Je vous raconte mon histoire d’amour : coup de foudre à Paris

Dites-le avec une lettre

Il y a des choses qu'on aimerait pouvoir écrire... Mais on ne sait pas toujours par où commencer, comment trouver les bons mots, véhiculer la bonne intention. Aujourd'hui, on vous aide à vous lancer et envoyer la lettre parfaite:

Vous êtes nombreux à vous poser la question : suis-je en couple ? Où ai-je rencontré l’âme-soeur, comment, quand ? Aujourd’hui je me livre donc complètement à vous en vous racontant mon histoire d’amour, le coup de foudre que j’ai eu pour l’homme avec qui je partage ma vie depuis des années.

Je vous raconte mon histoire d’amour : coup de foudre à Paris

Il est temps de tout vous raconter…

Il y a de ça neuf ans, j’avais rompu avec un homme que j’aimais mais avec qui ne je n’étais pas heureuse. Que je croyais aimer plutôt.

Le 11 mars 2010, alors que j’avais rompu avec F et que j’étais malheureuse, et que, je ne supporte pas la solitude… Je broyais du noir. Je venais de passer quelques jours à Bordeaux pour passer des concours et je revenais à Paris. Paris où je n’habitais pas encore. Un ami m’accueillait pour la nuit. Le 11 mars 2010, alors que je n’allais pas bien, j’écrivais dans mon journal :

11 mars 2010

« 23h. Je sors du train. Je rentre de Bordeaux. C’est fini tout ça. J’ai constamment besoin d’être entourée. Ce qui va me manquer, c’est son corps, rien d’autre. Un corps masculin sur lequel je peux m’endormir. Un corps chaud et prévenant. Un corps doux et juvénile. Une présence réconfortante. Il y a quelques jours, plus rien ne m’importait ; vivre ou mourir. Ça m’était égal. Comme si j’étais incapable de ressentir quoi que ce soit. C’est vraiment la fin. Fini, balayé, écartelé. Mais j’ai encore envie de faire l’amour avec lui.

Le désir est-il l’amour ? On peut pourtant désirer une autre personne que celle que l’on aime. Mais je ne conçois pas le désir sans amour. C’est une absence difficile, absence de présence, mais il est toujours en moi, en quelque sorte.

Ce vide, ce néant incessant revient en moi chaque fois que je me retrouve seule, face à moi-même. J’ai tant besoin de soutien, d’amitié, de présence quelconque. Demain je le vois, mais ni chez lui, ni chez moi. Je sais qu’au fond, c’est mieux. Il m’a tant manqué de respect, il m’a humiliée, il ne mérite plus rien venant de moi. Je suis capable de me détacher si j’en ai la volonté. Je l’ai, la volonté. Ne pas pleurer. Jamais. Si. « Tu parles beaucoup de lui et à chaque fois que tu prononces son nom, ta voix est nostalgique., ça laisse un peu place au doute ? Je crois que tu aimes cet homme et que ça te fiche une peur bleue ! ». Comment fais-tu pour avoir autant de courage pour les autre et si peu pour toi ? ».

Dans mon journal intime, voilà ce que j’écrivais :

Perdue, paumée, tiraillée entre l’envie d’essayer encore et toujours et de tirer un trait, un vrai gros trait sur lui. Lui qui ne me correspondait pas.

12 mars 2010

17h. Tant pis si j’ai mal, tant pis si j’ai peur, tant pis si je pleure. Je serai toujours malheureuse avec lui… Et ces putains de chansons qui me laissent un goût amer au fond de la bouche.

« J’aurais aimé t’aimer comme on aime le soleil, te dire que le monde est beau et que c’est beau d’aimer. J’aurais aimé t’écrire le plus beau des poèmes et construire un empire juste pour ton sourire. Devenir le soleil pour sécher tes sanglots et faire battre le ciel pour un futur plus beau. Mais c’est plus fort que moi, tu vois, je n’y peux rien, ce monde n’est pas pour moi, ce monde n’est pas le mien ». Je pars une nouvelle fois, au revoir les printemps, au revoir F.

Le voir pleurer m’arrache toujours le coeur… »

Je pleurais, comme on pleure lors d’un chagrin d’amour. Quand on a la sensation que le vide va stagner, que le corps va rester imprégné du sien. Et puis et puis… J’ai rencontré T…après seulement quelques semaines de rupture…Mon journal est peut-être le meilleur moyen de retranscrire tout cela…

15 mars 2010

« Just Dance. DATA. ShowCase. Il était brun, les yeux d’un bleu électrique. Je veux le revoir. J’ai tellement envie de le revoir, je n’ai jamais ressenti un truc pareil, ça me prend le ventre. Danser dans la rue et s’embrasser. Il m’attrape la main et me fait danser. Il me fait rire. Il rapproche mon corps du sien. On parle beaucoup, longtemps. C’est  magique, sur ce pont Alexandre III, un amour se forme. Amour passager ou de longue durée ? Arrête de battre petit coeur ! Je crois que je suis (mal)heureusement victime d’un coup de foudre. »Tu es très belle mais ici toutes les filles  le sont, ce qui te différencie d’elle c’est ta présence et ton charisme ». 

16 mars 2010

Euphorie. Doutes. Hésitations. Tout ça semble trop  beau pour être vrai.

Quand on s’est rencontré ce 13 mars 2010, nous avons été tous deux victimes de ce coup de foudre. Nous avons tous deux pensé que l’autre était trop bien pour nous. Je l’ai aimé à la première seconde. J’ai été électrisée dès le premier toucher. Je l’ai aimé sans savoir pourquoi, je l’ai aimé en me foutant de comment. Je l’ai aimé pour ce qu’il était et aussi pour ce qu’il n’était pas. Je l’ai aimé pour son ouverture d’esprit, ses yeux perçants et ses blagues pourries.

Et depuis le 13 mars 2010, mon coeur ne bat plus que pour lui

Aujourd’hui T et moi, ça fait neuf ans, plus de huit ans de vie commune et bientôt un bébé ! Notre histoire commence par un coup de foudre, par une passion débordante, elle se poursuit par des moments de bonheur intense, par des moments de remise en question, par une dépression qui bousille tout, par une force impressionnante de notre amour pour lutter contre, par des moments de bonheur encore plus forts, par des rires, de la complicité et des engueulades à la con. Passer de l’état amoureux à l’Amour est l’étape la plus difficile. Si on voulait des papillons dans le ventre toute notre vie alors on changerait de partenaire tous les deux/trois ans, comme un portable. Mais l’amour ce n’est pas un portable, ce n’est pas un objet. L’amour c’est du travail, des efforts, du désir, des rires, de la complicité, une harmonie, de la séduction. L’amour c’est vouloir que l’autre soit heureux, c’est faire des batailles de bouffe, c’est gueuler très fort et de faire l’amour encore plus fort. L’amour c’est vouloir voir l’autre sourire et danser sous la pluie. C’est aussi les soirées sur le canapé à mater 5 épisodes d’une série, c’est s’endormir contre l’autre et être heureux au réveil. L’amour c’est aussi des disputes, des moments où il me casse les ovaires et où  j’ai envie de ne plus le voir jusqu’à à peu près 10 minutes où je lui saute dessus avec un bisou.

L’amour c’est ça pour moi et c’est autre chose pour lui et pour elle, pour vous et pour nous. L’amour, on en a l’image, la vision que l’on veut. L’épanouissement survient quand on parvient à être en adéquation avec nous-même.

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