. C’est savoir instinctivement quel chemin les autres doivent prendre pour les aider à trouver la lumière.
Être hypersensible, c’est ce mélange subtil de douceur et d’explosion émotionnelle.
Mais être un hypersensible accompli et qui est enfin en phase avec soi-même, c’est comprendre que nous sommes toujours gagnant dans la vie: soit on gagne, soit on apprend.
qu’il y’a toujours du positif dernier chaque événement douloureux, qui nous fera sortir encore plus grand, plus fort et concentré sur les belles choses qui nous entoure, sans superficialité, sans superflue, et avec une plus grande authenticité.
Que la recette d’une meilleure gestion de ses émotions et de la paix intérieure passe avant toute chose par le détachement et le lâcher-prise.
Je respecte et j’ai toujours respecté l’individualité de chacun.
J’ai toujours été là pour les miens.
Et moi qui me comprend réellement?
qui respecte vraiment mon hypersensibilité ?
Je suis hypersensible. Je pleure plus que vous. Je souffre plus que vous. Je me renferme plus vite que vous quand on m’agresse et j’ai plus de mal à redonner ma confiance. Mais quand je suis suis heureuse, je rayonne plus que vous et aussi pour vous.
Ça y est. Je me suis rencontrée.
J’ai lâché prise. Enfin.
Diane styl