Le collège c’est un peu comme un centre de recherche sur le cancer : tout le monde se cherche, très peu se trouve. Il s’agit d’une sorte de passage à vide : on sort doucement de l’enfance (l’école primaire), le monde adulte nous appelle au loin (le lycée, l’université) et entre les deux, il y a cette étape… Etape souvent douloureuse et déprimante appelée « adolescence » (collège). On essaye de se démarquer, de s’effacer, de se faire remarquer… On tente plusieurs style, on tâte, on expérimente de nouvelles tenues. Nous allons passer en revue les « six collégiens de base » :
Le paumé
Seul ou accompagné d’un ou deux autres paumés. Il a été rejeté de la « société » du collège. Il fait peur aux autres à cause de sa marginalité. Il porte les pulls de son grand-père et des pantalons trop courts. Il se fout totalement de son apparence contrairement à tous les autres. Il est dans son monde, passe son temps à s’inventer une vie pleine d’aventures extraordinaires. Parfois il se transforme en« geek » et à part ses cartes et ses jeux en réseau, il n’a pas envie de se sociabiliser. Le paumé n’a pas trop conscience des filles et s’en fiche pas mal. Une jolie fille, sympa et drôle ? Pourquoi faire ? J’ai ma PlayStation 12.
Le violent
Déclencher les querelles, voilà sa distraction favorite. Milieu familial ? Violence refoulée ? En tous les cas, les coups, il aime ça. Un simple regard lui suffit pour entamer l’altercation. Son comportement brutal ne s’arrête pas aux bagarres entre mecs, les filles aussi en prennent pour leur grade. Le violent semble détester tout ce qui l’entoure à part ses « potes ». La plupart du temps, il porte ces fameuses combinaisons Lacoste ou Adidas, jogging bleu turquoise et requins aux pieds.
Le populaire
Souvent mignon, parfois très con. Il porte toujours les dernières marques à la mode et ne se fait pas prier pour les montrer à ses faire-valoir. Oui, car le « populaire » a des faire-valoir, ses soi-disant amis qui lui servent juste à se sentir supérieur. Il est généralement accompagné par deux ou trois mecs comme lui, légèrement imbus d’eux-mêmes et arborant une arrogance certaine. Le « populaire » plaît souvent aux filles : son côté badboy et inaccessible les font rêver. Toutefois, lui, ne choisit que les filles les plus populaires (bah oui, le populaire est un peu consanguin sur les bords). Il a souvent une chérie à son bras : elle fait partie des quatre filles qui se maquillent déjà, portent des talons et se dandinent avec leur Longchamp sous le bras. Bref, il aime qu’on le remarque.
Le skateur
Il est plutôt cool, porte des baggy assortis à des Vans ou des Etnies. Il ne jure que par Quiksilver, Volcom et Rip Curl. Sa passion, vous l’aurez compris, est le skate. Les rampes, les flipes, les 180°, les 360°… voilà ce qui le fait vibrer. Au niveau des filles, il a souvent des amies (qui partagent généralement sa passion). Il aime les filles simples, naturelles et surtout, qui le font rire !
L’intello
Il a toujours les félicitations et est relativement mûr pour son âge. Il n’a pas beaucoup d’amis car peu compris par les autres, il préfère s’éloigner des mesquineries qui l’entourent. Il est souvent carriériste et ne pense –pour le moment- pas vraiment aux filles.
Le sympa/sportif
Il est cool, mignon, et ne se prend pas la tête. Il fait parti d’un groupe d’amis plutôt volumineux, n’est pas trop mauvais à l’école, joue au foot et au basket, et aime faire rire. En fait, le « sympa » semble équilibré. Toutes les filles sont susceptibles de lui plaire (même si quand même, c’est plus stylé si elle est jolie et qu’elle commence à se développer au niveau de la poitrine, tu comprends. Ça fait mieux devant les copains).
Bien sûr, il s’agit de généralités! Il n’est pas question de mettre qui que ce soit dans des cases!
Article très pertinent mais on pourrait faire plus simple :
– L’intello se range dans la case « paumé ».
– Le sportif et éventuellement le skateur se rangent dans la case « populaire ».
Mais sinon, ça correspond parfaitement à la « hiérarchie » naturelle que l’on trouve dans quasiment tous les collège et qui se poursuit au lycée – toutefois sous une forme différente (en tout cas beaucoup moins exacerbée).