Je réalise que, c’est ce nouveau « nous » qui me fais fabuler, rêver comme une enfant de deux ans. J’imagine souvent de nombreuses choses somptueuses et agréables à tes côtés. Bien trop agréables même…
Je tournicote, ravie à l’idée de me voir revivre, mes éclats de rire se font entendre à l’autre bout de la rue. Je cours, je saute, atterris dans tes bras. Je t’embrasse comme au premier jour. Tu connais tout comme moi ce baiser, long et attendrissant.Celui qui rend complètement dépendant, auquel tu ne peux songer à penser.
Il n’y a que toi qui puisses remonter ce sourire en banane de même que de raccommoder ce cœur déchiré de tous côtés.
La vérité est que tu es mon exemple; quand tu marches, je m’empresse de mimer ces quelques pas, tu ris alors je fais de même, quand tu es en colère, ensorcelé par ton caractère de cochon – ne tant fait par cela me plaît- je désire juste posséder l’identique. Il est tellement puissant qu’il fait heurter n’importe qui. Prête-le-moi et ne me considère guère pour ce ridicule loupiot. Je veux développer la même force. Tu me passionnes.
Ton physique de grand guerrier est impressionnant à admirer chaque jour passé en ta présence..
Derrière cet homme dit: «Sans cœur », dure, solide comme la pierre se cache ce qui peut être qualifié comme quelqu’un de doux, ramolli, sur lequel je me repose lorsque le chagrin m’envahit.
C’est étrange de voir son âme en un garçon.
Vous savez quand je le regarde, j’ai cette impression de déjà-vu. Voir son propre «Je» dans un autre corps au premier coup d’œil ; un choque puis, on finit par s’y habituer.
Je l’aime, je l’aime, je l’aime. Mon cœur est excessivement rempli d’un surplus de ce sentiment étouffant, asphyxiant qui s’empare de moi, de mon être si vulnérable.
J’ai enfin compris, cette question tant répétée qui me trottait dans la tête au quotidien et qui a enfin obtenu sa réponse.
« Pourquoi je ne me lasse jamais de toi? Parce que tu es tout simplement devenu mon « modèle amoureux »