Une lettre de Fanny à celle qu’elle aimait et aime toujours mais qui, malheureusement, est partie.
Lettre à toi qui es partie
Lucie,
Voici maintenant 45 jours que tu es partie, une éternité et pourtant j’ai l’impression que c’était hier… Tu me manques tellement…
Il ne se passe pas un jour ou une heure sans que je ne pense à toi, il n’y a pas un soir où je ne pleure pas.
Ton absence est tellement dure à supporter mais le pire c’est ton indifférence.
Je me sens tellement invisible et transparente pour toi, comme si je n’avais jamais existée. Ce sentiment que toute cette magnifique histoire n’était qu’une illusion. Tes yeux me manquent, ton sourire me manque, tes bras, tes baisers, ton acharnement à toujours me faire rire aussi.
Mais pas une seule nouvelle, pas une réponse à mes messages…
J’aimerais savoir comment tu vas ? Ce qu’il se passe dans ta vie, où tu en es dans tes projets, de ton concours ? Si tu es heureuse… ?
Mais rien je ne sais rien… et tu ne veux plus rien savoir de moi …
J’ai fait un cauchemar cette nuit, tu avais eu un accident et je n’avais pas pu te dire au revoir, tu mourais et je devais continuer à vivre en sachant que les derniers sentiments que tu aurais eu pour moi auraient été du dégoût et de la colère.
Je me suis réveillée en larmes au beau milieu de la nuit et je me suis dit, « s’il lui arrive quelque chose, le saurai-je ? Qu’elle aura été la dernière image qu’elle aura de moi ? Et s’il m’arrive quelque chose, pourrais-je voir le visage de la personne que j’aime avant de partir ?
Seras-tu la pour me dire une dernière fois que tu m’as aimée ? »
Et j’ai compris que non, que je devrai passer le reste de ma vie sans te voir, sans comprendre, sans pouvoir te serrer dans mes bras.
M’endormir dans tes bras me manque terriblement, être à tes cotés tout simplement. J’aimerais te voir, te serrer contre moi, mettre ma tête au creux de ton cou et respirer l’odeur de ton parfum dans un souffle de soulagement. J’aimerais entendre encore le son de tes rires, de ta voix et de t’entendre m’appeler, me dire que tu m’aimes.
J’aimerais juste avoir de tes nouvelles, savoir que tu ne m’oublies pas…
J’aimerais que tu reviennes…45 jours plus tard, je le veux toujours autant.
Le mot « manquer » devient tellement vide de sens et n’exprime jamais assez ce sentiment que je ressens depuis ton départ…je t’aime toujours autant.
C’était toi et personne d’autre, c’était nous.
Je n’arrive pas à avancer, je n’arrive pas à t’oublier, tu es dans chacune de mes larmes, chaque musique que j’écoute, chaque pas que j’essaie de faire pour avancer mais qui me ramène toujours à toi. Je t’aime tout simplement.
Même si je sais que je ne fais plus partie de toi ; je n’arrive pas malgré tous mes efforts à arrêter de t’aimer, réussir à t’oublier et à me dire que tu ne reviendras jamais.
S’il-te-plait, fais-moi un signe, je veux qu’on soit à nouveau heureuses, j’aimerais tellement que le rêve redémarre et oublier ce cauchemar dans lequel je suis plongée.
Tu me diras « c’est qu’une séparation ! » je répondrai « non c’est bien plus que ça, parce que tu étais LA rencontre de ma vie »
Je t’aime, même si tu voudrais que je t’oublie.
Fanny