Une nouvelle magnifique lettre d’amour, teintée de mélancolie, d’Amandine.
Lettre d’amour magnifique pour lui
Il m’arrive parfois de m’arrêter sur les quelques photos qu’on avait fait ce jour-là. Je m’arrête sur ma préférée, et je la regarde. Longuement. Je me rappelle que c’était les derniers jours de gaieté. La joie se dissipait peu à peu car tu commençais à t’éloigner. Tu étais en train de retomber, mais je n’en savais rien. Ce que je savais, c’est que je pressentais quelque chose de mauvais. Alors je t’ai demandé qu’on fasse des photos, pour ne jamais oublier qu’un jour tu as su me faire sourire, que pendant quelques semaines, tu as su faire de moi la fille la plus heureuse du monde. Et je n’exagère absolument pas. J’étais profondément heureuse. Je ne voulais plus que ta silhouette quitte la mienne. Je ne voulais plus que nos rires soient éloignés l’un de l’autre. Je voulais passer des heures entières dans tes bras, juste là à côté de toi, ou passer des heures à t’embrasser, comme on a déjà pu le faire.
Mais c’est malheureusement arrivé.
Tu t’es éloigné. Nos rires se sont effacés. Nos corps se sont arrachés l’un de l’autre. Alors, oui, aujourd’hui il m’arrive de passer des minutes entières devant nos photos et je me rappelle les sourires échangés. Plus tu souriais, plus mon cœur faisait des bons. Je ne pouvais plus le retenir. Il se délivrait de ses chaînes. J’en étais folle. J’étais folle de ce sourire quand j’arrêtais de t’embrasser et que nos souffles chatouillaient nos lèvres. Et quand je regarde cette photo, j’y repense. Et puis j’imagine. Je nous imagine, faisant des grimaces devant l’objectif, parce qu’on a tous les deux ce grain de folie. Enfin, tu l’as mais tu le caches derrière toute cette douleur. Mais moi je sais que derrière le bouclier il y a un homme drôle et un peu fou. Et c’est tant mieux.
Je voudrais être folle avec toi.
Je voudrais rire comme une enfant à tes chatouilles. Je voudrais bouder, encore une fois comme une enfant, pour des bêtises, puis que finalement tu me prennes dans tes bras pour faire semblant de me consoler. Je voudrais me balader dans un parc avec toi, et te pousser dans l’herbe, puis finir avec toi, et qu’on se mette à rire, même pour rien. Je voudrais « m’asseoir sur un banc cinq minutes avec toi », regarder les gens qui passent ou bien regarder les belles de nuit, au creux de tes bras. Je voudrais courir dans la rue et me jeter à ton cou. Puis me promener sur un chemin, peu importe le chemin, tant que ta main serre la mienne.
Je voudrais être à toi.
Je voudrais m’allonger à tes côtés, juste pour te regarder. Rien que ça. Te regarder. Et écouter ta respiration. Je voudrais te regarder t’endormir, et écouter ta respiration. Je voudrais te regarder cuisiner. Voir comme tu es concentré. – Tu es encore plus beau quand tu es concentré – . Je voudrais venir me coller à toi, et t’enlacer pendant que tu es concentré. Et sentir ton parfum. Je voudrais effleurer du bout des doigts tes lèvres, tes bras et tes mains. Je voudrais te faire des massages à longueur de journée, parce que j’aime prendre soin de toi, parce que j’ai envie que tu te sentes bien. Je voudrais que tu me serres très fort contre toi et que tu déposes un baiser sur mon front, en guise d’affection et de réconfort, parce que tu auras vu ma tristesse. Oh oui, je voudrais tellement que tu me serres très très fort contre toi, pour que je sente ton cœur tout près du mien. Sentir tes bras autour de moi. Sentir ton étreinte qui dirait « je ne te laisserais pas partir ». Je voudrais être à toi. Simplement. Complètement.
Magique. Amertume. Palpitations.
Pas forcément dans cet ordre.
29/08/16. 2h08
Photo : Aki Tolentino via Unsplash
Cette lettre existe aussi en anglais : Romantic love letter to the man I love