Je vous présente un nouveau poème d’une lectrice qui avait déjà écrit sur le site. Toujours mélodieux, ses poèmes vibrent en nous comme une musique nouvelle et pourtant déjà familière. Merci !
« Il ne me reste que les silences… tout juste le mal du mâle et l’absence..
Une petite mélodie sans musique, qui se veut un clin d’oeil à ce musicien
Celui de qui j’ai envie de parcourir la partition , et qui sans doute restera une symphonie inachevée. »
Mélopée silencieuse..
Boum.. Boum.. Boum.. Boum..
Comme la rythmique d’une batterie,
Mon cœur bat à l’envi.
Il bat pour lui, mais il ne le sait pas ..
‘’Chut, surtout ne t’attache pas !!’’
J’espère le chant d’une cigale
La senteur de ton parfum de mâle…
Mon cœur résonne comme une cymbale.
Je n’entends que la grosse caisse,
Cette sensation de détresse
Quand je me dis ‘’mais, qu’est-ce ??’’
Une vraie relation, forte comme des percussions ?
Une simple amourette, frêle comme des baguettes ?
Une histoire dans la nuit… que l’on tait et qu’on assourdit
Jusqu’à ce que, quand il n’y a plus de bruit,
Finalement.. on m’oublie ?
Envie de jouer avec toi sur deux Toms
D’entendre le Jazz, le Charleston.
De trouver en toi mon homme.
Mais, plus proche du clash,
Le son de la crash
Casse la mesure..
Le tempo est donné
On va jouer des balais
La coda semble arriver..
Il me restera les soupirs,
Les moments passés..
Cela risque d’être pire…
… Je me suis attachée…
10 février 2017