Les oubliés du dimanche, c’est avant tout une ode à la vie ! Un roman positif, drôle, vivant et émouvant ! «Nous avons tous deux vies, une vie où l’on dit ce que l’on pense et une vie où on la ferme. Une vie où les mots passent sous silence. »
Les oubliés du dimanche : résumé
Faute de connaître son histoire. Justine, vingt et un ans, se passionne pour celle d’Hélène, pensionnaire, presque centenaire, de la maison de retraite où la jeune femme est aide-soignante. Sa vie est un roman: sa rencontre avec Lucien en 1933, leur amour, la guerre, le juif Simon planqué dans la cave, la trahison, la Gestapo, la déportation…Justine extorque peu à peu à la vieille dame de lourds secrets et finit par affronter ceux de sa propre famille.
Les oubliés du dimanche de Valérie Perrin : Mon avis
Les oubliés du dimanche ce sont toutes ces personnes âgées trop souvent abandonnées par leur famille dans des ehpads. Ici, on est dans l’hospice de Milly en Bourgogne et on y fait la rencontre notamment de Justine, 21 ans et aide-soignante qui se prend d’affection pour toutes ces personnes âgées délaissées. .
Coup de coeur !
Ce livre… Mais quelle claque ! Quel hymne à la vie ! L’histoire est rondement menée, le rythme est parfait : on alterne entre l’histoire de Justine et la mort mystérieuse de ses parents, sa vie à l’ephad et l’histoire d’Hélène d’amour, sa protégée. Les deux tranches de vie – celle de Justine 21 ans et d’Hélène, 93 ans – se font écho. Ce roman est la fois positif, beau, vivant, dramatique et intense. L’écriture de Valérie Perrin est fluide et parsemée de poésie. .
Attention : Si vous ouvrez ce roman, vous ne pourrez plus le refermer !
Pour vous procurer Les oubliés du dimanche :
Quelques extraits du roman Les oubliés du dimanche :
Quand on est face à quelqu’un qui nous plaît, on en arrive toujours à détester ceux qu’on adore. A cause de cette proximité qu’ils ont et qu’on n’a pas envie qu’ils aient, surtout quand ce n’est pas le moment.
Mon amour, la première fois que je t’ai embrassée j’ai senti un battement d’ailes contre ma bouche. J’ai d’abord cru qu’un oiseau se débattait sous tes lèvres, que ton baiser ne voulait pas du mien. Mais quand ta langue est venue chercher la mienne, l’oiseau s’est mis à jouer avec nos souffles, c’était comme si on se le renvoyait de l’un à l’autre.
– Comment ça va aujourd’hui, monsieur Girardot ?
– Ma femme est morte.
– Ça fait longtemps maintenant.
– Vous savez, quand on a perdu la personne qu’on aimait le plus au monde, on la perd tous les jours.