Lettre de rupture d’une jeune femme pour son homme qui lui ment régulièrement.
Lettre de rupture « J’en ai marre de tes mensonges »
Adrien,
Je n’ai qu’une seule envie ; aller te voir et te demander si nous pouvons parler tranquillement, si nous pouvons discuter sans que tu ne cries et m’engueules. Mais je sais que ça ne se passera pas comme ça, c’est pourquoi je choisis le papier pour t’expliquer ce qui se passe.
Depuis cinq ans que nous vivons ensemble, je ne t’ai jamais rien dit, je t’ai toujours laissé faire tes soirées, rentrer à quatre, cinq, six heures du matin. J’ai toujours eu une confiance sans faille. Tu pouvais faire ce que tu voulais, je ne suis pas une fille chiante, on s’est toujours fait confiance… Mais depuis deux mois, j’apprends que tu m’as menti. Que tu m’as menti sur plein de conneries. Alors non, tu ne m’as pas trompée, non tu n’as rien fait de « grave » mais tous ces petits mensonges mis bout à bout me font douter de toi, de nous.
J’ai énormément changée pour toi. Moi qui étais possessive, jalouse, qui fouillais partout… J’ai fait un travail énorme sur moi pour devenir une femme posée, équilibrée et sereine. Depuis plusieurs années je te laisse libre, je ne te pose pas mille questions sur tes soirées ou tes fréquentations. Je pense vraiment être une femme idéale avec toi, toutes n’accepteraient pas tes comportements. Je ne te demandais pas la lune Adrien. Je te demandais juste de ne pas me mentir.
Tu as trahi ma confiance, mais ce n’est pas tout. Tu as une capacité assez impressionnante de toujours retourner les situations à ton avantage et de me faire passer pour la mauvaise. Comme l’autre soir où je t’ai croisé en boite de nuit avec une fille, que je suis allée te voir en te faisant comprendre que cette situation m’embêtait quelque peu et que tu m’as rétorqué que je t’avais gâché ta soirée. C’est toi qui avais gâché la mienne Adrien. Même si tu n’as rien fait de mal, même si tu ne faisais que discuter, tu aurais pu me prendre par la main, me la présenter pour éviter tout quiproquo, tout malentendu… Mais tu préfères te braquer, t’enfermer dans ce silence que tu aimes tant. Et moi j’ai mal. Je crève de douleur toute seule dans ces draps qui sentent ton odeur. Je suis une boule de chagrin. Je me sens écrasée par tes mots, écrasée par tes mensonges, écrasée par tes mains dont je ne peux plus me passer.
J’ai parfois l’impression de ne pas te connaître. Tu as une double facette qui me fait peur. Le soir, quand on se retrouve, tu es tellement adorable, tu es attentionné, doux et tendre et puis le lendemain matin, tu m’en mets plein la tête, tu me fais mille reproches…
Je ne peux pas continuer à vivre comme ça avec un homme qui me met sur un piédestal le soir et qui me brise le lendemain. Je ne peux pas vivre avec un homme qui me ment, peu importe les raisons. Tu me dis que tu préfères me mentir pour éviter certaines disputes inutiles mais je préférerais largement avoir une bonne engueulade plutôt que de tout remettre en question quelques mois plus tard en apprenant ce que tu m’as caché.
Je t’aime plus que tout au monde Adrien et je n’imagine pas ma vie sans toi. Je me sens vide rien qu’en l’imaginant. Mais je ne pourrais pas continuer comme ça indéfiniment. On entre dans une spirale infernale. A toi de nous en sortir, ou de m’en faire sortir…
Cette lettre existe aussi en anglais : I’m sick of your lies letter : a sad breakup letter