« PS »
J’ai perdu mes ailes dans un océan de circonstances
J’ai fermé mon cœur noyé par l’indifférence.
Le velouté d’une rage démesurée
Cachée derrière la subtilité d’un sourire atrophié.
Qui mieux que le pantin pour manipuler des émotions
Au bout des fils, l’amertume de l’abomination.
Éviter les questionnements, les interrogations
Détourner par le positif, l’abnégation.
Des faux semblants, ignoble illusion
Sentiment d’être serein, profanation.
Une vie semi-parfaite, vue d’extérieur
Une vie incomplète, point de vue du cœur.
Des états d’âmes, des non-dits
De la politesse et quelque part, un peu de mépris.
PS : je vais bien, je vous en remercie.